II355 - Mépriser nos propres droits
Type : Réflexion
Thème : Méditations Année II
Source : Lueur
Réf./Date source : 01/01/2011
Publié sur Lueur le
Esaü a méprisé son droit d’ainesse. Il détenait une position particulière qui lui offrait des privilèges incroyables : la richesse d’Isaac son père, la descendance promise à Abraham son grand-père, dont Jésus lui-même, la terre promise… Mais sur le moment, dans une vision à court terme, il ne pense qu’à sa fatigue extrême dans une sorte de désespoir où il croit voir venir la mort. La conséquence est qu’il perd la légitimité des possessions et des bénédictions qui s’y rapportent. Une autre personne peut alors s’en accaparer pour en profiter ou les réduire à néant. C’est ici Jacob qui, discernant ce manque d’intérêt d’Esaü, va récupérer ce droit.
Méprisons-nous des choses que Dieu nous donne ? Qualités, capacités et dons naturels, héritages dans tous les domaines (matériels, humains, spirituels) ? Des talents qu’on ne prend pas en considération voire que l’on méprise ? Nous pouvons alors nous les faire voler par l’Ennemi qui gagne le droit de nous spolier et de détruire. Pour une soupe chaude, allons-nous délaisser des bénédictions ? Si un enfant méprise un cadeau et le délaisse, il pourra se le faire prendre sans même s’en rendre compte.
Même ce qui semble insignifiant peut devenir à terme une grande richesse si nous en prenons soin comme Dieu nous le demande. Regardons chaque chose de nos vies et discernons ce que Dieu nous a donné afin de le faire croitre et fructifier par sa grâce. Leur valeur ne vient pas de ce que le monde en dit ni même de notre opinion temporaire mais de ce que Dieu a prévu d’en faire.
Lectures proposées : Genèse 25:29-34
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