II218 - Concert en quadriphonie

De plus en plus je vais prier dans la nature et ce printemps, je m'arrêtais souvent pour essayer voir les oiseaux qui chantaient si bien et de manière si diverses selon les espèces. J'aime le son des oiseaux, même celui du merle qui dès cinq heures du matin n'arrête pas devant ma fenêtre. Quand je l'entends je souris intérieurement en me disant que tôt le matin il loue déjà le Seigneur ! Puis je me rendors.

Le psaume 148 invite les oiseaux à chanter Dieu ce qui peut être une évidence, ce qui est plus étonnant, c'est qu'il invite aussi les monstres marins à le louer, et peut-être aussi le poisson rouge dans son bocal. Tous les animaux - y compris certainement les moustiques, les araignées, les fourmis et les puces - en tout cas les reptiles sont spécifiés. Ne sont pas oubliés le feu et son crépitement, la grêle et son roulement de tambour, la neige et sa douceur, les vents impétueux qui soufflent dans les arbres ou dans les rochers. Le soleil fait peut-être un bruit de lave en ébullition, quand à la lune, elle est simplement un instrument de silence. Le brouillard quand à lui loue le Seigneur par le théâtre des formes étranges qu'il sculpte. Les anges ne sont pas oubliés, ni les rois, les juges, les jeunes, les vieillards et les enfants.

Vous ne pouvez savoir combien j'aimerais être dans le ciel afin d'entendre quelle symphonie quadriphonique peuvent donner les chants des anges du ciel, les astres d'autres parts, la nature, les animaux et les hommes sur terre et enfin les poissons de la mer.

Je ne sais pas ce qu'il en est de vous, mais pour ma part, j'ai vraiment envie de faire partie de ce concert de louange, même si dans la masse il semblerait qu'on ne m'entende pas assez fort.

Louez l'Eternel !

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