Nivôse, jambonôse ou janvier ?
Type : Réflexion
Thème : La foi c'est quoi ?
Source : Croire & Servir
Réf./Date source : 01-2003
Publié sur Lueur le
A l'école, vous avez appris qu'en France, la Convention nationale institua en 1793 un calendrier républicain qui eut cours jusqu'au 1er janvier 1806. L'année était partagée en douze mois de trente jours aux noms évocateurs. Ainsi, au moment où paraît notre journal, nous serions en nivôse, un nom provenant du latin et signifiant « neigeux ».
Peu après que le poète Fabre d'Eglantine ait fait adopter ce calendrier, un anonyme luiadressa un projet destiné à réjouir les gourmets. Si on l'avait suivi, janvier serait appelé jambonôse, mois du jambon, février crépôse, mois des crêpes, et ainsi de suite. Pourtant, depuis le temps de l'Empire romain, ce mois-ci est appelé janvier, du nom de Janus, un ancien dieu de la mythologie, soi-disant gardien des portes dont il surveillait les entrées et les sorties.
Il faut bien attribuer un nom à chaque mois. Mais nivôse n'aurait rien dit aux habitants des pays tropicaux privés de neige, et janvier convient mal à ceux qui ne croient pas à la mythologie.
Nous ne pouvons pas révolutionner le calendrier ; nous devons l'accepter tel qu'il est. Mais nous avons la possibilité, et plus encore la responsabilité, de placer l'année qui commence et les mois qui vont suivre sous la protection de Dieu : il est le maître des temps et des circonstances (Dn 2.21). Pourquoi laisserions-nous notre vie être ballottée comme un navire en perdition sur les flots mouvants d'un monde en pleine tempête ? Pourquoi ne nous confierions-nous pas plutôt en Dieu, qui couronne l'année de ses biens (Ps 65.12) ? La Bible atteste que du commencement à la fin de l'année, il a les yeux sur ceux qui lui font confiance (Dt 11.12).
Jésus est venu sur la terre pour nous donner la vie en abondance. Lui, le Fils de Dieu est venu aussi pour publier une année de grâce et apporter une bonne nouvelle aux pauvres (Es 61.2, Lc 4.18-19). Si ce n'est pas encore le cas pour vous, sachez que Jésus est le seul qui ait pu dire : Je suis la porte ... Celui qui entre en passant par moi sera sauvé (Jn 10.9). Le croire et vivre cette réalité jour après jour, c'est le secret pour une année bénie.
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