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2 Corinthiens 72Co 7 (Segond 1910)
1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.2 Donnez-nous une place dans vos coeurs ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte ; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.
5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière: luttes au dehors, craintes au dedans.
6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite,
7 et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même ressentait à votre sujet: il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
8 Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti, -car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, -
9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.
10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
11 Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.
12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui qui l'a reçue ; c'était afin que votre empressement pour nous fût manifesté parmi vous devant Dieu.
13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, outre notre consolation, nous avons été réjouis beaucoup plus encore par la joie de Tite, dont l'esprit a été tranquillisé par vous tous.
14 Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n'en ai point eu de confusion ; mais, comme nous vous avons toujours parlé selon la vérité, ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être aussi la vérité.
15 Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
16 Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous.
2Co 7 (Martin)
Exhortation à la sanctification, et à la tristesse selon Dieu.
1
Or donc [mes] bien-aimés, puisque nous avons de telles promesses, nettoyons-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit perfectionnant la sanctification en la crainte de Dieu.
2
Recevez-nous, nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons corrompu personne, nous n'avons pillé personne.
3
Je ne dis point ceci pour vous condamner : car je vous ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à mourir et à vivre ensemble.
4
J'ai une grande liberté envers vous, j'ai grand sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis plein de joie dans toute notre affliction.
5
Car après être venus en Macédoine, notre chair n'a eu aucun relâche, mais nous avons été affligés en toutes manières ; [ayant eu] des combats au dehors, et des craintes au dedans.
6
Mais Dieu qui console les abattus, nous a consolés par la venue de Tite.
7
Et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation qu'il a reçue de vous ; car il nous a raconté votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi ; de sorte que je m'en suis extrêmement réjoui.
8
Car bien que je vous aie attristés par mon Epître, je ne m'en repens point, quoique je m'en fusse [déjà] repenti, parce que je vois que si cette Epître vous a affligés, ce n'a été que pour peu de temps.
9
Je me réjouis [donc] maintenant, non de ce que vous avez été affligés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, de sorte que vous n'avez reçu aucun dommage de notre part.
10
Puisque la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, dont on ne se repent jamais ; mais la tristesse de ce monde produit la mort.
11
Car voici, cela même que vous avez été attristés selon Dieu, quel soin n'a-t-il pas produit en vous ? quelle satisfaction ? quelle indignation ? quelle crainte ? quel grand désir ? quel zèle ? quelle vengeance ? vous vous êtes montrés de toutes manières purs dans cette affaire.
12
Quoi que je vous aie donc écrit, ce n'a point été à cause de celui qui a commis la faute, ni à cause de celui envers qui elle a été commise, mais pour faire voir parmi vous le soin que j'ai de vous devant Dieu.
13
C'est pourquoi nous avons été consolés de ce que vous avez fait pour notre consolation ; mais nous nous sommes encore plus réjouis de la joie qu'a eu Tite, en ce que son esprit a été recréé par vous tous.
14
Parce que si en quelque chose je me suis glorifié de vous dans ce que je lui en [ai dit], je n'en ai point eu de confusion ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi ce dont je m'étais glorifié [de vous dans ce que j'en ai dit] à Tite, s'est trouvé être la vérité même.
15
C'est pourquoi quand il se souvient de l'obéissance de vous tous, et comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement ; son affection pour vous en est beaucoup plus grande.
16
Je me réjouis donc de ce qu'en toutes choses je me puis assurer de vous.
La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.
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