Autour de nous sait-on si nous sommes chrétiens ?
Type : Réflexion
Thème : Vie Chrétienne
Source : Lueur
Publié sur Lueur le
Billy Sunday, un évangéliste, avait l'habitude de raconter l'histoire d'un chrétien qui s'était trouvé un emploi dans un camp de bûcherons. Ceux-ci avaient la réputation de vivre sans foi ni loi et d'être de grands pécheurs. Un ami, qui avait entendu dire qu'on avait engagé ce croyant pour travailler avec eux, lui dit :
- Si ces bûcherons apprennent que tu es chrétien, ils vont t'en faire voir de toutes les couleurs !
Un an après, notre homme retourna chez lui pour un temps de visite. Pendant qu'il était en ville, il rencontre l'ami qui avait prédit qu'il serait ridiculisé et persécuté par les travailleurs du camp de bûcherons.
Il lui demanda :
- Eh bien ! est-ce qu'ils t'ont maltraité parce que tu es chrétien ?
- Oh non, pas du tout, répondit l'homme. Ils ne m'ont jamais causé d'ennuis... Ils ne l'ont jamais su.
Il est permis de se demander combien de croyants lui ressemblent. Leur famille, leurs voisins et leurs collègues de travail ignorent totalement la relation qu'ils ont avec Christ. Ces chrétiens sont des embusqués, c'est-à-dire des gens qui se "planquent" pour ne pas avoir à s'exposer aux combats.
Chaque chrétien doit être un témoin de Jésus : Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins (Ac 1.8). Sans doute connaissez-vous cette formule : "Le chrétien qui n'est pas missionnaire est démissionnaire".
Jésus dit aussi : Quiconque se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai aussi pour lui devant mon Père qui est dans les cieux; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux (Mt 10.32-33).
C'est pourquoi Dieu a mis sur nous le sceau du Saint-Esprit sur nous, en nous, la marque montrant que nous lui appartenons.
Un chrétien érudit en grec biblique, la langue dans laquelle fut écrit le Nouveau Testament visitait Athènes, capitale de la Grèce en compagnie d'un professeur de grec. Ils s'intéressaient aux écriteaux des vitrines des magasins. A celle d'une bijouterie, ils virent un écriteau portant le mot "arrabon". Le bijoutier leur expliqua que ce mot, en grec moderne signifie: "bague de fiançailles". Le professeur réfléchit, puis s'exclama :
- Très intéressant ! Dans le Nouveau Testament, ce mot est le terme pour arrhes, gage, garantie.
Paul dit que le Saint-Esprit est donné aux croyants comme un arrabon, un gage, des arrhes, une garantie du ciel (Ep 1.13-14). Il dit encore: celui qui nous a donné l'onction, c'est Dieu, qui nous a marqués de son sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l'Esprit (2 Co 1.21-22).
La bénédiction qu'est la présence du Saint-Esprit en nous est un avant-goût des bénédictions plus grandes dont nous jouirons quand l'Église sera éternellement unie à Jésus, le divin époux (comparez 2 Co 11.2: Je vous ai fiancés à un seul époux).
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