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2 Samuel 13

2S 13 (Darby)

1 Et après cela, Absalom, fils de David, ayant une sœur nommée Tamar était belle, il arriva qu'Amnon, fils de David, l'aima.
2 Et Amnon fut tourmenté jusqu'à en tomber malade, à cause de Tamar, sa sœur ; car elle était vierge, et il était trop difficile aux yeux d'Amnon de lui faire quoi que ce fût.
3 Et Amnon avait un ami, nommé Jonadab, fils de Shimha, frère de David ; et Jonadab était un homme très habile.
4 Et il lui dit : Pourquoi maigris-tu ainsi d'un matin à l'autre, toi, fils du roi ? Ne me le déclareras-tu pas ? Et Amnon lui dit : J'aime Tamar, sœur d'Absalom mon frère.
5 Et Jonadab lui dit : Couche-toi sur ton lit et fais le malade ; et ton père viendra te voir, et tu lui diras : Je te prie, que Tamar, ma sœur, vienne et qu'elle me donne à manger du pain, et qu'elle apprête devant mes yeux un mets, afin que je la voie, et que je le mange de sa main.
6 Et Amnon se coucha et fit le malade ; et le roi vint le voir, et Amnon dit au roi : Je te prie, que Tamar, ma sœur, vienne et prépare sous mes yeux deux beignets, et que je les mange de sa main.
7 Et David envoya vers Tamar dans la maison, disant : Va, je te prie, dans la maison d'Amnon, ton frère, et apprête-lui un mets.
8 Et Tamar alla dans la maison d'Amnon, son frère, et il était couché ; et elle prit de la pâte et la pétrit, et prépara sous ses yeux des beignets, et elle cuisit les beignets.
9 Et elle prit la poêle et les versa devant lui ; et il refusa de manger. Et Amnon dit : Faites sortir tout homme d'auprès de moi. Et tout homme sortit d'auprès de lui.
10 Et Amnon dit à Tamar : Apporte le mets dans la chambre intérieure, et je mangerai de ta main. Et Tamar prit les beignets qu'elle avait préparés, et les apporta à Amnon, son frère, dans la chambre.
11 Et elle les lui présenta à manger ; et il la saisit, et lui dit : Viens, couche avec moi, ma sœur.
12 Et elle lui dit : Non, mon frère, ne m'humilie pas ; car on ne fait point ainsi en Israël : ne fais pas cette infamie.
13 Et moi, où porterais-je ma honte ? Et toi, tu serais comme l'un des infâmes en Israël. Et maintenant, parle au roi, je te prie, car il ne me refusera point à toi.
14 Et il ne voulut pas écouter sa voix, et il fut plus fort qu'elle et l'humilia et coucha avec elle.
15 Et Amnon la haït d'une très grande haine, car la haine dont il la haït était plus grande que l'amour dont il l'avait aimée. Et Amnon lui dit : Lève-toi, va-t'en.
16 Et elle lui dit : Il n'y a pas de raison [pour cela] ; ce tort de me chasser est plus grand que l'autre que tu m'as fait. Mais il ne voulut pas l'écouter.
17 Et il appela son jeune homme qui le servait, et dit : Chassez donc cette [femme] dehors, de devant moi ; et ferme la porte au verrou après elle.
18 Et elle avait sur elle une tunique bigarrée ; car les filles du roi qui étaient vierges étaient ainsi habillées de robes. Et celui qui le servait la mit dehors, et ferma la porte après elle.
19 Et Tamar prit de la poussière [et la mit] sur sa tête, et déchira la tunique bigarrée qu'elle avait sur elle, et elle mit sa main sur sa tête, et s'en alla, marchant et criant.
20 Et Absalom, son frère, lui dit : Est-ce que ton frère Amnon a été avec toi ? Et maintenant, ma sœur, garde le silence : il est ton frère ; ne prends pas cette chose à cœur. Et Tamar demeura désolée dans la maison d'Absalom, son frère.
21 Et le roi David entendit parler de toutes ces choses, et il en fut très irrité.
22 Et Absalom ne parla à Amnon, ni en mal, ni en bien, car Absalom haïssait Amnon, parce qu'il avait humilié Tamar, sa sœur.
23 Et il arriva, après deux années entières, qu'Absalom avait les tondeurs à Baal-Hatsor, qui est près d'Éphraïm ; * et Absalom invita tous les fils du roi.
24 Et Absalom vint vers le roi, et dit : Tu vois que* ton serviteur a les tondeurs : je te prie, que le roi et ses serviteurs aillent avec ton serviteur.
25 Et le roi dit à Absalom : Non, mon fils, nous n'irons pas tous, et nous ne te serons pas à charge. Et il le pressa, mais il ne voulut pas aller ; et il le bénit.
26 Et Absalom dit : Si [tu ne viens] pas, que mon frère Amnon, je te prie, vienne avec nous. Et le roi lui dit : Pourquoi irait-il avec toi ?
27 Et Absalom le pressa, et il envoya avec lui Amnon et tous les fils du roi.
28 Et Absalom commanda à ses serviteurs*, disant : Faites attention, je vous prie, quand le cœur d'Amnon sera gai par le vin, et que je vous dirai : Frappez Amnon, alors tuez-le, ne craignez point ; n'est-ce pas moi qui vous l'ai commandé ? Fortifiez-vous, et soyez vaillants !
29 Et les serviteurs* d'Absalom firent à Amnon comme Absalom l'avait commandé ; et tous les fils du roi se levèrent, et montèrent chacun sur son mulet et s'enfuirent.
30 Et il arriva, comme ils étaient en chemin, que le bruit en vint à David ; on disait : Absalom a frappé tous les fils du roi, et il n'en reste pas un seul.
31 Et le roi se leva, et déchira ses vêtements, et se coucha par terre ; et tous ses serviteurs étaient là, les vêtements déchirés.
32 Et Jonadab, fils de Shimha, frère de David, prit la parole et dit : Que mon seigneur ne pense pas qu'on ait tué tous les jeunes hommes, fils du roi, car Amnon seul est mort ; car cela a eu lieu par l'ordre d'Absalom, qu'il avait arrêté dès le jour qu'[Amnon] humilia Tamar, sa sœur.
33 Et maintenant, que le roi, mon seigneur, ne prenne pas ceci à cœur, disant : Tous les fils du roi sont morts ; car Amnon seul est mort.
34 Et Absalom s'enfuit. Et le jeune homme qui était en sentinelle leva ses yeux et regarda ; et voici, un grand peuple venait par le chemin qui était derrière lui*, du côté de la montagne.
35 Et Jonadab dit au roi : Voici les fils du roi qui viennent ; selon la parole de ton serviteur, ainsi il en est arrivé.
36 Et comme il achevait de parler, voici, les fils du roi arrivèrent, et ils élevèrent leur voix et pleurèrent ; et le roi aussi, et tous ses serviteurs pleurèrent très amèrement.
37 Et Absalom s'enfuit, et s'en alla vers Talmaï, fils d'Ammihud, roi de Gueshur ; et [David] menait deuil tous les jours sur son fils.
38 Ainsi Absalom s'enfuit, et il vint à Gueshur et fut là trois ans ;
39 et le roi David languissait d'aller vers Absalom, car il était consolé à l'égard d'Amnon, parce qu'il était mort.

2S 13 (Martin)

Histoire d'Amnon et de Tamar sa sœur. Absalom.

1 Or il arriva après cela qu'Absalom, fils de David, ayant une soeur qui était belle, et qui se nommait Tamar, Amnon fils de David, l'aima.
2 Et il fut si tourmenté de [cette passion], qu'il tomba malade pour l'amour de Tamar sa sœur, car elle était vierge ; et parce qu'il semblait trop difficile à Amnon de rien obtenir d'elle.
3 Or Amnon avait un intime ami nommé Jonadab, fils de Simha frère de David ; et Jonadab était un homme fort rusé.
4 Et il dit à [Amnon] : Fils du Roi, pourquoi [deviens-tu] ainsi exténué de jour en jour ? ne me le déclareras-tu pas ? Amnon lui dit : J'aime Tamar soeur de mon frère Absalom.
5 Alors Jonadab lui dit : Couche-toi dans ton lit, et fais le malade ; et quand ton père te viendra voir, tu lui diras : Je te prie que ma soeur Tamar vienne, afin qu'elle me fasse manger, en apprêtant devant moi quelque chose d'appétit, [et] que voyant ce qu'elle aura apprêté, je le mange de sa main.
6 Amnon donc se coucha, et fit le malade ; et quand le Roi le vint voir, il lui dit : Je te prie que ma soeur Tamar vienne et fasse deux beignets devant moi, et que je les mange de sa main.
7 David donc envoya vers Tamar en la maison [et lui fit dire] : Va-t'en maintenant en la maison de ton frère Amnon, et apprête-lui quelque chose d'appétit.
8 Et Tamar s'en alla en la maison de son frère Amnon, qui était couché ; et elle prit de la pâte, et la pétrit, et en fit devant lui des beignets, et les cuisit.
9 Puis elle prit la poêle, et les versa devant lui, mais Amnon refusa d'en manger ; et dit : Faites retirer tous ceux qui sont auprès de moi : et chacun se retira.
10 Alors Amnon dit à Tamar : Apporte-moi cette viande dans le cabinet, et que j'en mange de ta main. Et Tamar prit les beignets qu'elle avait faits, et les apporta à Amnon son frère dans le cabinet.
11 Et elle les lui présenta, afin qu'il en mangeât ; mais il se saisit d'elle et lui dit : Viens, couche avec moi, ma soeur.
12 Et elle lui répondit : Non, mon frère, ne me viole point ; car cela ne se fait point en Israël ; ne fais point cette infamie.
13 Et moi, que deviendrais-je avec mon opprobre ? et toi, tu passerais pour un insensé en Israël. Maintenant donc parles-en, je te prie, au Roi, et il n'empêchera point que tu ne m'aies pour femme.
14 Mais il ne voulut point l'écouter ; et il fut plus fort qu'elle, et la viola, et coucha avec elle.
15 Après cela, Amnon la haït d'une grande haine, en sorte que la haine qu'il lui portait, était plus grande que l'amour qu'il avait eu pour elle ; ainsi Amnon lui dit : Lève-toi, va-t'en.
16 Et elle lui répondit : Tu n'as aucun sujet de me faire ce mal, que de me chasser ; [ce mal] est plus grand que l'autre que tu m'as fait ; mais il ne voulut point l'écouter.
17 Il appela donc le garçon qui le servait, et lui dit : Qu'on chasse maintenant celle-ci d'auprès de moi, [qu'on la mette] dehors, et qu'on ferme la porte après elle.
18 Or elle était habillée d'une robe bigarrée ; car les filles du Roi, qui étaient [encore] vierges, étaient ainsi habillées. Celui donc qui le servait la mit dehors, et ferma la porte après elle.
19 Alors Tamar prit de la cendre sur sa tête, et déchira la robe bigarrée qu'elle avait sur elle, et mit la main sur sa tête, et s'en allait en criant.
20 Et son frère Absalom lui dit : Ton frère Amnon n'a-t-il pas été avec toi ? Mais maintenant, ma soeur, tais-toi, il est ton frère ; ne prends point ceci à coeur. Ainsi Tamar demeura toute désolée dans la maison d'Absalom son frère.
21 Quand le Roi David eut appris toutes ces choses, il fut fort irrité.
22 Or Absalom ne parlait ni en bien ni en mal à Amnon, parce qu'Absalom haïssait Amnon, à cause qu'il avait violé Tamar sa soeur.
23 Et il arriva au bout de deux ans entiers, qu'Absalom ayant les tondeurs à Bahal-hatsor, qui était près d'Ephraïm, il invita tous les fils du Roi.
24 Et Absalom vint vers le Roi, et lui dit : Voici, ton serviteur a maintenant les tondeurs ; je te prie donc que le Roi et ses serviteurs viennent avec ton serviteur.
25 Mais le Roi dit à Absalom : Non, mon fils, je te prie que nous n'y allions point tous, afin que nous ne te soyons point à charge ; et quoiqu'il le pressât fort, cependant il n'y voulut point aller ; mais il le bénit.
26 Et Absalom dit : Si tu ne viens point, je te prie que mon frère Amnon vienne avec nous. Et le Roi lui répondit : Pourquoi irait-il avec toi ?
27 Et Absalom le pressa tant, qu'il laissa aller Amnon, et tous les fils du Roi avec lui.
28 Or Absalom avait commandé à ses serviteurs, en disant : Prenez bien garde, je vous prie, quand le coeur d'Amnon sera gai de vin, et que je vous dirai : Frappez Amnon, tuez-le ; ne craignez point ; n'est-ce pas moi qui vous l'aurai commandé ? Fortifiez-vous, et portez-vous en vaillants hommes.
29 Et les serviteurs d'Absalom firent à Amnon comme Absalom avait commandé, puis tous les fils du Roi se levèrent, et montèrent chacun sur sa mule, et s'enfuirent.
30 Et il arriva qu'étant encore en chemin, le bruit vint à David qu'Absalom avait tué tous les fils du Roi, et qu'il n'en était pas resté un seul d'entr'eux.
31 Alors le Roi se leva, et déchira ses vêtements, et se coucha par terre ; tous ses serviteurs aussi étaient là avec leurs vêtements déchirés.
32 Et Jonadab fils de Simha, frère de David, prit la parole, et dit : Que mon Seigneur ne dise point qu'on a tué tous les jeunes hommes fils du Roi, car Amnon seul est mort ; parce que ce qu'Absalom s'était proposé dès le jour qu'Amnon viola Tamar sa soeur, a été exécuté selon son commandement.
33 Maintenant donc que le Roi mon Seigneur ne mette point ceci dans son coeur, en disant que tous les fils du Roi sont morts ; car Amnon seul est mort.
34 Or Absalom s'enfuit, mais celui qui était en sentinelle levant les yeux, regarda ; et voici, un grand peuple venait par le chemin de derrière lui, à côté de la montagne.
35 Et Jonadab dit au Roi : Voici les fils du Roi qui viennent ; la chose est arrivée comme ton serviteur a dit.
36 Or aussitôt qu'il eut achevé de parler, voici on vit arriver les fils du Roi, qui élevèrent leur voix, et pleurèrent ; le Roi aussi et tous ses serviteurs pleurèrent beaucoup.
37 Mais Absalom s'enfuit, et se retira vers Talmaï, fils de Hammihud Roi de Guesur : et [David] pleurait tous les jours sur son fils.
38 Quand Absalom se fut enfui, et qu'il fut venu à Guesur, il demeura là trois ans.
39 Puis il prit envie au Roi David d'aller vers Absalom, parce qu'il était consolé de la mort d'Amnon.

2S 13 (Vulgate)

1 Factum est autem post hæc ut Absalom filii David sororem speciosissimam, vocabulo Thamar, adamaret Amnon filius David,
2 et deperiret eam valde, ita ut propter amorem ejus ægrotaret : quia cum esset virgo, difficile ei videbatur ut quippiam inhoneste ageret cum ea.
3 Erat autem Amnon amicus nomine Jonadab, filius Semmaa fratris David, vir prudens valde.
4 Qui dixit ad eum : Quare sic attenuaris macie, fili regis, per singulos dies ? cur non indicas mihi ? Dixitque ei Amnon : Thamar sororem fratris mei Absalom amo.
5 Cui respondit Jonadab : Cuba super lectum tuum, et languorem simula : cumque venerit pater tuus ut visitet te, dic ei : Veniat, oro, Thamar soror mea, ut det mihi cibum, et faciat pulmentum, ut comedam de manu ejus.
6 Accubuit itaque Amnon, et quasi ægrotare cœpit : cumque venisset rex ad visitandum eum, ait Amnon ad regem : Veniat, obsecro, Thamar soror mea, ut faciat in oculis meis duas sorbitiunculas, et cibum capiam de manu ejus.
7 Misit ergo David ad Thamar domum, dicens : Veni in domum Amnon fratris tui, et fac ei pulmentum.
8 Venitque Thamar in domum Amnon fratris sui : ille autem jacebat. Quæ tollens farinam commiscuit, et liquefaciens, in oculis ejus coxit sorbitiunculas.
9 Tollensque quod coxerat, effudit, et posuit coram eo, et noluit comedere : dixitque Amnon : Ejicite universos a me. Cumque ejecissent omnes,
10 dixit Amnon ad Thamar : Infer cibum in conclave, ut vescar de manu tua. Tulit ergo Thamar sorbitiunculas quas fecerat, et intulit ad Amnon fratrem suum in conclave.
11 Cumque obtulisset ei cibum, apprehendit eam, et ait : Veni, cuba mecum, soror mea.
12 Quæ respondit ei : Noli frater mi, noli opprimere me : neque enim hoc fas est in Israël : noli facere stultitiam hanc.
13 Ego enim ferre non potero opprobrium meum, et tu eris quasi unus de insipientibus in Israël : quin potius loquere ad regem, et non negabit me tibi.
14 Noluit autem acquiescere precibus ejus, sed prævalens viribus oppressit eam, et cubavit cum ea.
15 Et exosam eam habuit Amnon odio magno nimis : ita ut majus esset odium quo oderat eam, amore quo ante dilexerat. Dixitque ei Amnon : Surge, et vade.
16 Quæ respondit ei : Majus est hoc malum quod nunc agis adversum me, quam quod ante fecisti, expellens me. Et noluit audire eam :
17 sed vocato puero qui ministrabat ei, dixit : Ejice hanc a me foras, et claude ostium post eam.
18 Quæ induta erat talari tunica : hujuscemodi enim filiæ regis virgines vestibus utebantur. Ejecit itaque eam minister illius foras : clausitque fores post eam.
19 Quæ aspergens cinerem capiti suo, scissa talari tunica, impositisque manibus super caput suum, ibat ingrediens, et clamans.
20 Dixit autem ei Absalom frater suus : Numquid Amnon frater tuus concubuit tecum ? sed nunc soror, tace : frater tuus est : neque affligas cor tuum pro hac re. Mansit itaque Thamar contabescens in domo Absalom fratris sui.
21 Cum autem audisset rex David verba hæc, contristatus est valde : et noluit contristare spiritum Amnon filii sui, quoniam diligebat eum, quia primogenitus erat ei.
22 Porro non est locutus Absalom ad Amnon nec malum nec bonum : oderat enim Absalom Amnon, eo quod violasset Thamar sororem suam.
23 Factum est autem post tempus biennii ut tonderentur oves Absalom in Baalhasor, quæ est juxta Ephraim : et vocavit Absalom omnes filios regis,
24 venitque ad regem, et ait ad eum : Ecce tondentur oves servi tui : veniat, oro, rex cum servis suis ad servum suum.
25 Dixitque rex ad Absalom : Noli fili mi, noli rogare ut veniamus omnes et gravemus te. Cum autem cogeret eum, et noluisset ire, benedixit ei.
26 Et ait Absalom : Si non vis venire, veniat, obsecro, nobiscum saltem Amnon frater meus. Dixitque ad eum rex : Non est necesse ut vadat tecum.
27 Coëgit itaque Absalom eum, et dimisit cum eo Amnon et universos filios regis. Feceratque Absalom convivium quasi convivium regis.
28 Præceperat autem Absalom pueris suis, dicens : Observate cum temulentus fuerit Amnon vino, et dixero vobis : Percutite eum, et interficite : nolite timere : ego enim sum qui præcipio vobis : roboramini, et estote viri fortes.
29 Fecerunt ergo pueri Absalom adversum Amnon sicut præceperat eis Absalom. Surgentesque omnes filii regis ascenderunt singuli mulas suas, et fugerunt.
30 Cumque adhuc pergerent in itinere, fama pervenit ad David, dicens : Percussit Absalom omnes filios regis, et non remansit ex eis saltem unus.
31 Surrexit itaque rex, et scidit vestimenta sua, et cecidit super terram : et omnes servi illius qui assistebant ei, sciderunt vestimenta sua.
32 Respondens autem Jonadab filius Semmaa fratris David, dixit : Ne æstimet dominus meus rex quod omnes pueri filii regis occisi sint : Amnon solus mortuus est, quoniam in ore Absalom erat positus ex die qua oppressit Thamar sororem ejus.
33 Nunc ergo ne ponat dominus meus rex super cor suum verbum istud, dicens : Omnes filii regis occisi sunt : quoniam Amnon solus mortuus est.
34 Fugit autem Absalom. Et elevavit puer speculator oculos suos, et aspexit : et ecce populus multus veniebat per iter devium ex latere montis.
35 Dixit autem Jonadab ad regem : Ecce filii regis adsunt : juxta verbum servi tui, sic factum est.
36 Cumque cessasset loqui, apparuerunt et filii regis : et intrantes levaverunt vocem suam, et fleverunt : sed et rex et omnes servi ejus fleverunt ploratu magno nimis.
37 Porro Absalom fugiens abiit ad Tholomai filium Ammiud regem Gessur. Luxit ergo David filium suum cunctis diebus.
38 Absalom autem cum fugisset, et venisset in Gessur, fuit ibi tribus annis.
39 Cessavitque rex David persequi Absalom, eo quod consolatus esset super Amnon interitu.

2S 13 (Codex W. Leningrad)

1 וַיְהִ֣י אַֽחֲרֵי־ כֵ֗ן וּלְאַבְשָׁל֧וֹם בֶּן־ דָּוִ֛ד אָח֥וֹת יָפָ֖ה וּשְׁמָ֣הּ תָּמָ֑ר וַיֶּאֱהָבֶ֖הָ אַמְנ֥וֹן בֶּן־ דָּוִֽד׃
2 וַיֵּ֨צֶר לְאַמְנ֜וֹן לְהִתְחַלּ֗וֹת בַּֽעֲבוּר֙ תָּמָ֣ר אֲחֹת֔וֹ כִּ֥י בְתוּלָ֖ה הִ֑יא וַיִּפָּלֵא֙ בְּעֵינֵ֣י אַמְנ֔וֹן לַעֲשׂ֥וֹת לָ֖הּ מְאֽוּמָה׃
3 וּלְאַמְנ֣וֹן רֵ֗עַ וּשְׁמוֹ֙ יֽוֹנָדָ֔ב בֶּן־ שִׁמְעָ֖ה אֲחִ֣י דָוִ֑ד וְי֣וֹנָדָ֔ב אִ֥ישׁ חָכָ֖ם מְאֹֽד׃
4 וַיֹּ֣אמֶר ל֗וֹ מַדּ֣וּעַ אַ֠תָּה כָּ֣כָה דַּ֤ל בֶּן־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ בַּבֹּ֣קֶר בַּבֹּ֔קֶר הֲל֖וֹא תַּגִּ֣יד לִ֑י וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ אַמְנ֔וֹן אֶת־ תָּמָ֗ר אֲח֛וֹת אַבְשָׁלֹ֥ם אָחִ֖י אֲנִ֥י אֹהֵֽב׃
5 וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ יְה֣וֹנָדָ֔ב שְׁכַ֥ב עַל־ מִשְׁכָּבְךָ֖ וְהִתְחָ֑ל וּבָ֧א אָבִ֣יךָ לִרְאוֹתֶ֗ךָ וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֡יו תָּ֣בֹא נָא֩ תָמָ֨ר אֲחוֹתִ֜י וְתַבְרֵ֣נִי לֶ֗חֶם וְעָשְׂתָ֤ה לְעֵינַי֙ אֶת־ הַבִּרְיָ֔ה לְמַ֙עַן֙ אֲשֶׁ֣ר אֶרְאֶ֔ה וְאָכַלְתִּ֖י מִיָּדָֽהּ׃
6 וַיִּשְׁכַּ֥ב אַמְנ֖וֹן וַיִּתְחָ֑ל וַיָּבֹ֨א הַמֶּ֜לֶךְ לִרְאֹת֗וֹ וַיֹּ֨אמֶר אַמְנ֤וֹן אֶל־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ תָּֽבוֹא־ נָ֞א תָּמָ֣ר אֲחֹתִ֗י וּתְלַבֵּ֤ב לְעֵינַי֙ שְׁתֵּ֣י לְבִב֔וֹת וְאֶבְרֶ֖ה מִיָּדָֽהּ׃
7 וַיִּשְׁלַ֥ח דָּוִ֛ד אֶל־ תָּמָ֖ר הַבַּ֣יְתָה לֵאמֹ֑ר לְכִ֣י נָ֗א בֵּ֚ית אַמְנ֣וֹן אָחִ֔יךְ וַעֲשִׂי־ ל֖וֹ הַבִּרְיָֽה׃
8 וַתֵּ֣לֶךְ תָּמָ֗ר בֵּ֛ית אַמְנ֥וֹן אָחִ֖יהָ וְה֣וּא שֹׁכֵ֑ב וַתִּקַּ֨ח אֶת־ הַבָּצֵ֤ק וַתְּלַבֵּ֣ב לְעֵינָ֔יו וַתְּבַשֵּׁ֖ל אֶת־ הַלְּבִבֽוֹת׃
9 וַתִּקַּ֤ח אֶת־ הַמַּשְׂרֵת֙ וַתִּצֹ֣ק לְפָנָ֔יו וַיְמָאֵ֖ן לֶאֱכ֑וֹל וַיֹּ֣אמֶר אַמְנ֗וֹן הוֹצִ֤יאוּ כָל־ אִישׁ֙ מֵֽעָלַ֔י וַיֵּצְא֥וּ כָל־ אִ֖ישׁ מֵעָלָֽיו׃
10 וַיֹּ֨אמֶר אַמְנ֜וֹן אֶל־ תָּמָ֗ר הָבִ֤יאִי הַבִּרְיָה֙ הַחֶ֔דֶר וְאֶבְרֶ֖ה מִיָּדֵ֑ךְ וַתִּקַּ֣ח תָּמָ֗ר אֶת־ הַלְּבִבוֹת֙ אֲשֶׁ֣ר עָשָׂ֔תָה וַתָּבֵ֛א לְאַמְנ֥וֹן אָחִ֖יהָ הֶחָֽדְרָה׃
11 וַתַּגֵּ֥שׁ אֵלָ֖יו לֶֽאֱכֹ֑ל וַיַּֽחֲזֶק־ בָּהּ֙ וַיֹּ֣אמֶר לָ֔הּ בּ֛וֹאִי שִׁכְבִ֥י עִמִּ֖י אֲחוֹתִֽי׃
12 וַתֹּ֣אמֶר ל֗וֹ אַל־ אָחִי֙ אַל־ תְּעַנֵּ֔נִי כִּ֛י לֹא־ יֵֽעָשֶׂ֥ה כֵ֖ן בְּיִשְׂרָאֵ֑ל אַֽל־ תַּעֲשֵׂ֖ה אֶת־ הַנְּבָלָ֥ה הַזֹּֽאת׃
13 וַאֲנִ֗י אָ֤נָה אוֹלִיךְ֙ אֶת־ חֶרְפָּתִ֔י וְאַתָּ֗ה תִּהְיֶ֛ה כְּאַחַ֥ד הַנְּבָלִ֖ים בְּיִשְׂרָאֵ֑ל וְעַתָּה֙ דַּבֶּר־ נָ֣א אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ כִּ֛י לֹ֥א יִמְנָעֵ֖נִי מִמֶּֽךָּ׃
14 וְלֹ֥א אָבָ֖ה לִשְׁמֹ֣עַ בְּקוֹלָ֑הּ וַיֶּחֱזַ֤ק מִמֶּ֙נָּה֙ וַיְעַנֶּ֔הָ וַיִּשְׁכַּ֖ב אֹתָֽהּ׃
15 וַיִּשְׂנָאֶ֣הָ אַמְנ֗וֹן שִׂנְאָה֙ גְּדוֹלָ֣ה מְאֹ֔ד כִּ֣י גְדוֹלָ֗ה הַשִּׂנְאָה֙ אֲשֶׁ֣ר שְׂנֵאָ֔הּ מֵאַהֲבָ֖ה אֲשֶׁ֣ר אֲהֵבָ֑הּ וַֽיֹּאמֶר־ לָ֥הּ אַמְנ֖וֹן ק֥וּמִי לֵֽכִי׃
16 וַתֹּ֣אמֶר ל֗וֹ אַל־ אוֹדֹ֞ת הָרָעָ֤ה הַגְּדוֹלָה֙ הַזֹּ֔את מֵאַחֶ֛רֶת אֲשֶׁר־ עָשִׂ֥יתָ עִמִּ֖י לְשַׁלְּחֵ֑נִי וְלֹ֥א אָבָ֖ה לִשְׁמֹ֥עַֽ לָֽהּ׃
17 וַיִּקְרָ֗א אֶֽת־ נַעֲרוֹ֙ מְשָׁ֣רְת֔וֹ וַיֹּ֕אמֶר שִׁלְחוּ־ נָ֥א אֶת־ זֹ֛את מֵעָלַ֖י הַח֑וּצָה וּנְעֹ֥ל הַדֶּ֖לֶת אַחֲרֶֽיהָ׃
18 וְעָלֶ֙יהָ֙ כְּתֹ֣נֶת פַּסִּ֔ים כִּי֩ כֵ֨ן תִּלְבַּ֧שְׁןָ בְנוֹת־ הַמֶּ֛לֶךְ הַבְּתוּלֹ֖ת מְעִילִ֑ים וַיֹּצֵ֨א אוֹתָ֤הּ מְשָֽׁרְתוֹ֙ הַח֔וּץ וְנָעַ֥ל הַדֶּ֖לֶת אַחֲרֶֽיהָ׃
19 וַתִּקַּ֨ח תָּמָ֥ר אֵ֙פֶר֙ עַל־ רֹאשָׁ֔הּ וּכְתֹ֧נֶת הַפַּסִּ֛ים אֲשֶׁ֥ר עָלֶ֖יהָ קָרָ֑עָה וַתָּ֤שֶׂם יָדָהּ֙ עַל־ רֹאשָׁ֔הּ וַתֵּ֥לֶךְ הָל֖וֹךְ וְזָעָֽקָה׃
20 וַיֹּ֨אמֶר אֵלֶ֜יהָ אַבְשָׁל֣וֹם אָחִ֗יהָ הַאֲמִינ֣וֹן אָחִיךְ֮ הָיָ֣ה עִמָּךְ֒ וְעַתָּ֞ה אֲחוֹתִ֤י הַחֲרִ֙ישִׁי֙ אָחִ֣יךְ ה֔וּא אַל־ תָּשִׁ֥יתִי אֶת־ לִבֵּ֖ךְ לַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַתֵּ֤שֶׁב תָּמָר֙ וְשֹׁ֣מֵמָ֔ה בֵּ֖ית אַבְשָׁל֥וֹם אָחִֽיהָ׃
21 וְהַמֶּ֣לֶךְ דָּוִ֔ד שָׁמַ֕ע אֵ֥ת כָּל־ הַדְּבָרִ֖ים הָאֵ֑לֶּה וַיִּ֥חַר ל֖וֹ מְאֹֽד׃
22 וְלֹֽא־ דִבֶּ֧ר אַבְשָׁל֛וֹם עִם־ אַמְנ֖וֹן לְמֵרָ֣ע וְעַד־ ט֑וֹב כִּֽי־ שָׂנֵ֤א אַבְשָׁלוֹם֙ אֶת־ אַמְנ֔וֹן עַל־ דְּבַר֙ אֲשֶׁ֣ר עִנָּ֔ה אֵ֖ת תָּמָ֥ר אֲחֹתֽוֹ׃
23 וַֽיְהִי֙ לִשְׁנָתַ֣יִם יָמִ֔ים וַיִּהְי֤וּ גֹֽזְזִים֙ לְאַבְשָׁל֔וֹם בְּבַ֥עַל חָצ֖וֹר אֲשֶׁ֣ר עִם־ אֶפְרָ֑יִם וַיִּקְרָ֥א אַבְשָׁל֖וֹם לְכָל־ בְּנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃
24 וַיָּבֹ֤א אַבְשָׁלוֹם֙ אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ וַיֹּ֕אמֶר הִנֵּה־ נָ֥א גֹזְזִ֖ים לְעַבְדֶּ֑ךָ יֵֽלֶךְ־ נָ֥א הַמֶּ֛לֶךְ וַעֲבָדָ֖יו עִם־ עַבְדֶּֽךָ׃
25 וַיֹּ֨אמֶר הַמֶּ֜לֶךְ אֶל־ אַבְשָׁל֗וֹם אַל־ בְּנִי֙ אַל־ נָ֤א נֵלֵךְ֙ כֻּלָּ֔נוּ וְלֹ֥א נִכְבַּ֖ד עָלֶ֑יךָ וַיִּפְרָץ־ בּ֛וֹ וְלֹֽא־ אָבָ֥ה לָלֶ֖כֶת וַֽיְבָרֲכֵֽהוּ׃
26 וַיֹּ֙אמֶר֙ אַבְשָׁל֔וֹם וָלֹ֕א יֵֽלֶךְ־ נָ֥א אִתָּ֖נוּ אַמְנ֣וֹן אָחִ֑י וַיֹּ֤אמֶר לוֹ֙ הַמֶּ֔לֶךְ לָ֥מָּה יֵלֵ֖ךְ עִמָּֽךְ׃
27 וַיִּפְרָץ־ בּ֖וֹ אַבְשָׁל֑וֹם וַיִּשְׁלַ֤ח אִתּוֹ֙ אֶת־ אַמְנ֔וֹן וְאֵ֖ת כָּל־ בְּנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃
28 וַיְצַו֩ אַבְשָׁל֨וֹם אֶת־ נְעָרָ֜יו לֵאמֹ֗ר רְא֣וּ נָ֠א כְּט֨וֹב לֵב־ אַמְנ֤וֹן בַּיַּ֙יִן֙ וְאָמַרְתִּ֣י אֲלֵיכֶ֔ם הַכּ֧וּ אֶת־ אַמְנ֛וֹן וַהֲמִתֶּ֥ם אֹת֖וֹ אַל־ תִּירָ֑אוּ הֲל֗וֹא כִּ֤י אָֽנֹכִי֙ צִוִּ֣יתִי אֶתְכֶ֔ם חִזְק֖וּ וִהְי֥וּ לִבְנֵי־ חָֽיִל׃
29 וַֽיַּעֲשׂ֞וּ נַעֲרֵ֤י אַבְשָׁלוֹם֙ לְאַמְנ֔וֹן כַּאֲשֶׁ֥ר צִוָּ֖ה אַבְשָׁל֑וֹם וַיָּקֻ֣מוּ ׀ כָּל־ בְּנֵ֣י הַמֶּ֗לֶךְ וַֽיִּרְכְּב֛וּ אִ֥ישׁ עַל־ פִּרְדּ֖וֹ וַיָּנֻֽסוּ׃
30 וַֽיְהִי֙ הֵ֣מָּה בַדֶּ֔רֶךְ וְהַשְּׁמֻעָ֣ה בָ֔אָה אֶל־ דָּוִ֖ד לֵאמֹ֑ר הִכָּ֤ה אַבְשָׁלוֹם֙ אֶת־ כָּל־ בְּנֵ֣י הַמֶּ֔לֶךְ וְלֹֽא־ נוֹתַ֥ר מֵהֶ֖ם אֶחָֽד׃
31 וַיָּ֧קָם הַמֶּ֛לֶךְ וַיִּקְרַ֥ע אֶת־ בְּגָדָ֖יו וַיִּשְׁכַּ֣ב אָ֑רְצָה וְכָל־ עֲבָדָ֥יו נִצָּבִ֖ים קְרֻעֵ֥י בְגָדִֽים׃
32 וַיַּ֡עַן יוֹנָדָ֣ב ׀ בֶּן־ שִׁמְעָ֨ה אֲחִֽי־ דָוִ֜ד וַיֹּ֗אמֶר אַל־ יֹאמַ֤ר אֲדֹנִי֙ אֵ֣ת כָּל־ הַנְּעָרִ֤ים בְּנֵֽי־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ הֵמִ֔יתוּ כִּֽי־ אַמְנ֥וֹן לְבַדּ֖וֹ מֵ֑ת כִּֽי־ עַל־ פִּ֤י אַבְשָׁלוֹם֙ הָיְתָ֣ה שׂוּמָ֔ה מִיּוֹם֙ עַנֹּת֔וֹ אֵ֖ת תָּמָ֥ר אֲחֹתֽוֹ׃
33 וְעַתָּ֡ה אַל־ יָשֵׂם֩ אֲדֹנִ֨י הַמֶּ֤לֶךְ אֶל־ לִבּוֹ֙ דָּבָ֣ר לֵאמֹ֔ר כָּל־ בְּנֵ֥י הַמֶּ֖לֶךְ מֵ֑תוּ כִּֽי־ אִם־ אַמְנ֥וֹן לְבַדּ֖וֹ מֵֽת׃
34 וַיִּבְרַ֖ח אַבְשָׁל֑וֹם וַיִּשָּׂ֞א הַנַּ֤עַר הַצֹּפֶה֙ אֶת־ וַיַּ֗רְא וְהִנֵּ֨ה עַם־ רַ֜ב הֹלְכִ֥ים מִדֶּ֛רֶךְ אַחֲרָ֖יו מִצַּ֥ד הָהָֽר׃
35 וַיֹּ֤אמֶר יֽוֹנָדָב֙ אֶל־ הַמֶּ֔לֶךְ הִנֵּ֥ה בְנֵֽי־ הַמֶּ֖לֶךְ בָּ֑אוּ כִּדְבַ֥ר עַבְדְּךָ֖ כֵּ֥ן הָיָֽה׃
36 וַיְהִ֣י ׀ כְּכַלֹּת֣וֹ לְדַבֵּ֗ר וְהִנֵּ֤ה בְנֵֽי־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ בָּ֔אוּ וַיִּשְׂא֥וּ קוֹלָ֖ם וַיִּבְכּ֑וּ וְגַם־ הַמֶּ֙לֶךְ֙ וְכָל־ עֲבָדָ֔יו בָּכ֕וּ בְּכִ֖י גָּד֥וֹל מְאֹֽד׃
37 וְאַבְשָׁל֣וֹם בָּרַ֔ח וַיֵּ֛לֶךְ אֶל־ תַּלְמַ֥י בֶּן־ מֶ֣לֶךְ גְּשׁ֑וּר וַיִּתְאַבֵּ֥ל עַל־ בְּנ֖וֹ כָּל־ הַיָּמִֽים׃
38 וְאַבְשָׁל֥וֹם בָּרַ֖ח וַיֵּ֣לֶךְ גְּשׁ֑וּר וַיְהִי־ שָׁ֖ם שָׁלֹ֥שׁ שָׁנִֽים׃
39 וַתְּכַל֙ דָּוִ֣ד הַמֶּ֔לֶךְ לָצֵ֖את אֶל־ אַבְשָׁל֑וֹם כִּֽי־ נִחַ֥ם עַל־ אַמְנ֖וֹן כִּֽי־ מֵֽת׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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