II182 - Miraculeuses circonstances
Type : Réflexion
Thème : Méditations Année II
Source : Lueur
Réf./Date source : 01/01/2011
Publié sur Lueur le
Nous recevons quelquefois des récits par Internet qui sont très édifiants, voici l'un d'eux.
Un nouveau Pasteur et sa femme nouvellement affectés à leur premier poste qui était de rouvrir une église dans la banlieue de Brooklyn sont arrivés début octobre tout excités et enthousiastes.
Quant ils ont vu le bâtiment, il était très délabré et nécessitait beaucoup de travail. Ils se sont fixé l'objectif d’avoir tout réparé pour leur premier service à la veillée de Noël.
Ils ont travaillé dur, réparé les bancs, plâtré les parois, peint les murs,… au point que le 18 décembre, ils étaient en avance sur leur planning et venaient juste de finir. Mais ce même jour une terrible tempête qui a duré deux jours ravageait la région.
Le 21, le Pasteur se dirigea vers l’église. Son cœur se serra quant il vit que le toit s’était envolé provocant un grand trou dans le mur au fond de l’église juste derrière la chaire.
Il nettoya le désordre sur le plancher et ne sachant quoi faire d’autre, décida d’annuler la veillée de Noël.
Se dirigeant vers son domicile, il remarqua que les entreprises locales avaient ouvert une sorte de marché aux puces pour aider les gens, il s'y arrêta. Il vit une belle nappe, couleur ivoire dont le travail était exquis, belle couleur et une croix brodée dans le centre. C’était juste la taille pour fermer le trou dans le fond de l’église. Il l’acheta et se dirigea vers l’église.
Entre-temps, il avait commencé à neiger. Il remarqua une femme âgée venant dans le sens opposé qui essayait de rattraper un bus sans succès. Le pasteur lui proposa alors de venir attendre le prochain bus dans l’église afin de pouvoir se réchauffer.
Elle s’assit sur un banc et ne fit pas attention au pasteur qui attrapa une échelle et un cintre pour mettre la nappe comme une tapisserie murale. Le pasteur pouvait à peine le croire, c’était beau et couvrait entièrement le trou.
Il remarqua la femme venant à lui : "Pasteur" dit-elle "où avez-vous eu cette nappe ?"
Le pasteur lui expliqua que c'était au marché aux puces tout à l'heure. Alors la femme lui demanda de vérifier si les initiales EBG avaient été tricotées au coin inférieur droit, ce qui était le cas. La femme pouvait à peine y croire car c’était ses initiales, elle avait fait la nappe 35 ans avant en Autriche. La femme expliqua qu’avant la guerre elle et son mari vivaient à l’aise en Autriche. Quand les Nazis arrivèrent, elle fut forcée de partir, son mari devait la suivre la semaine d’après. Il fut capturé et mis en prison, plus jamais elle ne revit son mari ou leur maison.
Le Pasteur voulut lui remettre sa nappe mais elle demanda de la garder pour l’église. Il insista pour la reconduire à la maison, c’était le moins qu’il pouvait faire. Elle vivait de l’autre coté de Staten Island et venait à Brooklyn tous les jours pour son travail de femme de ménage.
Lors de la veillée de Noël l’église était presque pleine, l'office fut formidable. A la fin du service, le pasteur et sa femme saluèrent tout le monde à la porte et beaucoup promirent de revenir.
Un homme plus âgé que le pasteur restait assis et regardait. Le pasteur se demandait pourquoi il ne partait pas. L'homme lui demanda où il avait obtenu la nappe, car elle était identique à une nappe que sa femme avait faite il y avait longtemps de cela lorsqu’ils vivaient en Autriche avant la guerre et comment pourrait-il y avoir deux nappes se ressemblant autant ? Il dit au pasteur comment avec l'arrivée des nazis, sa femme fut forcée de fuir pour sa sécurité et qu'il était censé la suivre mais qu'il fut arrêté et mis en prison. Il n'a jamais plus revu sa femme et son domicile depuis 35 années. Le pasteur lui demanda s'il lui permettait de l'emmener faire un petit tour. Il le conduisit à Staten Island à la maison même où le pasteur avait déposé la femme trois jours plus tôt. Il aida l'homme à monter les trois marches de l’escalier de l'appartement de la femme, frappa à la porte et vécut le plus grand Noël qu’il n’avait jamais imaginé.
A la suite de ces circonstances extraordinaires, le pasteur Rob Reid affirma que Dieu agit de façon vraiment extraordinaire.
Lectures proposées : Esther 6:1-12
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