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La Nouvelle Naissance
8. Sixième signe : La victoire sur la tentation

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Type : Livre en ligne
Thème : Rencontrer Dieu
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 1  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. La Nouvelle Naissance : ses signes, ses effets
  2. La Nouvelle Naissance
  3. Premier Signe : L'assurance du Salut
  4. Second signe : La vie nouvelle se manifeste
  5. Troisième signe : L'esprit de prière
  6. Quatrième signe : Faim de la Parole de Dieu
  7. Sixième signe : La victoire sur la tentation
  8. Comment puis-je parvenir à la nouvelle naissance ?

L'homme né de nouveau a la victoire sur la tentation et sur le péché.

Eh ! oui, la victoire, c'est le résultat glorieux du sacrifice de Jésus-Christ sur la Croix. Tandis qu'il s'écriait : « Tout est accompli », il triomphait de Satan, du péché, et de la mort. Tous ceux qui maintenant sont en Christ, c'est-à-dire les hommes nés de nouveau, sont aussi vainqueurs en Jésus. Si l'enfant de Dieu est tenté et sent sa propre faiblesse, il ne s'en tient pas là, mais il remercie pour la victoire de Jésus-Christ, qui lui est à l'instant même donnée (Romains 7 : 25). Un homme renouvelé est-il devenu tellement fort? Oh ! non, il est d'autant plus vulnérable. La nature pécheresse a-t-elle par hasard disparu de lui par la nouvelle naissance ? Allons donc ! Il a beau lutter, il ne peut rien contre la puissance du péché. Toi qui dis peut-être : « J'essaie d'être un vrai chrétien ; je ne manque pas de bonne volonté »... tous tes « efforts » et toute ta « bonne volonté » sont en pure perte. L'emprise du péché est trop grande, Satan a le dessus.

Comment alors l'homme né de nouveau a-t-il la victoire? Parce que Jésus entre en lui ; voilà la garantie journalière du vainqueur (Romains 8 : 10). La nouvelle naissance n'est pas une invention théorique, quelque chose d'irréel, mais un événement prodigieux, bouleversant. Jésus-Christ, Dieu lui-même, vient faire sa demeure dans une vie par Son Esprit. Oh ! combien certains croyants sont encore insensés ! Leur vie durant ils restent esclaves de leurs passions et prient : « Seigneur, veux-tu me sauver enfin? » Mon frère, ma soeur, si tu es né de nouveau, Jésus habite lui-même en toi. Entends-tu? Que dois-tu faire maintenant quand tu es soudain tenté? En toi tout veut pécher. Tu es prêt à exploser. Tu sens la fureur monter, le manque d'amour, l'impureté, l'avarice, et tous les autres péchés. Et que fais-tu? Tu dis : «Oui, je combats». C'est justement pourquoi tu as le dessous. Ose donc une fois, au moment où le péché t'envahit, irrésistible, tomber à genoux et dire :

« Seigneur Jésus, je te remercie. Tu restes en moi, tu as remporté pour moi la victoire sur la Croix de Golgotha ! »

A cet instant, tu la tiens, la victoire.

Et toi, chrétien de nom, ne remarques-tu pas que l'essentiel te manque : Jésus-Christ? Certes, tu le connais. Tu as été baptisé en son nom. Tu crois tout, tu admets tout. Tu as passablement lu la Parole de Dieu. Mais c'est un peu comme sur une carte de menu : avec cette carte et ce qu'elle énumère, ta faim ne s'apaise pas. Tu n'en as rien. Que tu es malheureux ! Bien que tu connaisses Jésus, tu n'as pas son salut. Bien qu'ayant entendu souvent l'histoire de la Croix, tu n'obtiens aucune victoire. Peut-être as-tu pleuré en secret sur tes sombres passions ; tu as cherché à secouer ce joug d'esclave. Mais Satan ricane ; il ne voit pas de mal à ce que tu te nommes chrétien. Peu lui importe que tu entendes le sermon dominical, que tu sois baptisé, que tu communies ! La religion en elle-même ne l'empêchera jamais de te tenir lié. Mais il devra lâcher quelque chose de ta personne dès que tu iras à la Croix.

Pourquoi persévères-tu dans ta justice propre ? Pourquoi une grande partie de l'humanité se tient-elle loin de la nouvelle naissance ? A cause du péché d'orgueil ! Quiconque vient à la Croix se condamne soi-même et se considère comme ayant été exécuté. Là, Dieu condamne l'homme tout entier, mais il le condamne en Christ. C'est pourquoi il peut approcher de la Croix en jubilant : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1). Le jugement d'un tel homme a déjà été rendu et exécuté. A la Croix, il perd son ancienne vie de péché, et il reçoit une vie nouvelle, éternelle, celle que Jésus a donnée pour lui (Jean 10 : 28). Mais ici se dresse le grand obstacle pour le coeur orgueilleux de l'homme. Plus d'un est prêt à mener une vie religieuse, mais peu se décident à se courber sous la Croix, comme des pécheurs conscients de leurs fautes.

Tu es un de ces hésitants, aussi tu demeures un pauvre pécheur, prisonnier, perdu. Oh ! abaisse-toi aujourd'hui encore, toi qui a le cou si fier, et chante :

A ton appel, Seigneur ! je viens comme je suis, Et je cherche le Salut dans ton sang...

Alors tu pourras t'écrier avec l'apôtre Paul : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par Notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15 : 57).

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