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La consécration
2. La consécration (partie2)

Auteur :
Type : Enseignement
Thème : Chrétien au quotidien
Source : Lueur
Réf./Date source : 02/12/2001  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. La consécration (partie2)

Psaume 63 versets 1 à 6 " O Dieu, tu es mon Dieu je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je te contemple dans le sanctuaire pour voir ta puissance et ta gloire. Car ta bonté vaut mieux que la vie, mes lèvres célèbrent tes louanges. Je te bénirais donc toute ma vie, j'élèverai mes mains en ton nom. Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents et , avec des cris de joie sur mes lèvres, ma bouche te célèbrera. "

Dans la première partie de cette prédication, j'ai parlé de la consécration sous l'angle de TOUT DONNER. J'avais relevé 4 points que l'on retrouve tout au long de la Bible, aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau qui sont : Se lever, aller, Recevoir la vision de Dieu ( la Jérusalem céleste...), Recevoir ses promesses d'accompagnement, Se sanctifier.
Et nous avions lu une définition de la consécration dans l'épître aux Romains chap.12 versets 1 et 2 : " je vous exhorte, frères, par les compassions de Dieu à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable, parfait. "
Et, à travers plusieurs exemples d'hommes bibliques – tels que Abraham et Paul – démontré que la consécration implique un engagement complet de notre personne, de nos biens, de nos affections, etc... et la nécessité de nous offrir comme des sacrifices VIVANTS pour Dieu... EN Jésus-Christ.
Et j'avais terminé en vous invitant à réfléchir chacun pour vous-même à cet aspect de la consécration et à la qualité de votre engagement dans l'oeuvre du Seigneur.

Dans cette seconde partie, je voudrais reprendre ce thème de la consécration, mais sous une autre perspective, sous un autre angle qui est : AVOIR FAIM ET SOIF DE DIEU.
Ce qui pourrait être illustré par ce passage de l'évangile de Jean chap15 versets 4 et 5 : " demeurez en moi et je demeurerais en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit car sans moi vous ne pouvez rien faire. "
Nous devons donc NOUS LEVER POUR ALLER DEMEURER en Christ, c'est-à-dire avoir faim et soif de Dieu et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour combler cette faim et cette soif.

Tommy Tenney qui a écrit le livre " les chasseurs de Dieu " dit ceci : un chasseur de Dieu est un individu dont la faim surpasse ce dont il dispose. Un chasseur de Dieu est quelqu'un dont la passion pour la présence de Dieu l'entraîne à poursuivre l'impossible dans l'espoir que l'inattrapable puisse l'attraper. C'est comme un enfant qui poursuit son père jusqu'à ce que ,soudain, ce dernier l'entoure de ses bras d'amour.
Il poursuit en écrivant : depuis que Dieu est, il y a eu des chasseurs de Dieu. L'histoire est remplie de leurs aventures. Ces histoires peuvent se lire comme des cartes routières qui indiquent le chemin vers le lieu très saint et vers le ciel. Les chasseurs de Dieu transcendent le temps et la culture. Ils viennent de tout les milieux imaginables et de toutes les époques possibles... d'Abraham le gardien de troupeaux nomade à David le jeune berger en passant par Moïse l'enfant bègue adopté...
Vous vous souvenez que nous avons parlé d'Abraham la semaine dernière, de Moïse ainsi que de Paul que nous pouvons ajouter à cette liste car lui-même dira en soupirant parlant de Dieu: " que je puisse le connaître " manifestant par là sa faim et sa soif de Dieu, et lors-qu'il aura été rassasié il ajoutera : "... j'ai été saisi par Christ... "

Avoir soif et faim c'est chercher Dieu comme si notre vie en dépendait : " O Dieu, tu es mon Dieu je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau" s'écrit David dans le Psaume 63 au verset 2...

Les médias nous informent sur ce qui se passe dans le monde et nous connaissons par elles les divers événements souvent tragiques qui se produisent ici ou là...
Tous nous avons ainsi pu voir des foules de personnes dans certains pays sous-développés ou dans des régions soumises à des guerres répétées ou à la dictature – tel l'Afghanistan , dont on parle beaucoup aujourd'hui – des foules de personnes pour qui l'occupation primordiale était de se nourrir : trouver de quoi manger et boire...
Je me souviens avoir vu un reportage à la télé-vision ou l'on montrait un garçonnet d'une dizaine d'années – c'était je crois à Manille – ramasser des grains de céréales dans la boue sous les étalages des marchands et qui se faisait rabrouer par les adultes, et mettre ces grains dans un petit sac en plastique qu'il tenait précieusement et cherchait à protéger à tout prix car c'était son unique nourriture...
Nous avons tous vu ces rescapés des tremblements de terre retrouvés au bout de plusieurs jours de recherche et qui avaient survécus en buvant leur urine...
Pour toutes ces personnes, dans ces différentes situations extrêmes, manger ou boire est vital. Leur propre vie en dépend ! C'est pour cela qu'ils consacrent autant de leur temps et de leur énergie dans une recherche de nourriture...

Dans ce deuxième verset du psaume 63 ,David fuyait la colère de Saül et il était en plein désert de Juda ! Et là dans ce désert David a soif, mais pas seulement d'eau, il a soif de la présence de Dieu ! Il cherche Dieu de toute son âme : autrement dit sa volonté, son intelligence, ses émotions, son affection sont tournés vers l'Éternel qu'il espère rencontrer. Il cherche Dieu de tout son corps : " dans ce désert aride, desséché, sans eau " comme il le dit lui-même ou il subit la brûlure du soleil, ou la sécheresse de l'air ambiant lui fait coller la langue au palais, voilà qu'une autre soif apparaît plus tenace encore et plus pressante pour lui : la soif du Dieu vivant !
Dans ce désert où il a fuit, il est en proie à la peur, il est seul et il a de nombreux ennemis. Et il a besoin de trouver le repos en celui à qui il a déjà souvent eu l'occasion de se confier : l'Éternel. Tout d'un coup le besoin devient nécessité urgente et lui fait pousser ce cri qui vient du plus profond de ses entrailles : " O Dieu, tu es mon Dieu je te cherche " David en est à ce stade où trouver DIEU, dans le désert où il se cache, lui est indispensable, indispensable comme l'est le fait de trouver de l'eau pour survivre !

Avoir faim et soif de Dieu c'est reconnaître notre entière dépendance de Lui : besoin de Lui pour vivre, besoin de Lui pour agir.

Dans l'évangile de Jean au chap15 que j'ai cité plus haut, Jésus nous explique au travers d'un très beau passage des Ecritures que sans Lui nous ne pouvons RIEN faire ! Tout comme le sarment s'il n'est pas attaché au cep... mais un sarment attaché au cep boit la sève qui coule en celui-ci et il produit de bons fruits.
Le texte de Matthieu chap. 5.6 dit : " Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés ! "

Si nous voulons être rassasiés il nous faut avoir faim et soif... sans faim et sans soif nous ne serons jamais rassasiés ! Nous pourrons croire l'être. Vivant dans une sorte de bien être religieux, ne voyant pas nos besoins où nous trompant sur nos besoins réels.
David ne s'est pas trompé dans le désert. Sa soif la plus pressante était celle de la présence de Dieu et pas celle de l'eau du puits qui devait cependant être bien réelle.
Nous pouvons connaître Dieu et son Fils Jésus, mais ne pas connaître le Père et son Fils comme notre ami le plus précieux et nous contenter de cette connaissance !

Arrêtons-nous un instant sur le passage de l'évangile de Jean au chap11.qui relate l'histoire bien connue de Lazare et de ses soeurs Marthe et Marie. Nous lisons au verset 5 : " Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare ".
Dans ce passage la merveilleuse amitié de Jésus se révèle à nous. Jésus qui aime chacun de nous de manière personnelle et inconditionnelle et qui nous appelle par notre prénom : Marthe, Marie, Lazare... citer des prénoms...

Puis poursuivons notre lecture aux versets 20 et 21 : " Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. Marthe dit à Jésus Seigneur si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort." Puis au verset 29 : " Marie [...] se leva promptement et alla vers lui (Jésus) ". Et au verset 32 : " Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort. "
Marthe dans un premier temps, puis Marie viennent se jeter au pied de Jésus au comble de la douleur de la perte de leur frère et lui font le reproche de ne pas être venu suffisamment tôt pour empêcher ce malheur. Quand les deux soeurs vont lui adresser des reproches Jésus ne va pas s'en offusquer pour les reprendre. Bien au contraire il comprend leur souffrance, il se renseigne et leur pose des questions. Il ne les laisse pas seule face à leur souffrance : il partage leur émotion.(v33) : " Jésus la voyant pleurer, elle et les juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. "
Et au verset 35, qui est le plus petit verset de la Bible, et cependant un verset qui nous enseigne comme aucun autre peut-être sur la compassion de Jésus, au verset 35 nous lisons : " Jésus pleura "
Puis enfin il vient à leur secours, il répond au cri de leur coeur et manifeste sa puissance en ressuscitant Lazare. Jésus capable d'accomplir des miracles.
Quel merveilleux et exceptionnel ami, que Marthe et Marie semblaient bien connaître ...mais que nous méconnaissons trop souvent, quant à nous.
Jésus, ami mais aussi, chemin, vérité, vie et celui qui nous révèle le Père... Le Père ce créateur qui a désiré faire de nous ses créatures et qui nous a tant aimé qu'il a donné son fils unique pour qu'à notre tour nous devenions ses enfants, qui nous accueille comme tels et qui nous permet de passer l'éternité dans sa magnifique présence partageant ainsi sa Gloire.

Avoir faim et soif de Dieu c'est aimer celui qui nous a aimé par dessus tout et désirer vivre toujours plus sa présence !

Tout à l'heure je disais que, selon le texte de Matt.5.6, ceux qui seront rassasiés seront ceux qui auront éprouvé la faim et la soif. Le désert est le lieu où on éprouve cette faim et cette soif !
Et si vous traversez en ce moment un désert spirituel c'est peut-être pour vous le moment de chercher à vous approcher d'avantage du Seigneur. Ecoutez sa voix, peut-être est-il en train de vous parler ?
Il en est du désert comme des conflits : on peut en sortir grandit où détruit, vainqueurs où vaincus... Tout dépend de la façon dont nous allons gérer ce passage.
C'est dans le pays de Madian, au beau milieu du désert, que Moïse fera la rencontre avec le Dieu de ses pères lors de l'épisode du buisson ardent et c'est là qu'il recevra la révélation de sa mission et que sa vie toute entière sera trans-formée.
C'est après 40 jours de désert que Jésus revêtu de l'Esprit, commencera son ministère auprès de ceux de sa nation dans une parfaite communion avec son Père. Et les évangiles nous disent que c'est poussé par l'Esprit qu'il fut emmené dans le désert, ce n'était pas une erreur de parcours !
Dieu permet des temps de désert dans nos vies pour nous donner faim et soif de Lui !

Quand j'ai commencé mon ministère pastoral à plein temps, je suis entré presque tout de suite dans ce temps de désert.
Il me semblait que je ne ressentais plus la présence du Seigneur, j'avais l'impression d'être sec, de ne plus entendre la voix de mon Dieu. D'être dans cette terre aride, desséchée, sans eau dont parle David et un jour comme David j'ai crié : mon Dieu je te cherche... ou es-tu ? Qu'est-ce qui se passe ?Je ne comprends pas... Et certains midis, au lieu de rentrer manger, j'allais dans un coin isolé crier à Dieu. Et un jour celui-ci m'a répondu, j'ai reçu une parole de sa part qui disait : c'est moi qui te conduis dans ce désert car c'est là que je veux te rencontrer, je désire que tu me cherches plus encore que tu ne le fais, je veux te donner soif de ma présence, soif de ma présence, soif de ma présence... et t'amener à boire à la source d'eau vive...
Même si l'on ne se sent pas complètement sorti du désert que l'on traverse, on peut être sans inquiétude car on sait pourquoi l'on y est et ce n'est pas un temps perdu. Parfois le soir, quand je me couche, je dis au Seigneur : si tu veux que nous passions un moment ensemble durant cette nuit, alors appelle-moi par mon prénom et je me lèverais comme le jeune Samuel qui fut appelé par son prénom au milieu de son sommeil. Et parfois il le fait, parfois il me laisse dormir...
Mais une faim de Dieu s'est créée en moi et je souhaite qu'elle ne soit jamais rassasiée car je veux avoir faim et soif de Dieu chaque jour qu'il fait, d'avantage !

Vous connaissez ces mots qui sont gravés sur certaines médailles que les fiancés offrent à leur fiancée : je t'aime aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. Eh bien moi, je veux avoir faim de Dieu aujourd'hui plus qu'hier et demain j'espère avoir plus faim encore de lui qu'aujourd'hui !

Dieu se laisse trouver, mais c'est un Dieu jaloux : Quand Moïse sera confronté à la vue du buis-son ardent il s'écriera : " je veux (...) voir quelle est cette grande vision "
David dans le désert de Juda après avoir crié à Dieu : " tu es mon Dieu je te cherche, mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi " poursuit en disant : " je te contemple dans le sanctuaire pour voir ta puissance et ta gloire. "
David dans sa recherche insensée de Dieu, comme Moïse face au buisson, trouve sa présence. Bien qu'il soit toujours en plein désert il contemple Dieu dans son sanctuaire là où sa puissance et sa Gloire sont manifestées ! Tout d'un coup Dieu est là ! Comme le père entourant de ses bras l'enfant qui le poursuivait ( Tommy Tenney)

Dans tout désert il y a une oasis, un endroit frais où l'on peut boire, se désaltérer et se reposer à l'ombre.
Nous avons tous soif de la Gloire de Dieu, mais avant d'avoir soif de sa gloire nous devons avoir soif de SA PRESENCE ! Le rechercher pour qui Il est sans condition... Le rechercher encore et encore et encore...

Abraham dont nous avons parlé la semaine dernière, Moïse, Paul étaient des hommes qui n'étaient jamais satisfaits de la présence de Dieu. Ils voulaient toujours plus de Lui, toujours plus...

UNE DES GRANDES FAIBLESSES DE L'EGLISE DU 21ème SIECLE, EN FRANCE, EST QU'ELLE SE SATISFAIT DE PEU DE LA PRESENCE DE DIEU ! ET QUE CEPENDANT ELLE RECLAME LA MANIFESTATION DE SA GLOIRE ! !

Ignorant que : " c'est avec jalousie que Dieu chérit l'Esprit qu'il a fait habiter en nous "Jc4.5

Voilà pourquoi si peu de résultats dans l'Eglise aujourd'hui ! Si peu de la présence de Dieu !

L'épître de Jacques au chap.4 nous donne des avertissements sur la qualité de notre relation avec le Seigneur et sur nos véritables motivations..."...vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.(v3) [...] ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu (v4) [...] Et plus loin l'épître parle d'hommes irrésolus ! (v8)

Quelle est la faim qui nous tenaille ?
Sommes-nous des personnes qui veulent d'une relation avec Dieu, riche, profonde, et prêtes à mettre en oeuvre ce qui sera nécessaire pour vivre cette relation, où sommes-nous irrésolus et inconstants dans nos voies, nous contentant d'une relation superficielle qui ne nous implique pas trop ?
La sécularisation, je crois, est entrée dans l'église, l'amour du monde et des choses du monde se sont installés sur les chaises de nos temples avec un double effet : celui de nous refroidir dans notre relation avec Dieu, nous contenter de peu de sa présence, nous anesthésier spirituellement et rationnellement de sorte que nous n'en ressentons plus le besoin et celui de limiter l'action de Dieu qui veut que nous soyons entièrement à Lui pour agir puissamment au travers de l'église !

Comme je le disais la semaine dernière, nous assistons le plus souvent à un subtil mélange de vie chrétienne, d'engagement, de service mais aussi d'égoïsme, de paresse, de volonté de pouvoir, et de consommation !...
Jésus dira (Matt7.7) :"demandez et l'on vous donnera, CHERCHEZ ET VOUS TROUVE-REZ, frappez et l'on vous ouvrira... "
Soyons persuadés que nous trouverons, en effet, ce que nous chercherons !

La question est : que cherchons nous ? ...
Du milieu de mon désert quel est le cri que je lance : de l'eau ! de l'eau ! ...où... mon Dieu je te cherche !J'ai soif de Toi, soif de ta présence, soif du Dieu vivant...
Si c'est Dieu que je cherche ,je purifie mon coeur au pied de la Croix de mon Sauveur, je lave mes mains dans son sang versé pour moi et j'entame ma recherche.
Et JE CHERCHE, JE CHERCHE, JE CHERCHE... sans jamais me lasser comme si ma vie en dépendait, comme cet enfant dans les rues de Manille qui grappillait des grains de blé pour sa subsistance, où comme ses populations affamées et assoiffées dans les pays sous développés...

"Approchez vous de Dieu et il s'approchera de vous "nous est-il promis dans l'épître de Jacques au chap.4 v8
Jésus s'écriera : " si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi des fleuves d'eau vive couleront de son sein " Jn7.38
Si nous cherchons Dieu, si nous sommes assoiffés de Jésus nous serons désaltérés. Mais soyons certains que Dieu éprouvera notre soif et notre faim. Qu'il nous conduira dans ce grand et affreux désert afin de nous amener à l'humilité, de nous éprouver, pour savoir quelles sont les véritables dispositions de notre coeur et si nous garderons ou non ses commandements.( Dt 8)

Dans ce grand et affreux désert où nous apprendrons que l'homme ne vit pas de pain seulement mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu et ou il éprouvera notre faim réelle ! ( Dt 8)

Et enfin quand notre faim aura été éprouvée, elles sera rassasiée. David, dans le Psaume 63, l'exprime de cette façon : "...mon âme est rassasiée comme de mets gras et succulents... " Il y aura un rejaillissement DANS notre vie personnelle et un cri de joie jaillira de notre coeur de goûter la présence du Seigneur. Notre vie de consacrée prendra d'un coup une autre forme. Notre engagement deviendra le fruit d'un amour profond et reconnaissant.
Nous serons comme des vases remplis de sa présence, remplis d'une huile nouvelle constamment renouvelée et rafraîchissante, son onction coulera sur nos vies. Il nous sera dès lors plus facile de monter sur l'autel, offrir à Dieu nos corps comme des sacrifices vivants et c'est rempli de l'onction de son Esprit que nous pourrons être réellement renouvelés dans notre intelligence afin de discerner quelle est sa volonté, ce qui lui est bon, agréable, parfait...
Il y aura également un rejaillissement DE nos vies vers ceux que nous côtoyons .La sève du cep se répandra dans le sarment pour produire de belles grappes.

Jésus dit : " ...des fleuves d'eau vive couleront de notre sein... " Jn7.38
Quand Jésus est sorti de son temps de désert, vainqueur des pièges de Satan, nourri de la présence et de la parole de son Père, les Ecritures nous disent qu'il était revêtu de la puissance de l'Esprit [...] et que sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. (Lc 4) Jésus avait éprouvé la faim et la soif du Père dans ce désert et il en est ressorti rassasié. Et son ministère sera de donner faim et soif à ses disciples de la présence de Dieu afin qu'ils soient rassasiés et que nous le soyons aussi.
Il en est de même pour nous aujourd'hui. Nous ne pouvons donner que ce que nous avons reçu. Si nous avons éprouvé la faim et la soif de Dieu, alors nous pourrons la communiquer autour de nous et donner envie à d'autres de connaître cette faim et cette soif.
Si nous sommes rassasiés nous pourrons en conduire d'autres à être rassasiés
Dieu nous appelle à entrer à son service ! Il donne une mission à l'Eglise qui est d'aller auprès des perdus leur porter le témoignage de l'évangile et d'en faire des disciples. Il demande à l'église de croître en nombre et en maturité afin d'influencer notre société : être sel de la terre et lumière pour notre nation .
" il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé... " lisons-nous dans la seconde épître à Timothée chap.2 v4.

Pour cela, il nous faut lui offrir nos vies toute entière, sans rien garder pour nous de manière égoïste.

Dans le texte de C.G.Finney que nous avons lu la semaine dernière, nous réalisons que ceci est un processus dans notre vie de chrétien où jour après jour nous apprenons à faire plaisir à Dieu : processus de la découverte de ce qu'il nous invite à lui donner , processus de mort à nous même dans certains domaines de notre vie, processus de croître en grâce selon l'expression de C.G.Finney !

Notre consécration n'est pas une option facultative. Dieu attend de nous notre entière disponibilité, soumission, engagement afin d'agir à travers nous !

Mais avant toute chose c'est de notre relation qu'Il a besoin. Il nous cherche et s'attend à ce que nous le cherchions aussi !

Prions qu'Il fasse de nous des affamés et des assoiffés de sa présence !

La qualité et l'intensité de notre consécration dépendent de la mesure de notre faim et de notre soif ! !

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