1 Corinthiens 1:20
(Annotée Neuchâtel)
1 Corinthiens 1:20
Où est le sage ? où le scribe ? où le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde ?
Références croisées
1:20 Es 33:18, Es 53:1, 1Co 1:19, 2S 15:31, 2S 16:23, 2S 17:14, 2S 17:23, Jb 12:17, Jb 12:20, Jb 12:24, Es 44:25, Rm 1:22Réciproques : 1R 10:1, 1R 12:27, 2R 3:3, 2R 24:20, Esd 7:6, Jb 5:13, Jb 17:4, Jb 17:10, Jb 28:12, Ec 7:23, Es 19:11, Es 19:12, Es 51:13, Jr 4:22, Jr 10:7, Ez 28:12, Mt 8:19, Jn 7:48, Jn 7:49, Jn 11:49, Ac 6:9, Ac 17:18, Rm 9:20, 1Co 1:26, 1Co 3:19, 1Co 5:10, Jc 3:15
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations1 Corinthiens 1
- 1.20 Où est le sage ? où le scribe ? où le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde ? Le sage est le philosophe grec ; le scribe représente les savants juifs ; le disputeur (le mot original signifie aussi chercheur) peut s'entendre de tous ces esprits légers et vains qui font de la science en amateurs, qui poursuivent les idées du temps pour l'amour de la dispute. Tels étaient encore les sophistes chez les Grecs.
La confiance de l'apôtre dans la puissance de l'Evangile est si grande, qu'il considère tous ces représentants de la sagesse humaine comme défaits, et demande hardiment où ils sont ! En effet, il répond déjà : Dieu a rendu folle la sagesse du monde, soit en la manifestant comme telle à ceux dont il a ouvert les yeux par l'Evangile, soit en faisant que les sages du monde se confondissent eux-mêmes par les égarements de leur pensée, ou les uns les autres en montrant réciproquement la vanité de leurs systèmes.
- Peut-être faut-il voir dans les paroles de l'apôtre une allusion àEsaïe 33.18
, où le prophète représente Sion délivrée de ses orgueilleux oppresseurs, et se demandant avec joie où ils sont. Ainsi le chrétien qui, après avoir longtemps été l'esclave des hommes et de leurs systèmes, a trouvé enfin dans la croix de Christ la vérité, la liberté, la vie, regarde en arrière vers ce temps-là et reconnaît, en bénissant Dieu, la folie de sa prétendue sagesse.