Tenté comme nous en toutes choses
Type : Réflexion
Thème : Jésus-Christ
Source : Croire & Servir
Réf./Date source : 04-1996
Publié sur Lueur le
Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté lui-même en toutes choses sans commettre de péché. (He 4.15)
Ce verset de l'Ecriture fait "sourciller" bien des chrétiens. "Tenté en toutes choses!" disent-ils. Et ils ajoutent (avec raison) Jésus n'a pas connu toutes les situations de l'être humain: il n'a pas connu la vieillesse, ni la puissance de la drogue et les multiples aspects de notre monde sophistiqué. On pourrait ajouter bien d'autres situations que Jésus n'a pas expérimentées effectivement personnellement.
Comment peut-il alors, comme le dit la suite du texte nous secourir dans tous nos besoins (He 4.16) ? Si Jésus n'a pas été tenté dans les situations exactes où se trouve l'homme moderne, il a connu et puissamment, le principe de la tentation. Il était le même pour lui que pour nous: faire sa volonté plutôt que celle de son père. Quoique juste et parfaite, la volonté de Jésus n'a pas dominé, sa vie ne prit pas le pas sur celle de son Père. Je ne fais rien de moi-même, disait-il (Jn 8.28).
La tentation qui s'offre constamment à nous, c'est précisément de passer outre à la volonté de Dieu exprimée dans sa Parole et de faire notre propre volonté. C'est de ne pas accepter ce "brisement" proposé comme le seul chemin pour se mettre en harmonie avec le principe du ciel. Et de cette manière, Jésus a été tenté comme nous, que dis-je plus que nous!
Sans vouloir ajouter quelque chose à la Parole inspirée, il va de soi, que vu l'enjeu en cause - le salut de la race humaine - Satan s'est acharné à tenter Jésus beaucoup plus qu'il ne le fait pour nous. D'ailleurs, nous lui cédons si vite et si facilement que nous ne lui donnons pas beaucoup de peine pour nous vaincre. Il n'en était pas de, même de Jésus.
Notre Sauveur pouvait dire en parlant de Satan: "Le prince de ce monde vient et il n'a rien en moi" (Jn 14.30). Hélas, nous ne pouvons pas en dire autant. Que de points d'appui encore dans notre coeur ne lui laissons-nous pas! Mais, lui, le grand vainqueur de la puissance des ténèbres, a commencé par se vaincre lui-même parfaitement, par faire totalement abstraction de son "moi". Et c'est dans ce sens qu'il a été tenté comme nous le sommes. Père, s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi, priait-il en Gethsémané, toutefois non pas ma volonté, mais Ta volonté (Lc 22.42). Et la volonté de Dieu était bien le salut de l'homme, même au prix du sang de Christ. Quel merveilleux amour!
Commentaires (1)
Très bien cette réflexion, je ne l'avais jamais comprise comme cela !
Merci