Des hauts et des bas
Type : Réflexion
Thème : Les bénédictions
Source : Lueur
Publié sur Lueur le
Un vieillard et son fils vivaient dans les régions de l'extrême Nord de la Chine. Un jour leur cheval quitta l'étable et s'enfuit. Les voisins vinrent trouver le vieillard pour lui exprimer toute leur sympathie, car c'était le bien le plus précieux que le vieillard possédait. Mais le vieil homme leur demanda : "Comment pouvez-vous dire que c'est un malheur ?" Quelques jours plus tard, le cheval revint, suivi de plusieurs chevaux sauvages. Les voisins revinrent et félicitèrent le vieillard pour cette aubaine. "Comment pouvez-vous dire que c'est une chance ?" répondit le vieillard.Cette histoire vous semble peut-être faire preuve d'un grand fatalisme. Elle illustre un proverbe qu'on utilise couramment : "A quelque chose malheur est bon." Comporte-t-elle un élément biblique ?Puisque son père était à la tête d'un troupeau de chevaux, le jeune garçon apprit à monter à cheval ; un jour, il tomba et se cassa la jambe, et en resta légèrement estropié. Les voisins vinrent de nouveau présenter au vieillard l'expression de leur sympathie. Le vieillard, imperturbable, leur dit : "Comment pouvez-vous dire que c'est un malheur ?" L'année suivante, la guerre éclata ; tous les jeunes gens du pays furent envoyés au front et il en mourut un grand nombre. Mais le fils du vieillard, parce qu'il était estropié, ne partit pas à la guerre et échappa donc à la mort.
Les voisins du vieillard comprirent alors que la chance porte en elle la malchance et la malchance porte en elle la chance et que, par conséquent, bonheur et malheur sont en eux-mêmes incertains.
Deutéronome 23.5 dit : Pour vous le Seigneur a changé la malédiction en bénédiction, parce qu'il vous aime." Et dans Daniel 2.21, on lit : Béni soit le nom de Dieu... c'est lui qui change les temps et les circonstances.
Le vieil homme de l'histoire avait cette forme de sagesse qui sait voir au-delà des choses visibles ; nous avons, nous chrétiens, cette grâce de pouvoir lui donner un nom.
Commentaires (1)
J'adore, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment dieu.