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2 Samuel 13

2S 13 (Darby)

1 Et après cela, Absalom, fils de David, ayant une sœur nommée Tamar était belle, il arriva qu'Amnon, fils de David, l'aima.
2 Et Amnon fut tourmenté jusqu'à en tomber malade, à cause de Tamar, sa sœur ; car elle était vierge, et il était trop difficile aux yeux d'Amnon de lui faire quoi que ce fût.
3 Et Amnon avait un ami, nommé Jonadab, fils de Shimha, frère de David ; et Jonadab était un homme très habile.
4 Et il lui dit : Pourquoi maigris-tu ainsi d'un matin à l'autre, toi, fils du roi ? Ne me le déclareras-tu pas ? Et Amnon lui dit : J'aime Tamar, sœur d'Absalom mon frère.
5 Et Jonadab lui dit : Couche-toi sur ton lit et fais le malade ; et ton père viendra te voir, et tu lui diras : Je te prie, que Tamar, ma sœur, vienne et qu'elle me donne à manger du pain, et qu'elle apprête devant mes yeux un mets, afin que je la voie, et que je le mange de sa main.
6 Et Amnon se coucha et fit le malade ; et le roi vint le voir, et Amnon dit au roi : Je te prie, que Tamar, ma sœur, vienne et prépare sous mes yeux deux beignets, et que je les mange de sa main.
7 Et David envoya vers Tamar dans la maison, disant : Va, je te prie, dans la maison d'Amnon, ton frère, et apprête-lui un mets.
8 Et Tamar alla dans la maison d'Amnon, son frère, et il était couché ; et elle prit de la pâte et la pétrit, et prépara sous ses yeux des beignets, et elle cuisit les beignets.
9 Et elle prit la poêle et les versa devant lui ; et il refusa de manger. Et Amnon dit : Faites sortir tout homme d'auprès de moi. Et tout homme sortit d'auprès de lui.
10 Et Amnon dit à Tamar : Apporte le mets dans la chambre intérieure, et je mangerai de ta main. Et Tamar prit les beignets qu'elle avait préparés, et les apporta à Amnon, son frère, dans la chambre.
11 Et elle les lui présenta à manger ; et il la saisit, et lui dit : Viens, couche avec moi, ma sœur.
12 Et elle lui dit : Non, mon frère, ne m'humilie pas ; car on ne fait point ainsi en Israël : ne fais pas cette infamie.
13 Et moi, où porterais-je ma honte ? Et toi, tu serais comme l'un des infâmes en Israël. Et maintenant, parle au roi, je te prie, car il ne me refusera point à toi.
14 Et il ne voulut pas écouter sa voix, et il fut plus fort qu'elle et l'humilia et coucha avec elle.
15 Et Amnon la haït d'une très grande haine, car la haine dont il la haït était plus grande que l'amour dont il l'avait aimée. Et Amnon lui dit : Lève-toi, va-t'en.
16 Et elle lui dit : Il n'y a pas de raison [pour cela] ; ce tort de me chasser est plus grand que l'autre que tu m'as fait. Mais il ne voulut pas l'écouter.
17 Et il appela son jeune homme qui le servait, et dit : Chassez donc cette [femme] dehors, de devant moi ; et ferme la porte au verrou après elle.
18 Et elle avait sur elle une tunique bigarrée ; car les filles du roi qui étaient vierges étaient ainsi habillées de robes. Et celui qui le servait la mit dehors, et ferma la porte après elle.
19 Et Tamar prit de la poussière [et la mit] sur sa tête, et déchira la tunique bigarrée qu'elle avait sur elle, et elle mit sa main sur sa tête, et s'en alla, marchant et criant.
20 Et Absalom, son frère, lui dit : Est-ce que ton frère Amnon a été avec toi ? Et maintenant, ma sœur, garde le silence : il est ton frère ; ne prends pas cette chose à cœur. Et Tamar demeura désolée dans la maison d'Absalom, son frère.
21 Et le roi David entendit parler de toutes ces choses, et il en fut très irrité.
22 Et Absalom ne parla à Amnon, ni en mal, ni en bien, car Absalom haïssait Amnon, parce qu'il avait humilié Tamar, sa sœur.
23 Et il arriva, après deux années entières, qu'Absalom avait les tondeurs à Baal-Hatsor, qui est près d'Éphraïm ; * et Absalom invita tous les fils du roi.
24 Et Absalom vint vers le roi, et dit : Tu vois que* ton serviteur a les tondeurs : je te prie, que le roi et ses serviteurs aillent avec ton serviteur.
25 Et le roi dit à Absalom : Non, mon fils, nous n'irons pas tous, et nous ne te serons pas à charge. Et il le pressa, mais il ne voulut pas aller ; et il le bénit.
26 Et Absalom dit : Si [tu ne viens] pas, que mon frère Amnon, je te prie, vienne avec nous. Et le roi lui dit : Pourquoi irait-il avec toi ?
27 Et Absalom le pressa, et il envoya avec lui Amnon et tous les fils du roi.
28 Et Absalom commanda à ses serviteurs*, disant : Faites attention, je vous prie, quand le cœur d'Amnon sera gai par le vin, et que je vous dirai : Frappez Amnon, alors tuez-le, ne craignez point ; n'est-ce pas moi qui vous l'ai commandé ? Fortifiez-vous, et soyez vaillants !
29 Et les serviteurs* d'Absalom firent à Amnon comme Absalom l'avait commandé ; et tous les fils du roi se levèrent, et montèrent chacun sur son mulet et s'enfuirent.
30 Et il arriva, comme ils étaient en chemin, que le bruit en vint à David ; on disait : Absalom a frappé tous les fils du roi, et il n'en reste pas un seul.
31 Et le roi se leva, et déchira ses vêtements, et se coucha par terre ; et tous ses serviteurs étaient là, les vêtements déchirés.
32 Et Jonadab, fils de Shimha, frère de David, prit la parole et dit : Que mon seigneur ne pense pas qu'on ait tué tous les jeunes hommes, fils du roi, car Amnon seul est mort ; car cela a eu lieu par l'ordre d'Absalom, qu'il avait arrêté dès le jour qu'[Amnon] humilia Tamar, sa sœur.
33 Et maintenant, que le roi, mon seigneur, ne prenne pas ceci à cœur, disant : Tous les fils du roi sont morts ; car Amnon seul est mort.
34 Et Absalom s'enfuit. Et le jeune homme qui était en sentinelle leva ses yeux et regarda ; et voici, un grand peuple venait par le chemin qui était derrière lui*, du côté de la montagne.
35 Et Jonadab dit au roi : Voici les fils du roi qui viennent ; selon la parole de ton serviteur, ainsi il en est arrivé.
36 Et comme il achevait de parler, voici, les fils du roi arrivèrent, et ils élevèrent leur voix et pleurèrent ; et le roi aussi, et tous ses serviteurs pleurèrent très amèrement.
37 Et Absalom s'enfuit, et s'en alla vers Talmaï, fils d'Ammihud, roi de Gueshur ; et [David] menait deuil tous les jours sur son fils.
38 Ainsi Absalom s'enfuit, et il vint à Gueshur et fut là trois ans ;
39 et le roi David languissait d'aller vers Absalom, car il était consolé à l'égard d'Amnon, parce qu'il était mort.

2S 13 (King James)

1 And it came to pass after this, that Absalom the son of David had a fair sister, whose name was Tamar; and Amnon the son of David loved her.
2 And Amnon was so vexed, that he fell sick for his sister Tamar; for she was a virgin; and Amnon thought it hard for him to do anything to her.
3 But Amnon had a friend, whose name was Jonadab, the son of Shimeah David's brother: and Jonadab was a very subtil man.
4 And he said unto him, Why art thou, being the king's son, lean from day to day? wilt thou not tell me? And Amnon said unto him, I love Tamar, my brother Absalom's sister.
5 And Jonadab said unto him, Lay thee down on thy bed, and make thyself sick: and when thy father cometh to see thee, say unto him, I pray thee, let my sister Tamar come, and give me meat, and dress the meat in my sight, that I may see it, and eat it at her hand.
6 So Amnon lay down, and made himself sick: and when the king was come to see him, Amnon said unto the king, I pray thee, let Tamar my sister come, and make me a couple of cakes in my sight, that I may eat at her hand.
7 Then David sent home to Tamar, saying, Go now to thy brother Amnon's house, and dress him meat.
8 So Tamar went to her brother Amnon's house; and he was laid down. And she took flour, and kneaded it, and made cakes in his sight, and did bake the cakes.
9 And she took a pan, and poured them out before him; but he refused to eat. And Amnon said, Have out all men from me. And they went out every man from him.
10 And Amnon said unto Tamar, Bring the meat into the chamber, that I may eat of thine hand. And Tamar took the cakes which she had made, and brought them into the chamber to Amnon her brother.
11 And when she had brought them unto him to eat, he took hold of her, and said unto her, Come lie with me, my sister.
12 And she answered him, Nay, my brother, do not force me; for no such thing ought to be done in Israel: do not thou this folly.
13 And I, whither shall I cause my shame to go? and as for thee, thou shalt be as one of the fools in Israel. Now therefore, I pray thee, speak unto the king; for he will not withhold me from thee.
14 Howbeit he would not hearken unto her voice: but, being stronger than she, forced her, and lay with her.
15 Then Amnon hated her exceedingly; so that the hatred wherewith he hated her was greater than the love wherewith he had loved her. And Amnon said unto her, Arise, be gone.
16 And she said unto him, There is no cause: this evil in sending me away is greater than the other that thou didst unto me. But he would not hearken unto her.
17 Then he called his servant that ministered unto him, and said, Put now this woman out from me, and bolt the door after her.
18 And she had a garment of divers colours upon her: for with such robes were the king's daughters that were virgins apparelled. Then his servant brought her out, and bolted the door after her.
19 And Tamar put ashes on her head, and rent her garment of divers colours that was on her, and laid her hand on her head, and went on crying.
20 And Absalom her brother said unto her, Hath Amnon thy brother been with thee? but hold now thy peace, my sister: he is thy brother; regard not this thing. So Tamar remained desolate in her brother Absalom's house.
21 But when king David heard of all these things, he was very wroth.
22 And Absalom spake unto his brother Amnon neither good nor bad: for Absalom hated Amnon, because he had forced his sister Tamar.
23 And it came to pass after two full years, that Absalom had sheepshearers in Baalhazor, which is beside Ephraim: and Absalom invited all the king's sons.
24 And Absalom came to the king, and said, Behold now, thy servant hath sheepshearers; let the king, I beseech thee, and his servants go with thy servant.
25 And the king said to Absalom, Nay, my son, let us not all now go, lest we be chargeable unto thee. And he pressed him: howbeit he would not go, but blessed him.
26 Then said Absalom, If not, I pray thee, let my brother Amnon go with us. And the king said unto him, Why should he go with thee?
27 But Absalom pressed him, that he let Amnon and all the king's sons go with him.
28 Now Absalom had commanded his servants, saying, Mark ye now when Amnon's heart is merry with wine, and when I say unto you, Smite Amnon; then kill him, fear not: have not I commanded you? be courageous, and be valiant.
29 And the servants of Absalom did unto Amnon as Absalom had commanded. Then all the king's sons arose, and every man gat him up upon his mule, and fled.
30 And it came to pass, while they were in the way, that tidings came to David, saying, Absalom hath slain all the king's sons, and there is not one of them left.
31 Then the king arose, and tare his garments, and lay on the earth; and all his servants stood by with their clothes rent.
32 And Jonadab, the son of Shimeah David's brother, answered and said, Let not my lord suppose that they have slain all the young men the king's sons; for Amnon only is dead: for by the appointment of Absalom this hath been determined from the day that he forced his sister Tamar.
33 Now therefore let not my lord the king take the thing to his heart, to think that all the king's sons are dead: for Amnon only is dead.
34 But Absalom fled. And the young man that kept the watch lifted up his eyes, and looked, and, behold, there came much people by the way of the hill side behind him.
35 And Jonadab said unto the king, Behold, the king's sons come: as thy servant said, so it is.
36 And it came to pass, as soon as he had made an end of speaking, that, behold, the king's sons came, and lifted up their voice and wept: and the king also and all his servants wept very sore.
37 But Absalom fled, and went to Talmai, the son of Ammihud, king of Geshur. And David mourned for his son every day.
38 So Absalom fled, and went to Geshur, and was there three years.
39 And the soul of king David longed to go forth unto Absalom: for he was comforted concerning Amnon, seeing he was dead.

2S 13 (Codex W. Leningrad)

1 וַיְהִ֣י אַֽחֲרֵי־ כֵ֗ן וּלְאַבְשָׁל֧וֹם בֶּן־ דָּוִ֛ד אָח֥וֹת יָפָ֖ה וּשְׁמָ֣הּ תָּמָ֑ר וַיֶּאֱהָבֶ֖הָ אַמְנ֥וֹן בֶּן־ דָּוִֽד׃
2 וַיֵּ֨צֶר לְאַמְנ֜וֹן לְהִתְחַלּ֗וֹת בַּֽעֲבוּר֙ תָּמָ֣ר אֲחֹת֔וֹ כִּ֥י בְתוּלָ֖ה הִ֑יא וַיִּפָּלֵא֙ בְּעֵינֵ֣י אַמְנ֔וֹן לַעֲשׂ֥וֹת לָ֖הּ מְאֽוּמָה׃
3 וּלְאַמְנ֣וֹן רֵ֗עַ וּשְׁמוֹ֙ יֽוֹנָדָ֔ב בֶּן־ שִׁמְעָ֖ה אֲחִ֣י דָוִ֑ד וְי֣וֹנָדָ֔ב אִ֥ישׁ חָכָ֖ם מְאֹֽד׃
4 וַיֹּ֣אמֶר ל֗וֹ מַדּ֣וּעַ אַ֠תָּה כָּ֣כָה דַּ֤ל בֶּן־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ בַּבֹּ֣קֶר בַּבֹּ֔קֶר הֲל֖וֹא תַּגִּ֣יד לִ֑י וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ אַמְנ֔וֹן אֶת־ תָּמָ֗ר אֲח֛וֹת אַבְשָׁלֹ֥ם אָחִ֖י אֲנִ֥י אֹהֵֽב׃
5 וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ יְה֣וֹנָדָ֔ב שְׁכַ֥ב עַל־ מִשְׁכָּבְךָ֖ וְהִתְחָ֑ל וּבָ֧א אָבִ֣יךָ לִרְאוֹתֶ֗ךָ וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֡יו תָּ֣בֹא נָא֩ תָמָ֨ר אֲחוֹתִ֜י וְתַבְרֵ֣נִי לֶ֗חֶם וְעָשְׂתָ֤ה לְעֵינַי֙ אֶת־ הַבִּרְיָ֔ה לְמַ֙עַן֙ אֲשֶׁ֣ר אֶרְאֶ֔ה וְאָכַלְתִּ֖י מִיָּדָֽהּ׃
6 וַיִּשְׁכַּ֥ב אַמְנ֖וֹן וַיִּתְחָ֑ל וַיָּבֹ֨א הַמֶּ֜לֶךְ לִרְאֹת֗וֹ וַיֹּ֨אמֶר אַמְנ֤וֹן אֶל־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ תָּֽבוֹא־ נָ֞א תָּמָ֣ר אֲחֹתִ֗י וּתְלַבֵּ֤ב לְעֵינַי֙ שְׁתֵּ֣י לְבִב֔וֹת וְאֶבְרֶ֖ה מִיָּדָֽהּ׃
7 וַיִּשְׁלַ֥ח דָּוִ֛ד אֶל־ תָּמָ֖ר הַבַּ֣יְתָה לֵאמֹ֑ר לְכִ֣י נָ֗א בֵּ֚ית אַמְנ֣וֹן אָחִ֔יךְ וַעֲשִׂי־ ל֖וֹ הַבִּרְיָֽה׃
8 וַתֵּ֣לֶךְ תָּמָ֗ר בֵּ֛ית אַמְנ֥וֹן אָחִ֖יהָ וְה֣וּא שֹׁכֵ֑ב וַתִּקַּ֨ח אֶת־ הַבָּצֵ֤ק וַתְּלַבֵּ֣ב לְעֵינָ֔יו וַתְּבַשֵּׁ֖ל אֶת־ הַלְּבִבֽוֹת׃
9 וַתִּקַּ֤ח אֶת־ הַמַּשְׂרֵת֙ וַתִּצֹ֣ק לְפָנָ֔יו וַיְמָאֵ֖ן לֶאֱכ֑וֹל וַיֹּ֣אמֶר אַמְנ֗וֹן הוֹצִ֤יאוּ כָל־ אִישׁ֙ מֵֽעָלַ֔י וַיֵּצְא֥וּ כָל־ אִ֖ישׁ מֵעָלָֽיו׃
10 וַיֹּ֨אמֶר אַמְנ֜וֹן אֶל־ תָּמָ֗ר הָבִ֤יאִי הַבִּרְיָה֙ הַחֶ֔דֶר וְאֶבְרֶ֖ה מִיָּדֵ֑ךְ וַתִּקַּ֣ח תָּמָ֗ר אֶת־ הַלְּבִבוֹת֙ אֲשֶׁ֣ר עָשָׂ֔תָה וַתָּבֵ֛א לְאַמְנ֥וֹן אָחִ֖יהָ הֶחָֽדְרָה׃
11 וַתַּגֵּ֥שׁ אֵלָ֖יו לֶֽאֱכֹ֑ל וַיַּֽחֲזֶק־ בָּהּ֙ וַיֹּ֣אמֶר לָ֔הּ בּ֛וֹאִי שִׁכְבִ֥י עִמִּ֖י אֲחוֹתִֽי׃
12 וַתֹּ֣אמֶר ל֗וֹ אַל־ אָחִי֙ אַל־ תְּעַנֵּ֔נִי כִּ֛י לֹא־ יֵֽעָשֶׂ֥ה כֵ֖ן בְּיִשְׂרָאֵ֑ל אַֽל־ תַּעֲשֵׂ֖ה אֶת־ הַנְּבָלָ֥ה הַזֹּֽאת׃
13 וַאֲנִ֗י אָ֤נָה אוֹלִיךְ֙ אֶת־ חֶרְפָּתִ֔י וְאַתָּ֗ה תִּהְיֶ֛ה כְּאַחַ֥ד הַנְּבָלִ֖ים בְּיִשְׂרָאֵ֑ל וְעַתָּה֙ דַּבֶּר־ נָ֣א אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ כִּ֛י לֹ֥א יִמְנָעֵ֖נִי מִמֶּֽךָּ׃
14 וְלֹ֥א אָבָ֖ה לִשְׁמֹ֣עַ בְּקוֹלָ֑הּ וַיֶּחֱזַ֤ק מִמֶּ֙נָּה֙ וַיְעַנֶּ֔הָ וַיִּשְׁכַּ֖ב אֹתָֽהּ׃
15 וַיִּשְׂנָאֶ֣הָ אַמְנ֗וֹן שִׂנְאָה֙ גְּדוֹלָ֣ה מְאֹ֔ד כִּ֣י גְדוֹלָ֗ה הַשִּׂנְאָה֙ אֲשֶׁ֣ר שְׂנֵאָ֔הּ מֵאַהֲבָ֖ה אֲשֶׁ֣ר אֲהֵבָ֑הּ וַֽיֹּאמֶר־ לָ֥הּ אַמְנ֖וֹן ק֥וּמִי לֵֽכִי׃
16 וַתֹּ֣אמֶר ל֗וֹ אַל־ אוֹדֹ֞ת הָרָעָ֤ה הַגְּדוֹלָה֙ הַזֹּ֔את מֵאַחֶ֛רֶת אֲשֶׁר־ עָשִׂ֥יתָ עִמִּ֖י לְשַׁלְּחֵ֑נִי וְלֹ֥א אָבָ֖ה לִשְׁמֹ֥עַֽ לָֽהּ׃
17 וַיִּקְרָ֗א אֶֽת־ נַעֲרוֹ֙ מְשָׁ֣רְת֔וֹ וַיֹּ֕אמֶר שִׁלְחוּ־ נָ֥א אֶת־ זֹ֛את מֵעָלַ֖י הַח֑וּצָה וּנְעֹ֥ל הַדֶּ֖לֶת אַחֲרֶֽיהָ׃
18 וְעָלֶ֙יהָ֙ כְּתֹ֣נֶת פַּסִּ֔ים כִּי֩ כֵ֨ן תִּלְבַּ֧שְׁןָ בְנוֹת־ הַמֶּ֛לֶךְ הַבְּתוּלֹ֖ת מְעִילִ֑ים וַיֹּצֵ֨א אוֹתָ֤הּ מְשָֽׁרְתוֹ֙ הַח֔וּץ וְנָעַ֥ל הַדֶּ֖לֶת אַחֲרֶֽיהָ׃
19 וַתִּקַּ֨ח תָּמָ֥ר אֵ֙פֶר֙ עַל־ רֹאשָׁ֔הּ וּכְתֹ֧נֶת הַפַּסִּ֛ים אֲשֶׁ֥ר עָלֶ֖יהָ קָרָ֑עָה וַתָּ֤שֶׂם יָדָהּ֙ עַל־ רֹאשָׁ֔הּ וַתֵּ֥לֶךְ הָל֖וֹךְ וְזָעָֽקָה׃
20 וַיֹּ֨אמֶר אֵלֶ֜יהָ אַבְשָׁל֣וֹם אָחִ֗יהָ הַאֲמִינ֣וֹן אָחִיךְ֮ הָיָ֣ה עִמָּךְ֒ וְעַתָּ֞ה אֲחוֹתִ֤י הַחֲרִ֙ישִׁי֙ אָחִ֣יךְ ה֔וּא אַל־ תָּשִׁ֥יתִי אֶת־ לִבֵּ֖ךְ לַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַתֵּ֤שֶׁב תָּמָר֙ וְשֹׁ֣מֵמָ֔ה בֵּ֖ית אַבְשָׁל֥וֹם אָחִֽיהָ׃
21 וְהַמֶּ֣לֶךְ דָּוִ֔ד שָׁמַ֕ע אֵ֥ת כָּל־ הַדְּבָרִ֖ים הָאֵ֑לֶּה וַיִּ֥חַר ל֖וֹ מְאֹֽד׃
22 וְלֹֽא־ דִבֶּ֧ר אַבְשָׁל֛וֹם עִם־ אַמְנ֖וֹן לְמֵרָ֣ע וְעַד־ ט֑וֹב כִּֽי־ שָׂנֵ֤א אַבְשָׁלוֹם֙ אֶת־ אַמְנ֔וֹן עַל־ דְּבַר֙ אֲשֶׁ֣ר עִנָּ֔ה אֵ֖ת תָּמָ֥ר אֲחֹתֽוֹ׃
23 וַֽיְהִי֙ לִשְׁנָתַ֣יִם יָמִ֔ים וַיִּהְי֤וּ גֹֽזְזִים֙ לְאַבְשָׁל֔וֹם בְּבַ֥עַל חָצ֖וֹר אֲשֶׁ֣ר עִם־ אֶפְרָ֑יִם וַיִּקְרָ֥א אַבְשָׁל֖וֹם לְכָל־ בְּנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃
24 וַיָּבֹ֤א אַבְשָׁלוֹם֙ אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ וַיֹּ֕אמֶר הִנֵּה־ נָ֥א גֹזְזִ֖ים לְעַבְדֶּ֑ךָ יֵֽלֶךְ־ נָ֥א הַמֶּ֛לֶךְ וַעֲבָדָ֖יו עִם־ עַבְדֶּֽךָ׃
25 וַיֹּ֨אמֶר הַמֶּ֜לֶךְ אֶל־ אַבְשָׁל֗וֹם אַל־ בְּנִי֙ אַל־ נָ֤א נֵלֵךְ֙ כֻּלָּ֔נוּ וְלֹ֥א נִכְבַּ֖ד עָלֶ֑יךָ וַיִּפְרָץ־ בּ֛וֹ וְלֹֽא־ אָבָ֥ה לָלֶ֖כֶת וַֽיְבָרֲכֵֽהוּ׃
26 וַיֹּ֙אמֶר֙ אַבְשָׁל֔וֹם וָלֹ֕א יֵֽלֶךְ־ נָ֥א אִתָּ֖נוּ אַמְנ֣וֹן אָחִ֑י וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ הַמֶּ֔לֶךְ לָ֥מָּה יֵלֵ֖ךְ עִמָּֽךְ׃
27 וַיִּפְרָץ־ בּ֖וֹ אַבְשָׁל֑וֹם וַיִּשְׁלַ֤ח אִתּוֹ֙ אֶת־ אַמְנ֔וֹן וְאֵ֖ת כָּל־ בְּנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃
28 וַיְצַו֩ אַבְשָׁל֨וֹם אֶת־ נְעָרָ֜יו לֵאמֹ֗ר רְא֣וּ נָ֠א כְּט֨וֹב לֵב־ אַמְנ֤וֹן בַּיַּ֙יִן֙ וְאָמַרְתִּ֣י אֲלֵיכֶ֔ם הַכּ֧וּ אֶת־ אַמְנ֛וֹן וַהֲמִתֶּ֥ם אֹת֖וֹ אַל־ תִּירָ֑אוּ הֲל֗וֹא כִּ֤י אָֽנֹכִי֙ צִוִּ֣יתִי אֶתְכֶ֔ם חִזְק֖וּ וִהְי֥וּ לִבְנֵי־ חָֽיִל׃
29 וַֽיַּעֲשׂ֞וּ נַעֲרֵ֤י אַבְשָׁלוֹם֙ לְאַמְנ֔וֹן כַּאֲשֶׁ֥ר צִוָּ֖ה אַבְשָׁל֑וֹם וַיָּקֻ֣מוּ ׀ כָּל־ בְּנֵ֣י הַמֶּ֗לֶךְ וַֽיִּרְכְּב֛וּ אִ֥ישׁ עַל־ פִּרְדּ֖וֹ וַיָּנֻֽסוּ׃
30 וַֽיְהִי֙ הֵ֣מָּה בַדֶּ֔רֶךְ וְהַשְּׁמֻעָ֣ה בָ֔אָה אֶל־ דָּוִ֖ד לֵאמֹ֑ר הִכָּ֤ה אַבְשָׁלוֹם֙ אֶת־ כָּל־ בְּנֵ֣י הַמֶּ֔לֶךְ וְלֹֽא־ נוֹתַ֥ר מֵהֶ֖ם אֶחָֽד׃
31 וַיָּ֧קָם הַמֶּ֛לֶךְ וַיִּקְרַ֥ע אֶת־ בְּגָדָ֖יו וַיִּשְׁכַּ֣ב אָ֑רְצָה וְכָל־ עֲבָדָ֥יו נִצָּבִ֖ים קְרֻעֵ֥י בְגָדִֽים׃
32 וַיַּ֡עַן יוֹנָדָ֣ב ׀ בֶּן־ שִׁמְעָ֨ה אֲחִֽי־ דָוִ֜ד וַיֹּ֗אמֶר אַל־ יֹאמַ֤ר אֲדֹנִי֙ אֵ֣ת כָּל־ הַנְּעָרִ֤ים בְּנֵֽי־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ הֵמִ֔יתוּ כִּֽי־ אַמְנ֥וֹן לְבַדּ֖וֹ מֵ֑ת כִּֽי־ עַל־ פִּ֤י אַבְשָׁלוֹם֙ הָיְתָ֣ה שׂוּמָ֔ה מִיּוֹם֙ עַנֹּת֔וֹ אֵ֖ת תָּמָ֥ר אֲחֹתֽוֹ׃
33 וְעַתָּ֡ה אַל־ יָשֵׂם֩ אֲדֹנִ֨י הַמֶּ֤לֶךְ אֶל־ לִבּוֹ֙ דָּבָ֣ר לֵאמֹ֔ר כָּל־ בְּנֵ֥י הַמֶּ֖לֶךְ מֵ֑תוּ כִּֽי־ אִם־ אַמְנ֥וֹן לְבַדּ֖וֹ מֵֽת׃
34 וַיִּבְרַ֖ח אַבְשָׁל֑וֹם וַיִּשָּׂ֞א הַנַּ֤עַר הַצֹּפֶה֙ אֶת־ וַיַּ֗רְא וְהִנֵּ֨ה עַם־ רַ֜ב הֹלְכִ֥ים מִדֶּ֛רֶךְ אַחֲרָ֖יו מִצַּ֥ד הָהָֽר׃
35 וַיֹּ֤אמֶר יֽוֹנָדָב֙ אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ הִנֵּ֥ה בְנֵֽי־ הַמֶּ֖לֶךְ בָּ֑אוּ כִּדְבַ֥ר עַבְדְּךָ֖ כֵּ֥ן הָיָֽה׃
36 וַיְהִ֣י ׀ כְּכַלֹּת֣וֹ לְדַבֵּ֗ר וְהִנֵּ֤ה בְנֵֽי־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ בָּ֔אוּ וַיִּשְׂא֥וּ קוֹלָ֖ם וַיִּבְכּ֑וּ וְגַם־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ וְכָל־ עֲבָדָ֔יו בָּכ֕וּ בְּכִ֖י גָּד֥וֹל מְאֹֽד׃
37 וְאַבְשָׁל֣וֹם בָּרַ֔ח וַיֵּ֛לֶךְ אֶל־ תַּלְמַ֥י בֶּן־ מֶ֣לֶךְ גְּשׁ֑וּר וַיִּתְאַבֵּ֥ל עַל־ בְּנ֖וֹ כָּל־ הַיָּמִֽים׃
38 וְאַבְשָׁל֥וֹם בָּרַ֖ח וַיֵּ֣לֶךְ גְּשׁ֑וּר וַיְהִי־ שָׁ֖ם שָׁלֹ֥שׁ שָׁנִֽים׃
39 וַתְּכַל֙ דָּוִ֣ד הַמֶּ֔לֶךְ לָצֵ֖את אֶל־ אַבְשָׁל֑וֹם כִּֽי־ נִחַ֥ם עַל־ אַמְנ֖וֹן כִּֽי־ מֵֽת׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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