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1 Corinthiens 4:9
(Annotée Neuchâtel)
1 Corinthiens 4:9 Car j'estime que Dieu nous a exposés, nous, apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens dévoués à la mort ; car nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.

Références croisées

4:9 1Co 15:30-32, 2Co 1:8-10, 2Co 4:8-12, 2Co 6:9, Ph 1:29-30, 1Th 3:3, Ps 44:22, Rm 8:36, 1Th 5:9-10, Ap 6:9-11, He 10:33, He 11:36, Ac 19:29, Ac 19:31, He 1:14, Ap 7:11-14, Ap 17:6-7
Réciproques : Ex 25:20, Ps 71:7, Es 8:18, Jr 15:10, Jr 20:7, Jr 20:18, Lm 3:14, Dn 11:33, Na 3:6, Za 3:8, Mt 5:10, Mt 27:14, Mc 8:34, Mc 13:9, Mc 15:5, Ac 9:16, Ac 20:19, 1Co 15:19, 1Co 15:31, 2Co 4:7, 2Co 13:7, Ph 3:8, Ph 4:12, 1Th 1:5, 1Th 3:7, 1Tm 4:10, 2Tm 1:8, 2Tm 3:11, He 11:37, 1P 1:6, Ap 1:9

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Corinthiens 4
  • 4.9 Car j'estime que Dieu nous a exposés, nous, apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens dévoués à la mort ; car nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. La particule car motive le vœu qui précède, et amène le contraste qui suit. Quant à la traduction de ce verset, il fallait rectifier celle d'Ostervald qui dit : "nous qui sommes les derniers des apôtres," pensant sans doute, comme Calvin, à Paul et Apollos et à leur tardive vocation à l'apostolat. Non, il s'agit ici de tous les apôtres et de leurs souffrances, par opposition aux Corinthiens qui voulaient régner.
    Tout le mépris que le monde eut toujours pour l'Evangile, tout l'opprobre de la croix retombe en premier lieu sur les apôtres. (verset 13) Paul va jusqu'à comparer cette position à celle de criminels voués à la mort, et qui peuvent la rencontrer, en effet, partout où ils vont, ce qui était littéralement vrai au milieu de tant de dangers. Quel contraste avec la vie glorieuse et douce que s'étaient faite les Corinthiens !
    C'est-à-dire, à tout l'univers ; semblables à ces condamnés dont on faisait un spectacle pour le peuple, soit par leur supplice, soit en les livrant aux bêtes féroces dans une arène, ou en les forçant d'y combattre jusqu'à la mort.
    "Remarquons ici l'admirable patience de l'apôtre, qui n'est ni ébranlé, ni abattu, quoiqu'il se voie ainsi traité par Dieu ; car il n'accuse pas de ses souffrances la méchanceté des hommes, mais il n'y voit que la volonté de Dieu, qui l'y a exposé." Calvin.