La vraie vie
Type : Réflexion
Thème : Vie Chrétienne
Source : Lueur
Publié sur Lueur le
Ce n'est pas la croix qui sauve l'homme, c'est Dieu par Jésus, c'est la foi en Jésus crucifié. Etre sauvé, c'est, simultanément, saisir Jésus et être saisi par lui; c'est posséder Jésus et être possédé par lui, se livrer à Jésus comme il s'est livré à nous; c'est, renonçant à soi-même, s'abandonner à Jésus, se charger chaque jour de sa croix et le suivre...
Le pasteur G. Frommel a écrit :
"Je ne crois pas que nous soyons immortels par nature; il me semble que si nous l'étions, la nature nous le dirait... mais nous sommes capables d'immortalité par Jésus-Christ. C'est dans la seule communion avec lui que le chrétien se sent vivre de cette vie qui n'a qu'un nom: la vie éternelle...
Demandez à un organisme vivant qui croît et se développe s'il doute du lendemain! Un bouton désespère-t-il d'être une rose ? la fleur, de donner son fruit ? la graine, son germe ? et le germe, la plante ? Tout ce qui vit croit à la vie, mais, ceci est grave, tout ce qui meurt croit à la mort. Le chrétien affirme la vie éternelle; le débauché sceptique proclame le néant. La vie en Christ, L'expérience vivante de la présence de Dieu, bannit la pensée et jusqu'à la réalité de la mort. C'est ce qui explique cette parole si profonde de Jésus: Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants."
Pour celui qui possède en soi la vie indestructible de l'éternité, la mort cesse d'être l'épouvantail qui terrifie... Dans la communion de son Sauveur et de son Dieu, le chrétien possède une certitude immédiate de son immortalité. Il ne l'attend pas, il en jouit dans chaque moment, puisque, ayant la vie même de Dieu, il renferme en lui, de la sorte, le germe de tous les temps futurs. A ce point de vue là, il n'y a pas d'autre vie; il n'y a que la continuité de la seule et même vie impérissable dans toute l'éternité. Il n'y a pas de différence entre le temps et l'éternité.
L'âme chrétienne est dès à présent entrée dans l'éternité, dans cette période de temps qui ne saurait prendre fin, où les sources de la vie ne tarissent jamais, où toujours surgissent des activités nouvelles, de nouvelles connaissances, de nouvelles affections..."
Le professeur Henri Bois, qui fut un témoin émerveillé du Réveil du Pays de Galles en 1905, a écrit : "Au fait, dans l'univers, il n'y a actuellement de morts que ceux qui restent éloignés de Christ qui est la source de vie."
Laisses les morts ensevelir leurs morts, a dit Jésus (Mt 8.22, Lc 9.60). Pour le développement de l'existence individuelle, l'instant décisif n'est pas celui où le corps meurt, mais celui où l'âme commence à vivre de sa vie réelle (nouvelle naissance). L'instant décisif, ce n'est pas le jugement dernier; car le racheté ne vient pas en jugement, il n'a pas à recevoir de nouveau la vie comme un bien qui lui serait conféré par une sentence spéciale, puisqu'il ta possède déjà, pleine, inaltérable, jaillissante, en dépit des obstacles et jusque dans l'éternité. Celui qui croît au Fils est, par ce fait, passé de la mort à la vie : c'est une révolution accomplie. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle (Jn 3.36).
Je crois qu'il est, au-delà de ce séjour d'épreuve et de péché, une demeure, la maison du Père le ciel, où nous retrouverons ceux qui nous ont été momentanément arrachés et qui appartenaient à Dieu, la mort les ayant mis en pleine possession de la vie qu'ils avaient déjà reçue en Christ dès ici-bas.
Pour nous, chrétiens, "mourir, ce n'est pas cesser d'être, c'est cesser d'apparaître". Car pour nous, les choses invisibles sont bien plus réelles encore que les choses visibles (Lire 2 Co 4.17-18).
Texte adapté d'Albert Cadier
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