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Cantique 5

Ct 5 (Annotée Neuchâtel)

1 Salomon :Je suis venu à mon jardin, ô ma soeur, [ma] fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mon baume, je mange mon rayon de miel, je bois mon vin avec mon lait : mangez, amis ; buvez et enivrez-vous d'amour !
2 Sulammith :Je suis endormie, mais mon coeur veille... Voix de mon bien-aimé qui frappe : Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes boucles des gouttes de la nuit.
3 J'ai enlevé ma tunique ; comment la remettrais-je ? J'ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?...
4 Mon bien-aimé a passé sa main par une ouverture, et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains dégouttait la myrrhe, de mes doigts la myrrhe liquide sur la poignée du verrou.
6 J'ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé était parti, avait disparu. Mon âme était sortie pendant qu'il me parlait. Je l'ai cherché et ne l'ai pas trouvé ; je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.
7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée ; ils m'ont frappée, ils m'ont blessée, ils m'ont enlevé ma mantille, les gardes des murs !
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui annoncerez-vous ? Que je suis malade d'amour.
9 Les jeunes filles :Qu'a donc ton bien-aimé de plus qu'un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu'a donc ton bien-aimé de plus qu'un autre, pour que tu nous conjures ainsi ?
10 Sulammith :Mon bien-aimé est brillant et vermeil, il se distingue entre dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur ; ses boucles sont des rameaux pendants, noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord de ruisseaux d'eau, se baignant dans le lait, bien enchâssés.
13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates, des terrasses de plantes odorantes. Ses lèvres sont des lis qui distillent de la myrrhe liquide.
14 Ses mains sont des cylindres d'or garnis de tharsis ; son corps est un ouvrage d'ivoire, émaillé de saphirs.
15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc reposant sur des bases d'or. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres.
16 Sa bouche respire la douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, et tel est mon ami, filles de Jérusalem !

Ct 5 (Catholique Crampon)

1 Je suis entré dans mon jardin, ma soeur fiancée, j'ai cueilli ma myrrhe avec mon baume ; j'ai mangé mon rayon avec mon miel, j'ai bu mon vin avec mon lait ! Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés. L'ÉPOUSE.
2 Je dors mais mon coeur veille. C'est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : " Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est couverte de rosée ; les boucles de mes cheveux sont trempées des gouttes de la nuit. "
3 J'ai ôté ma tunique, comment la remettre ? J'ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ?
4 Mon bien-aimé a passé la main par le trou de la serrure, et mes entrailles se sont émues sur lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe exquise, sur la poignée du verrou.
6 J'ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. J'étais hors de moi quand il me parlait. Je l'ai cherché, et ne l'ai pas trouvé ; je l'ai appelé, il ne m'a pas répondu. Les gardes m'ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville ; ils m'ont frappée, ils m'ont meurtrie ;
7 Ils m'ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent la muraille.
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d'amour ! LE CHOEUR.
9 Qu'a donc ton bien-aimé de plus qu'un autre bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu'a donc ton bien-aimé de plus qu'un autre bien-aimé, pour que tu nous conjures de la sorte ? L'ÉPOUSE.
10 Mon bien-aimé est frais et vermeil ; il se distingue entre dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur, ses boucles de cheveux, flexibles comme des palmes, sont noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, posées sur les rives.
13 Ses joues sont comme des parterres de baumiers, des carrés de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d'où découle la myrrhe la plus pure.
14 Ses mains sont des cylindres d'or, émaillés de pierres de Tharsis ; son sein est un chef-d'oeuvre d'ivoire, couvert de saphirs.
15 Ses jambes sont des colonnes d'albâtre, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est celui du Liban, élégant comme le cèdre.
16 Son palais n'est que douceur, et toute sa personne n'est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. LE CHOEUR.

Ct 5 (Darby)

1 Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, [ma] fiancée ! J'ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates, j'ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j'ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment, bien-aimés !
2 Je dormais, mais mon cœur était réveillé. C'est la voix de mon bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit.
3 - Je me suis dépouillée de ma tunique*, comment la revêtirais-je ? J'ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? -
4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou.
6 J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé plus loin ; mon âme s'en était allée pendant qu'il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
7 Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils m'ont blessée ; les gardes des murailles m'ont ôté mon voile de dessus moi.
8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d'amour.
9 Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
11 Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ;
12 ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d'eau, baignés dans le lait, bien enchâssés* ;
13 ses joues, comme des parterres d'aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ;
14 ses mains, des rondelles d'or, où sont enchâssés des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ;
15 ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d'or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ;
16 son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !

Ct 5 (Martin)

Regret de l'Epouse de n'avoir pas répondu comme elle devait à la recherche de son Epoux, elle décrit la beauté de l'Epoux.

1 Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, mon épouse ; j'ai cueilli ma myrrhe, avec mes drogues aromatiques ; j'ai mangé mes rayons de miel, et mon miel ; j'ai bu mon vin et mon lait ; Mes amis, mangez, buvez ; faites bonne chère, mes bien-aimés.
2 J'étais endormie, mais mon coeur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait, [en disant] : Ouvre-moi, ma soeur, ma grande amie, ma colombe, ma parfaite ; car ma tête est pleine de rosée ; et mes cheveux de l'humidité de la nuit.
3 J'ai dépouillé ma robe, [lui dis-je], comment la revêtirais-je ? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ?
4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles ont été émues à cause de lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe franche de mes doigts, sur les garnitures du verrou.
6 J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé ; mon âme se pâma de l'avoir ouï parler ; je le cherchai, mais je ne le trouvai point ; je l'appelai, mais il ne me répondit point.
7 Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva, ils me battirent, ils me blessèrent ; les gardes des murailles m'ôtèrent mon voile de dessus moi.
8 Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que vous lui rapportiez ; et quoi ? Que je me pâme d'amour.
9 Qu'est-ce de ton bien-aimé plus que d'un autre, ô la plus belle d'entre les femmes ? Qu'est-ce de ton bien-aimé plus que d'un autre, que tu nous aies ainsi conjurées ?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-enseigne [choisi] entre dix mille.
11 Sa tête est un or très-fin ; ses cheveux sont crépus, noirs comme un corbeau.
12 Ses yeux sont comme ceux des colombes sur les ruisseaux des eaux courantes, lavés dans du lait, et [comme] enchâssés dans des chatons d'[anneau.]
13 Ses joues sont comme un carreau de drogues aromatiques, et [comme] des fleurs parfumées, ses lèvres sont [comme] du muguet ; elles distillent la myrrhe franche.
14 Ses mains sont [comme] des anneaux d'or, où il y a des chrysolithes enchâssées ; son ventre est comme d'un ivoire bien poli, couvert de saphirs.
15 Ses jambes sont [comme] des piliers de marbre, fondés sur des soubassements de fin or ; son port est [comme] le Liban ; il est exquis comme les cèdres.
16 Son palais n'est que douceur ; tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

Ct 5 (Nouvelle Edition de Genève)

La Sulamithe

1 J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait…Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour!
2 J'étais endormie, mais mon cœur veillait… C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
3 J'ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je? J'ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?
4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe s'est répandue Sur la poignée du verrou.
6 J'ai ouvert à mon bien-aimé; Mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu. J'avais le souffle coupé, quand il me parlait. Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé; Je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.
7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée; Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée; Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous?… Que je suis malade d'amour.

Les filles de Jérusalem


9 Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, O la plus belle des femmes? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, Pour que tu nous conjures ainsi?

La Sulamithe


10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil; Il se distingue entre dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l'abondance.
13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates, Une couche de plantes odorantes; Ses lèvres sont des lis, D'où découle la myrrhe.
14 Ses mains sont des anneaux d'or, Garnis de chrysolithes; Son corps est de l'ivoire poli, Couvert de saphirs;
15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres.
16 Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem!

Ct 5 (Ostervald)

1 Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, mon épouse; j'ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques; j'ai mangé mes rayons de miel et mon miel; j'ai bu mon vin et mon lait. Mes amis, mangez, buvez; faites bonne chère, mes bien-aimés.
2 J'étais endormie, mais mon coeur veillait; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait: Ouvre-moi, ma soeur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit.
3 J'ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je?
4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles se sont émues pour lui.
5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe la plus pure de mes doigts, sur la poignée du verrou.
6 J'ouvris à mon bien-aimé; mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé; mon âme se pâma de l'avoir entendu parler; je le cherchai, mais je ne le trouvai point; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
7 Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva; ils me frappèrent, ils me blessèrent; les gardes des murailles m'ôtèrent mon voile.
8 Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? Que je languis d'amour.
9 Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, ô la plus belle d'entre les femmes? Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, que tu nous adjures ainsi?
10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil; il porte l'étendard entre dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur; ses cheveux flottants sont noirs comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme ceux des colombes aux bords des ruisseaux, lavés dans du lait, et enchâssés dans des chatons.
13 Ses joues sont comme un parterre de plantes aromatiques, et comme des fleurs parfumées; ses lèvres sont des lis, elles distillent la myrrhe la plus pure.
14 Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolithes; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs.
15 Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d'or pur; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres.
16 Son palais n'est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

Ct 5 (Vulgate)

1 [Veniat dilectus meus in hortum suum, et comedat fructum pomorum suorum. Veni in hortum meum, soror mea, sponsa ; messui myrrham meam cum aromatibus meis ; comedi favum cum melle meo ; bibi vinum meum cum lacte meo ; comedite, amici, et bibite, et inebriamini, carissimi.
2 Ego dormio, et cor meum vigilat. Vox dilecti mei pulsantis : Aperi mihi, soror mea, amica mea, columba mea, immaculata mea, quia caput meum plenum est rore, et cincinni mei guttis noctium.
3 Expoliavi me tunica mea : quomodo induar illa ? lavi pedes meos : quomodo inquinabo illos ?
4 Dilectus meus misit manum suam per foramen, et venter meus intremuit ad tactum ejus.
5 Surrexi ut aperirem dilecto meo ; manus meæ stillaverunt myrrham, et digiti mei pleni myrrha probatissima.
6 Pessulum ostii mei aperui dilecto meo, at ille declinaverat, atque transierat. Anima mea liquefacta est, ut locutus est ; quæsivi, et non inveni illum ; vocavi, et non respondit mihi.
7 Invenerunt me custodes qui circumeunt civitatem ; percusserunt me, et vulneraverunt me. Tulerunt pallium meum mihi custodes murorum.
8 Adjuro vos, filiæ Jerusalem, si inveneritis dilectum meum, ut nuntietis ei quia amore langueo.
9 Qualis est dilectus tuus ex dilecto, o pulcherrima mulierum ? qualis est dilectus tuus ex dilecto, quia sic adjurasti nos ?
10 Dilectus meus candidus et rubicundus ; electus ex millibus.
11 Caput ejus aurum optimum ; comæ ejus sicut elatæ palmarum, nigræ quasi corvus.
12 Oculi ejus sicut columbæ super rivulos aquarum, quæ lacte sunt lotæ, et resident juxta fluenta plenissima.
13 Genæ illius sicut areolæ aromatum, consitæ a pigmentariis. Labia ejus lilia, distillantia myrrham primam.
14 Manus illius tornatiles, aureæ, plenæ hyacinthis. Venter ejus eburneus, distinctus sapphiris.
15 Crura illius columnæ marmoreæ quæ fundatæ sunt super bases aureas. Species ejus ut Libani, electus ut cedri.
16 Guttur illius suavissimum, et totus desiderabilis. Talis est dilectus meus, et ipse est amicus meus, filiæ Jerusalem.
17 Quo abiit dilectus tuus, o pulcherrima mulierum ? quo declinavit dilectus tuus ? et quæremus eum tecum.]

Ct 5 (Codex W. Leningrad)

1 בָּ֣אתִי לְגַנִּי֮ אֲחֹתִ֣י כַלָּה֒ אָרִ֤יתִי מוֹרִי֙ עִם־ בְּשָׂמִ֔י אָכַ֤לְתִּי יַעְרִי֙ עִם־ דִּבְשִׁ֔י שָׁתִ֥יתִי יֵינִ֖י עִם־ חֲלָבִ֑י אִכְל֣וּ רֵעִ֔ים שְׁת֥וּ וְשִׁכְר֖וּ דּוֹדִֽים׃
2 אֲנִ֥י יְשֵׁנָ֖ה וְלִבִּ֣י עֵ֑ר ק֣וֹל ׀ דּוֹדִ֣י דוֹפֵ֗ק פִּתְחִי־ לִ֞י אֲחֹתִ֤י רַעְיָתִי֙ יוֹנָתִ֣י תַמָּתִ֔י שֶׁרֹּאשִׁי֙ נִמְלָא־ טָ֔ל קְוֻּצּוֹתַ֖י רְסִ֥יסֵי לָֽיְלָה׃
3 פָּשַׁ֙טְתִּי֙ אֶת־ כֻּתָּנְתִּ֔י אֵיכָ֖כָה אֶלְבָּשֶׁ֑נָּה רָחַ֥צְתִּי אֶת־ רַגְלַ֖י אֵיכָ֥כָה אֲטַנְּפֵֽם׃
4 דּוֹדִ֗י שָׁלַ֤ח יָדוֹ֙ מִן־ הַחֹ֔ר וּמֵעַ֖י הָמ֥וּ עָלָֽיו׃
5 קַ֥מְתִּֽי אֲנִ֖י לִפְתֹּ֣חַ לְדוֹדִ֑י וְיָדַ֣י נָֽטְפוּ־ מ֗וֹר וְאֶצְבְּעֹתַי֙ מ֣וֹר עֹבֵ֔ר עַ֖ל כַּפּ֥וֹת הַמַּנְעֽוּל׃
6 פָּתַ֤חְתִּֽי אֲנִי֙ לְדוֹדִ֔י וְדוֹדִ֖י חָמַ֣ק עָבָ֑ר נַפְשִׁי֙ יָֽצְאָ֣ה בְדַבְּר֔וֹ בִּקַּשְׁתִּ֙יהוּ֙ וְלֹ֣א מְצָאתִ֔יהוּ קְרָאתִ֖יו וְלֹ֥א עָנָֽנִי׃
7 מְצָאֻ֧נִי הַשֹּׁמְרִ֛ים הַסֹּבְבִ֥ים בָּעִ֖יר הִכּ֣וּנִי פְצָע֑וּנִי נָשְׂא֤וּ אֶת־ רְדִידִי֙ מֵֽעָלַ֔י שֹׁמְרֵ֖י הַחֹמֽוֹת׃
8 הִשְׁבַּ֥עְתִּי אֶתְכֶ֖ם בְּנ֣וֹת יְרוּשָׁלִָ֑ם אִֽם־ תִּמְצְאוּ֙ אֶת־ דּוֹדִ֔י מַה־ תַּגִּ֣ידוּ ל֔וֹ שֶׁחוֹלַ֥ת אַהֲבָ֖ה אָֽנִי׃
9 מַה־ דּוֹדֵ֣ךְ מִדּ֔וֹד הַיָּפָ֖ה בַּנָּשִׁ֑ים מַה־ דּוֹדֵ֣ךְ מִדּ֔וֹד שֶׁכָּ֖כָה הִשְׁבַּעְתָּֽנוּ׃
10 דּוֹדִ֥י צַח֙ וְאָד֔וֹם דָּג֖וּל מֵרְבָבָֽה׃
11 רֹאשׁ֖וֹ כֶּ֣תֶם פָּ֑ז קְוּצּוֹתָיו֙ תַּלְתַּלִּ֔ים שְׁחֹר֖וֹת כָּעוֹרֵֽב׃
12 עֵינָ֕יו כְּיוֹנִ֖ים עַל־ אֲפִ֣יקֵי מָ֑יִם רֹֽחֲצוֹת֙ בֶּֽחָלָ֔ב יֹשְׁב֖וֹת עַל־ מִלֵּֽאת׃
13 לְחָיָו֙ כַּעֲרוּגַ֣ת הַבֹּ֔שֶׂם מִגְדְּל֖וֹת מֶרְקָחִ֑ים שִׂפְתוֹתָיו֙ שֽׁוֹשַׁנִּ֔ים נֹטְפ֖וֹת מ֥וֹר עֹבֵֽר׃
14 יָדָיו֙ גְּלִילֵ֣י זָהָ֔ב מְמֻלָּאִ֖ים בַּתַּרְשִׁ֑ישׁ מֵעָיו֙ עֶ֣שֶׁת שֵׁ֔ן מְעֻלֶּ֖פֶת סַפִּירִֽים׃
15 שׁוֹקָיו֙ עַמּ֣וּדֵי שֵׁ֔שׁ מְיֻסָּדִ֖ים עַל־ אַדְנֵי־ פָ֑ז מַרְאֵ֙הוּ֙ כַּלְּבָנ֔וֹן בָּח֖וּר כָּאֲרָזִֽים׃
16 חִכּוֹ֙ מַֽמְתַקִּ֔ים וְכֻלּ֖וֹ מַחֲּמַדִּ֑ים זֶ֤ה דוֹדִי֙ וְזֶ֣ה רֵעִ֔י בְּנ֖וֹת יְרוּשָׁלִָֽם׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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