Sauvé par un citron
Type : Réflexion
Thème : La foi c'est quoi ?
Source : Mission des Traités
Publié sur Lueur le
Un jour, en passant dans l'allée d'un marché, j'ai aperçu une cliente qui venait d'acheter un citron. Elle le brandit le plus haut possible en s'écriant :
Voilà mon sauveur !
Sauveur
J'avoue ne pas avoir eu l'à-propos de lui dire que, pour ma part, j'ai découvert le vrai, l'unique, le parfait Sauveur. Même si elle a expérimenté que le citron a contribué à lui donner une santé nouvelle, cet agrume n'est pas pour autant son sauveur. Si vous consultez un dictionnaire, vous trouverez cette définition : "Sauveur" celui qui a sauvé les hommes (Jésus-Christ).Pour ma part, comme logiquement chacun devrait le faire, j'ai cherché un sens à ma vie : D'où je viens ? Où je vais ? Qu'est-ce que je fais sur la terre ? Et, après la mort, qu'en sera-t-il de moi ?
C'est dans la Bible que j'ai trouvé la réponse à ces questions fondamentales. Ce livre, à travers lequel Dieu se révèle, m'a montré que je n'avais pas accompli ce que Dieu demande - de nous tous : l'aimer et faire sa volonté. J'ai compris alors que j'avais souvent fait ce qui est mal aux yeux de notre Créateur. Je lui ai demandé pardon pour mes fautes, pour mes péchés. C'est alors que j'ai découvert que Jésus est venu pour sauver tous ceux qui croient en lui. Ma vie en a été transformée. En mourant sur la croix, Jésus-Christ a lui-même subi la condamnation que je méritais, Puis il est revenu à la vie et est remonté au ciel. Depuis, il est mon Sauveur comme il l'est en faveur des hommes et des femmes qui placent leur confiance en lui.
Dans ces temps où des attentats et des catastrophes sèment l'horreur et la terreur, nous ne pouvons trouver d'espérance et de salut qu'en croyant résolument en lui.
Il a dit qu'il est venu chercher et sauver ce qui était perdu (Lc 19.10). Etre perdu, c'est refuser la grâce qui est offerte, c'est demeurer dans le péché et continuer à commettre des péchés c'est aller inéluctablement vers la mort. La Bible dit : Le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur (Rm 6.23).
Une grâce, pour être effective, doit résulter d'une promesse sûre de la part de celui qui l'offre et doit être acceptée par son bénéficiaire.
Parce que cette grâce vous est offerte et parce que Jésus-Christ veut être votre Sauveur, tout dépend de votre réponse et de la façon dont vous le laisserez diriger votre vie.
Sauveur ou juge ?
Une dame devait être jugée pour une infraction commise par ignorance. On lui indiqua un excellent avocat, réputé pour sa connaissance de problèmes semblables au sien. A coup sûr, il lui obtiendrait l'acquittement.Par négligence ou par crainte, la dame repoussait toujours au lendemain la visite à cet avocat jusqu'au jour où elle se décida à venir lui demander son intervention. Sa déception fut profonde quand il lui répondit
- A mon grand regret, Madame, je ne pourrai plaider votre cause. Depuis deux jours, j'ai été nommé juge. Même je si continue à plaider encore quelques semaines, je n'ai plus le droit de prendre d'affaire nouvelle. Ah ! si vous étiez venue seulement deux jours plus tôt, j'aurais pu vous défendre !
Aujourd'hui est encore le temps où Jésus peut défendre votre cause devant Dieu. Et, quoique coupable, vous pouvez être acquitté. Mais remettre à plus tard, ce serait bientôt trop tard. Si vous négligez de prendre Jésus comme Sauveur défenseur, avocat, il sera votre juge.
A cet égard, la Bible est formelle : Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement (He 9.27). Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour jugement (Jn 5.29). Faire le bien, c'est la volonté de Dieu, faire le mal, c'est vouloir faire sa volonté propre, c'est user la grâce divine.
le gracié condamné
Laissez-moi vous raconter encore ce dent qui s'est passé en Inde, il y a bien avis années. Un prince hindou, un raja, avait la réputation d'être un homme voie et sage. Tandis qu'il parcourait en une heure les rues de sa ville, il aperçut un attroupement. On lui amena alors homme surpris en flagrant délit de vol afin qu'il le punisse. Le raja répondit simplement- Je ne suis pas en Cour de justice et je fais grâce à cet homme.
Puis il exhorta le voleur à changer de conduite.
Celui-ci, heureux d'être laissé en liberté, avait une belle occasion de devenir honnête. Mais il préféra continuer à voler et finit même par tuer.
Arrêté et emprisonné, il fut conduit devant le raja, en Cour de justice cette fois-ci. Finalement, il fut condamné à être pendu. Il avait pensé que cette fois encore, le raja lui pardonnerait.
Mais il dut comprendre, malheureusement trop tard, qu'il avait abusé de la grâce dont il avait bénéficié. Ne lui ressemblons pas. Alors que Dieu nous révèle la grâce merveilleuse qu'il nous accorde en Jésus, n'abusons pas de sa bonté.
Celui qui veut être notre Sauveur pourrait devenir notre juge.
Sans vouloir sombrer dans le "catastrophisme", nous devons croire que, comme la Bible l'annonce, les cieux et la terre actuels sont réservés par la Parole de Dieu pour le feu ; ils sont gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies (2 Pi 3.7).
Les impies, selon la Bible, sont les hommes et les femmes qui, bien qu'ayant eu l'occasion d'entendre la nouvelle de la grâce merveilleuse que Dieu donne à ceux qui croient, préfèrent l'erreur à la vérité et vivent à leur guise.
Nous vous en supplions : si vous n'avez pas encore accepté que Jésus devienne votre Sauveur, ne tardezpas à croire en lui, sinon il deviendra votre juge et vous n'aurez plus aucun recours au jour du jugement. Il est encore temps aujourd'hui de décider de le suivre !
Jésus dit : En vérité, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (Jn 5.24).
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