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Pour que le Saint-Esprit se manifeste

Auteur :
Type : Réflexion
Thème : Vie Spirituelle
Source : Lueur   
Publié sur Lueur le

Le Saint-Esprit ne manifestera jamais sa puissance tant que nous ne serons pas d'un commun accord.

Dans une église d'Afrique du Sud, qui connaissait des problèmes à cause des différences d'origine de ses membres, un pasteur reçut une vision.

Il se trouvait dans la Chambre Haute à Jérusalem, après que Jésus ait été élevé au Ciel. Un homme se tenait près de lui :
— Je vais, lui dit-il, t'expliquer ce qui se passe ici, et te faire voir ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte quand le Saint-Esprit survint. Ecoute bien !
L'un de ceux qui étaient là se leva et dit :
— Voilà dix jours que nous sommes réunis. Au début, nous avons élu quelqu'un pour remplacer Judas: c'est Matthias. Mais jusqu'ici, nous n'avons mis personne à la place de Jésus, de sorte que nous n'avons plus de conducteur spirituel et nous diminuons en nombre; nos amis rentrent chez eux. J'ai compté que nous ne sommes plus que cent-vingt aujourd'hui, alors qu'il y a dix jours, nous étions cinq cents. Il nous faut choisir un chef, et moi je propose Pierre; c'est un homme fort, et il n'a pas peur de parler. Il sera un bon chef car il a de l'expérience.
Un autre disciple se leva et dit :
— Oui, je suis d'accord; nous avons besoin d'un chef, mais je ne peux pas voter pour Pierre parce que je me souviens qu'il y a peu de temps, il a renié Jésus. Je ne peux pas voter pour un tel frère. Oh ! je l'aime beaucoup, mais je ne peux pas oublier sa faute.
Un autre se leva et dit :
— D'accord, mais si nous voulons un chef, il faut que ce soit un homme plein d'amour. C'est donc Jean qu'il nous faut. Il est vrai qu'il est le plus jeune, mais il est le disciple qui reflète le mieux l'amour de Jésus.
— Ah non ! reprit un autre. Je ne donne pas ma voix à Jean; c'est lui qui a dit à sa mère de demander à Jésus d'être assis à sa droite. Il veut être le plus grand parmi nous. Je ne voterai pas pour lui.
Et Jean fut évincé.
A ce moment-là, un autre suggéra :
— Nous avons besoin d'un homme qui soit prudent et ne se laisse pas influencer trop rapidement. Thomas est l'homme qu'il nous faut; il ne croit pas n'importe quelle histoire.
Mais quelqu'un s'écria :
— Ce n'est pas de la prudence, c'est du doute, de l'incrédulité. Ah non, pas lui !
Et Thomas est éliminé.
Alors Pierre se lève :
— Mes frères, ce que vous avez dit de moi est vrai; je ne suis pas digne d'être votre chef. Et ce que vous avez dit de mes frères est bien réel aussi. Eux non plus ne doivent pas se sentir dignes d'avoir les compétences de notre Maître. Combien de temps allons-nous perdre à étaler les faiblesses de chacun de nous ? Pour gagner du temps, que celui qui sent qu'il peut prendre la place du Maître se lève et nous le suivrons.

Personne ne se leva.

A l'instant où tous ensemble reconnurent leur misère, un vent très fort se mit à souffler; la maison en fut remplie, et le vent secoua la balle et la paille de leurs différends. Et puis, ce que le vent n'avait pas chassé fut brûlé par le feu. Quelle transformation se fit en eux tous en un instant, tandis qu'ils parlaient de nouvelles langues ! Alors Pierre se leva, les onze autres apôtres se tenant derrière lui :
— Vas-y Pierre, parle; nous dirons : "Amen!" Pierre prêcha; les onze dirent : "Amen !", et trois mille hommes et femmes se convertirent.

Nous aurons la Pentecôte si nous admettons que nous avons un urgent besoin du Saint-Esprit, et que nous ne sommes pas à la hauteur pour obtenir ce qu'il veut nous communiquer.

(Texte adapté de David du Plessis)

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