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2 Rois 7

2R 7 (Annotée Neuchâtel)

1 Et Elisée dit : Ecoutez la parole de l'Eternel. Ainsi a dit l'Eternel : A cette heure, demain, une mesure de fleur de farine pour un sicle, et la double mesure d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie !
2 Et l'officier sur la main duquel le roi s'appuyait répondit à l'homme de Dieu et dit : Voici, l'Eternel fit-il des fenêtres dans le ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Elisée dit : Tu vas le voir de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.
3 Et quatre hommes qui étaient des lépreux, à la porte [de la ville], se dirent l'un à l'autre : Que faisons-nous de rester ici jusqu'à ce que nous mourions ?
4 Si nous disons : Nous irons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; si nous restons ici, nous mourrons aussi. Eh bien ! allons et passons au camp des Syriens ! S'ils nous laissent vivre, nous vivrons ; s'ils nous font mourir, nous mourrons.
5 Et sur le soir ils se levèrent pour aller au camp des Syriens. Et ils vinrent jusqu'à l'extrémité du camp des Syriens, et voici il n'y avait personne.
6 Car le Seigneur avait fait entendre au camp des Syriens un bruit de chars, un bruit de cavalerie, un bruit de grande troupe, et ils s'étaient dit l'un à l'autre : Voici, le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois d'Egypte pour nous attaquer.
7 Et ils s'étaient levés et ils s'étaient enfuis sur le soir, et ils avaient abandonné leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp comme il était, et s'étaient enfuis pour sauver leur vie.
8 Et ces lépreux vinrent jusqu'à l'extrémité du camp, et ils entrèrent dans une tente et mangèrent et burent et en emportèrent de l'argent et de l'or et des vêtements, et ils s'en allèrent et les cachèrent ; puis ils revinrent et entrèrent dans une autre tente et en emportèrent [du butin] et s'en allèrent et le cachèrent.
9 Puis ils se dirent l'un à l'autre : Nous n'agissons pas bien ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle. Et nous, si nous nous taisons et que nous attendions jusqu'à la lumière du matin, nous serons trouvés coupables. Et maintenant, allons et nous informerons la maison du roi.
10 Et ils vinrent et appelèrent les hommes de la garde, qui étaient à la porte de la ville, et les informèrent en disant : Nous sommes allés au camp des Syriens, et voici il n'y avait ni homme ni voix d'homme ; seulement les chevaux attachés et les ânes attachés, et les tentes comme elles étaient.
11 Et les hommes de la garde appelèrent et firent rapport aux gens de la maison du roi, dans le palais.
12 Et le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : Je veux vous dire ce que les Syriens font à notre égard : ils savent que nous sommes affamés, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans la campagne, disant : S'ils sortent de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville.
13 Et l'un de ses serviteurs répondit et dit : Qu'on prenne, je te prie, cinq des chevaux survivants qui restent dans la ville ; voici, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui y reste ; voici, ils sont comme la multitude d'Israël qui est perdue ; envoyons-les et nous verrons.
14 Et l'on prit deux chars avec leurs chevaux, et le roi les envoya à la recherche de l'armée des Syriens, disant : Allez et voyez.
15 Et ils allèrent après eux jusqu'au Jourdain, et voici tout le chemin était couvert d'habits et d'armes que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation ; et les envoyés revinrent et le rapportèrent au roi.
16 Et le peuple sortit, et ils pillèrent le camp des Syriens ; et la mesure de fleur de farine fut à un sicle et la double mesure d'orge à un sicle, selon la parole de l'Eternel.
17 Et le roi avait préposé à la porte l'officier sur la main duquel il s'appuyait ; et il fut écrasé sous les pieds de la foule à la porte, et il mourut selon la parole que l'homme de Dieu avait dite lorsque le roi était descendu vers lui.
18 Quand l'homme de Dieu parla au roi, disant : Demain, à cette heure, à la porte de Samarie, la double mesure d'orge sera à un sicle et la mesure de fleur de farine à un sicle,
19 l'officier répondit à l'homme de Dieu et dit : Et si l'Eternel faisait des fenêtres dans le ciel, en serait-il ainsi ? Et Elisée dit : Tu vas le voir de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.
20 Il lui arriva ainsi, et la foule l'écrasa sous ses pieds à la porte, et il mourut.

2R 7 (Darby)

1 Et Élisée dit : Écoutez la parole de l'Éternel. Ainsi dit l'Éternel : Demain à cette heure-ci, la mesure* de fleur de farine sera à un sicle, et les deux mesures d'orge à un sicle, à la porte de Samarie.
2 Et le capitaine, sur la main duquel le roi s'appuyait, répondit à l'homme de Dieu, et dit : Voici, quand l'Éternel ferait des fenêtres aux cieux, cela arriverait-il ? Et [Élisée] dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.
3 Et il y avait à l'entrée, de la porte quatre hommes lépreux, et ils se dirent l'un à l'autre : Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu'à ce que nous mourions ?
4 Si nous disons : Entrons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons assis ici, nous mourrons. Et maintenant, venez, et passons* dans le camp des Syriens : s'ils nous laissent vivre, nous vivrons ; et s'ils nous font mourir, nous mourrons.
5 Et ils se levèrent au crépuscule pour entrer dans le camp des Syriens ; et ils vinrent jusqu'au bout du camp des Syriens, et voici, il n'y avait personne.
6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée ; et ils se dirent l'un à l'autre : Voici, le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens, pour venir sur nous.
7 Et ils se levèrent au crépuscule, et s'enfuirent ; et ils abandonnèrent leurs tentes, et leurs chevaux, et leurs ânes, le camp tel quel ; et ils s'enfuirent pour [sauver] leur vie.
8 Et ces lépreux vinrent jusqu'au bout du camp ; et ils entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l'argent, et de l'or, et des vêtements ; et ils s'en allèrent et les cachèrent. Et ils retournèrent, et entrèrent dans une autre tente et en emportèrent [du butin], et ils s'en allèrent et le cachèrent.
9 Et ils se dirent l'un à l'autre : Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons. Si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, l'iniquité nous trouvera. Et maintenant, venez, allons et rapportons-le à la maison du roi.
10 Et ils vinrent et crièrent aux portiers de la ville, et leur rapportèrent, disant : Nous sommes venus dans le camp des Syriens ; et voici, il n'y avait personne, ni voix d'homme, seulement les chevaux attachés, et les ânes attachés, et les tentes comme elles étaient.
11 Et les portiers le crièrent et le rapportèrent dans la maison du roi, à l'intérieur.
12 Et le roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait : ils savent que nous avons faim, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, disant : Ils sortiront hors de la ville, et nous les prendrons vivants, et nous entrerons dans la ville.
13 Et un de ses serviteurs répondit et dit : Qu'on prenne donc cinq des chevaux restants, qui demeurent de reste dans la [ville] ; voici, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui est de reste en elle ; voici, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui a péri. Envoyons-les, et nous verrons.
14 Et ils prirent deux chars avec leurs chevaux, et le roi envoya après le camp des Syriens, disant : Allez et voyez.
15 Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain ; et voici, tout le chemin était plein de vêtements et d'objets que les Syriens avaient jetés dans leur fuite précipitée ; et les messagers s'en retournèrent et le rapportèrent au roi.
16 Et le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens : et la mesure* de fleur de farine fut à un sicle, et les deux mesures* d'orge à un sicle, selon la parole de l'Éternel.
17 Et le roi avait commis à la garde de la porte le capitaine sur la main duquel il s'appuyait ; et le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut, selon ce qu'avait dit l'homme de Dieu, ce qu'il avait dit quand le roi était descendu vers lui.
18 Et il arriva selon la parole que l'homme de Dieu avait adressée au roi, disant : Les deux mesures* d'orge seront à un sicle, et la mesure* de fleur de farine sera à un sicle, demain à cette heure-ci, à la porte de Samarie.
19 Et le capitaine avait répondu à l'homme de Dieu, et avait dit : Voici, quand l'Éternel ferait des fenêtres aux cieux, pareille chose arriverait-elle ? Et il dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.
20 Et il lui en arriva ainsi : le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut.

2R 7 (Segond 1910)

1 Élisée dit: Écoutez la parole de l'Éternel ! Ainsi parle l'Éternel: Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie.
2 L'officier sur la main duquel s'appuyait le roi répondit à l'homme de Dieu: Quand l'Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée dit: Tu le verras de tes yeux ; mais tu n'en mangeras point.
3 Il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l'un à l'autre: Quoi ! resterons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions ?
4 Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons et s'ils nous font mourir, nous mourrons.
5 Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu'ils furent arrivés à l'entrée du camp des Syriens, voici, il n'y avait personne.
6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre: Voici, le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer.
7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu'il était, et ils s'enfuirent pour sauver leur vie.
8 Les lépreux, étant arrivés à l'entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l'argent, de l'or, et des vêtements, qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu'ils allèrent cacher.
9 Puis ils se dirent l'un à l'autre: Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi.
10 Ils partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport: Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n'y a personne, on n'y entend aucune voix d'homme ; il n'y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient.
11 Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent ce rapport à l'intérieur de la maison du roi.
12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs: Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit: Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville.
13 L'un des serviteurs du roi répondit: Que l'on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, -ils sont comme toute la multitude d'Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude d'Israël qui dépérit, -et envoyons voir ce qui se passe.
14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l'armée des Syriens, en disant: Allez et voyez.
15 Ils allèrent après eux jusqu'au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d'objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi.
16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l'on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d'orge pour un sicle, selon la parole de l'Éternel.
17 Le roi avait remis la garde de la porte à l'officier sur la main duquel il s'appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu'avait prononcée l'homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.
18 L'homme de Dieu avait dit alors au roi: On aura deux mesures d'orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie.
19 Et l'officier avait répondu à l'homme de Dieu: Quand l'Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée avait dit: Tu le verras de tes yeux ; mais tu n'en mangeras point.
20 C'est en effet ce qui lui arriva: il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut.

2R 7 (Martin)

Elisée prédit l'abondance. Les Syriens défaits.

1 Alors Elisée dit : Ecoutez la parole de l'Eternel. Ainsi a dit l'Eternel : Demain à cette heure-ci [on donnera] le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d'orge pour un sicle, à la porte de Samarie.
2 Mais un capitaine, sur la main duquel le Roi s'appuyait, répondit à l'homme de Dieu, et dit : Quand l'Eternel ferait maintenant des ouvertures au ciel, cela arriverait-il ? Et Elisée dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.3 Or il y avait à l'entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils dirent l'un à l'autre : Pourquoi demeurons-nous ici, jusqu'à ce que nous mourions ?
4 Si nous parlons d'entrer dans la ville, la famine y est, et nous mourrons là ; et si nous demeurons ici, nous mourrons aussi. Maintenant donc venez, et glissons-nous au camp des Syriens ; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, nous mourrons.
5 C'est pourquoi ils se levèrent avant le jour pour entrer au camp des Syriens, et ils vinrent jusqu'à l'un des bouts du camp, et voilà il n'y avait personne.
6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chariots, et un bruit de chevaux, et un bruit d'une grande armée ; de sorte qu'ils avaient dit l'un à l'autre : Voilà le Roi d'Israël a payé les Rois des Héthiens, et les Rois des Egyptiens pour venir contre nous.
7 C'est pourquoi ils s'étaient levés avant le point du jour, et s'étaient enfuis, et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était ; et ils s'étaient enfuis pour [sauver] leur vie.
8 Ces lépreux-là donc entrèrent jusqu'à l'un des bouts du camp, puis ils vinrent dans une tente, ils mangèrent, ils burent, ils prirent de là de l'argent, de l'or, et des vêtements, et ils s'en allèrent, et les cachèrent. Après quoi ils retournèrent et entrèrent dans une autre tente, et prirent de là aussi [des mêmes choses], et s'en allèrent, et les cachèrent.
9 Alors ils dirent l'un à l'autre : Nous ne faisons pas bien ; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous ne disons mot ! si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, l'iniquité nous trouvera ; maintenant donc venez, allons, et faisons-le savoir à la maison du Roi.
10 Ils vinrent donc, et crièrent aux portiers de la ville, et leur firent entendre, en disant : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voilà, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme ; mais il y a seulement des chevaux attachés, et des ânes attachés, et les tentes sont comme elles étaient.
11 Alors les portiers s'écrièrent ; et le firent entendre dans la maison du Roi.
12 Et le Roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je vous dirai maintenant ce que les Syriens nous auront fait. Ils ont connu que nous sommes affamés, et ils seront sortis du camp pour se cacher aux champs, disant : Quand ils seront sortis hors de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.
13 Qu'on prenne tout-à-l'heure cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville ; [car] voilà c'est presque tout ce qui est resté du grand nombre des chevaux d'Israël, c'est là presque tout ce qui n'a point été consumé de cette multitude [de chevaux] d'Israël, et envoyons voir ce que c'est.
14 Ils prirent donc deux chevaux de chariot, et ainsi le Roi envoya après le camp des Syriens, en disant : Allez, et voyez.
15 Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain, et voilà, le chemin était plein de vêtements, et de hardes que les Syriens avaient jetées en se hâtant ; puis les messagers retournèrent, et le rapportèrent au Roi.
16 Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte qu'on donna le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d'orge pour un sicle, selon la parole de l'Eternel.
17 Et le Roi donna charge de garder la porte, au capitaine, sur la main duquel il s'appuyait ; et le peuple le foula à la porte, tellement qu'il mourut, suivant ce que l'homme de Dieu avait dit, en parlant au Roi lorsqu'il était descendu vers lui.
18 Car lorsque l'homme de Dieu avait parlé au Roi, en disant : Demain au matin à cette heure-ci, on donnera à la porte de Samarie les deux sats d'orge pour un sicle, et le sat de fine farine pour un sicle ;
19 Ce capitaine-là avait répondu à l'homme de Dieu, et avait dit : Quand maintenant l'Eternel ferait des ouvertures au ciel, ce que tu dis pourrait-il arriver ? Et [l'homme de Dieu] avait dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.
20 Il lui en arriva donc ainsi ; car le peuple le foula à la porte, de sorte qu'il mourut.

2R 7 (Ostervald)

1 Alors Élisée dit: Écoutez la parole de l'Éternel. Ainsi a dit l'Éternel: Demain, à cette heure, la mesure de fine farine sera à un sicle, et la double mesure d'orge à un sicle, à la porte de Samarie.
2 Mais l'officier, sur la main duquel le roi s'appuyait, répondit à l'homme de Dieu, et dit: Quand l'Éternel ferait maintenant des fenêtres au ciel, cela arriverait-il? Et Élisée dit: Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.
3 Or, il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux; et ils se dirent l'un à l'autre: Pourquoi demeurons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions?
4 Si nous parlons d'entrer dans la ville, la famine y est, et nous y mourrons; et si nous demeurons ici, nous mourrons également. Venez donc, et glissons-nous dans le camp des Syriens. S'ils nous laissent vivre, nous vivrons; et s'ils nous font mourir, nous mourrons.
5 C'est pourquoi, à l'entrée de la nuit, ils se levèrent pour aller au camp des Syriens, et vinrent jusqu'à l'une des extrémités du camp; et voici, il n'y avait personne.
6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, de sorte qu'ils s'étaient dit l'un à l'autre: Voici, le roi d'Israël a payé les rois des Héthiens et les rois d'Égypte, pour venir contre nous.
7 Et ils s'étaient levés, et s'étaient enfuis à l'entrée de la nuit; et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était; et ils s'étaient enfuis pour sauver leur vie.
8 Ces lépreux pénétrèrent donc jusqu'à l'une des extrémités du camp, entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, y prirent de l'argent, de l'or et des vêtements, puis s'en allèrent et les cachèrent. Après quoi ils revinrent, et entrèrent dans une autre tente, et là aussi ils prirent du butin, qu'ils s'en allèrent cacher.
9 Alors ils se dirent l'un à l'autre: Nous ne faisons pas bien; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous gardons le silence! Si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, le châtiment nous atteindra. Venez donc, allons l'annoncer à la maison du roi.
10 Ils s'en allèrent donc, appelèrent les gardes des portes de la ville, et le leur annoncèrent, en disant: Nous sommes allés au camp des Syriens; et voici, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme; mais il n'y a que des chevaux et des ânes attachés, et les tentes telles qu'elles étaient.
11 Alors les gardes des portes crièrent, et transmirent ce rapport à la maison du roi.
12 Et le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs: Je vais vous dire ce que les Syriens nous ont fait. Ils savent que nous sommes affamés. Ils seront donc sortis du camp pour se cacher dans la campagne, disant: Quand ils seront sortis de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.
13 Mais l'un de ses serviteurs répliqua: Que l'on prenne cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville; voici, ils sont comme tout ce qui y est resté de la multitude d'Israël; ils sont comme toute la multitude d'Israël, qui est consumée. Envoyons-les, et voyons.
14 Ils prirent donc deux chars avec leurs chevaux; et le roi les envoya après l'armée des Syriens, et leur dit: Allez, et voyez.
15 Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain. Et voici, tout le chemin était couvert de hardes et d'armes que les Syriens avaient jetées dans leur précipitation; et les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi.
16 Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte que la mesure de fine farine fut à un sicle, et la double mesure d'orge à un sicle, selon la parole de l'Éternel.
17 Et le roi ayant donné la garde de la porte à l'officier sur la main duquel il s'appuyait, le peuple l'écrasa à la porte, et il en mourut, comme l'avait dit l'homme de Dieu en parlant au roi, quand il était descendu vers lui.
18 Car, lorsque l'homme de Dieu avait dit au roi: Demain matin à cette heure, à la porte de Samarie, la double mesure d'orge sera à un sicle, et la mesure de fine farine à un sicle,
19 L'officier avait répondu à l'homme de Dieu: Quand l'Éternel ferait maintenant des fenêtres au ciel, cela arriverait-il? Et l'homme de Dieu avait dit: Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.
20 Il lui en arriva donc ainsi; car le peuple l'écrasa à la porte, et il en mourut.

2R 7 (Segond 21)

1 Elisée dit: «Ecoutez la parole de l'Eternel! ‘Voici ce que dit l'Eternel: Demain, à la même heure, on pourra avoir 7 litres de fleur de farine pour une pièce d'argent et 14 litres d'orge pour une pièce d'argent, à la porte de Samarie.'»
2 L'officier chargé de soutenir le roi répondit à l'homme de Dieu: «Même si l'Eternel faisait des fenêtres au ciel, une telle chose ne pourrait pas se produire!» Elisée dit: «Tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.»
3 Il y avait à l'entrée de la ville quatre lépreux qui se dirent l'un à l'autre: «Pourquoi rester ici jusqu'à notre mort?
4 Si nous envisageons d'entrer dans la ville, la famine y règne et nous mourrons. Mais si nous restons ici, nous mourrons aussi. Allons nous livrer dans le camp des Syriens! S'ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s'ils nous font mourir, nous mourrons.»
5 Ils partirent donc au crépuscule pour se rendre au camp des Syriens. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée du camp, il n'y avait personne.
6 En effet, le Seigneur y avait fait entendre un bruit de chars et de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre: «Le roi d'Israël a enrôlé contre nous les rois des Hittites et ceux des Egyptiens pour venir nous attaquer.»
7 Ils s'étaient levés et avaient pris la fuite au crépuscule, en abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes; le camp était resté tel quel. Ils s'étaient enfuis pour sauver leur vie.
8 Arrivés à l'entrée du camp, les lépreux pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent. Ils en emportèrent aussi de l'argent, de l'or et des habits qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent des objets qu'ils allèrent cacher.
9 Puis ils se dirent l'un à l'autre: «Nous n'agissons pas bien. Cette journée est une journée de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence et que nous attendions jusqu'à la lumière du matin, nous en serons punis. Venez maintenant, allons faire un rapport au palais royal.»
10 Ils partirent, appelèrent un homme qui gardait la porte de la ville et annoncèrent: «Nous sommes entrés dans le camp des Syriens et il n'y a personne. On n'y entend aucune voix d'homme; il n'y a que des chevaux et des ânes attachés, et les tentes sont restées telles quelles.»
11 Le garde appela les autres gardes et ils transmirent ce rapport à l'intérieur du palais royal.
12 Le roi se leva alors qu'il faisait encore nuit et dit à ses serviteurs: «Je vais vous dire ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs et ils se sont dit: ‘Quand ils sortiront de la ville, nous nous emparerons d'eux vivants et nous entrerons dans la ville.'»
13 L'un des serviteurs du roi répondit: «Que l'on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville. De toute façon, ils sont comme toute la population d'Israël qui est restée là: ils sont à bout, comme toute la population d'Israël. Prenons-les et envoyons quelqu'un voir ce qui se passe.»
14 On prit deux chars avec leurs chevaux, et le roi envoya des hommes sur les traces de l'armée syrienne en disant: «Allez voir!»
15 Ils suivirent les Syriens jusqu'au Jourdain et virent que toute la route était pleine d'habits et d'objets qu'ils avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent en informer le roi.
16 Le peuple sortit et pilla le camp des Syriens. On eut 7 litres de fleur de farine pour une pièce d'argent et 14 litres d'orge pour une pièce d'argent, conformément à la parole de l'Eternel.
17 Le roi avait confié la garde de la porte à l'officier qui le soutenait, mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, conformément à ce qu'avait dit l'homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.
18 L'homme de Dieu avait alors dit au roi: «On pourra avoir 14 litres d'orge pour une pièce d'argent et 7 litres de fleur de farine pour une pièce d'argent, demain, à la même heure, à la porte de Samarie.»
19 L'officier avait répondu à l'homme de Dieu: «Même si l'Eternel faisait des fenêtres au ciel, une telle chose ne pourrait pas se produire!» Et Elisée avait dit: «Tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras pas.»
20 C'est en effet ce qui arriva à cet homme: il fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut.

2R 7 (Codex W. Leningrad)

1 וַיֹּ֣אמֶר אֱלִישָׁ֔ע שִׁמְע֖וּ דְּבַר־ יְהוָ֑ה כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה כָּעֵ֤ת ׀ מָחָר֙ סְאָֽה־ סֹ֣לֶת בְּשֶׁ֗קֶל וְסָאתַ֧יִם שְׂעֹרִ֛ים בְּשֶׁ֖קֶל בְּשַׁ֥עַר שֹׁמְרֽוֹן׃
2 וַיַּ֣עַן הַשָּׁלִ֡ישׁ אֲשֶׁר־ לַמֶּלֶךְ֩ נִשְׁעָ֨ן עַל־ יָד֜וֹ אֶת־ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִים֮ וַיֹּאמַר֒ הִנֵּ֣ה יְהוָ֗ה עֹשֶׂ֤ה אֲרֻבּוֹת֙ בַּשָּׁמַ֔יִם הֲיִהְיֶ֖ה הַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַיֹּ֗אמֶר הִנְּכָ֤ה רֹאֶה֙ בְּעֵינֶ֔יךָ וּמִשָּׁ֖ם לֹ֥א תֹאכֵֽל׃
3 וְאַרְבָּעָ֧ה אֲנָשִׁ֛ים הָי֥וּ מְצֹרָעִ֖ים פֶּ֣תַח הַשָּׁ֑עַר וַיֹּֽאמְרוּ֙ אִ֣ישׁ אֶל־ רֵעֵ֔הוּ מָ֗ה אֲנַ֛חְנוּ יֹשְׁבִ֥ים פֹּ֖ה עַד־ מָֽתְנוּ׃
4 אִם־ אָמַרְנוּ֩ נָב֨וֹא הָעִ֜יר וְהָרָעָ֤ב בָּעִיר֙ וָמַ֣תְנוּ שָׁ֔ם וְאִם־ יָשַׁ֥בְנוּ פֹ֖ה וָמָ֑תְנוּ וְעַתָּ֗ה לְכוּ֙ וְנִפְּלָה֙ אֶל־ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם אִם־ יְחַיֻּ֣נוּ נִֽחְיֶ֔ה וְאִם־ יְמִיתֻ֖נוּ וָמָֽתְנוּ׃
5 וַיָּק֣וּמוּ בַנֶּ֔שֶׁף לָב֖וֹא אֶל־ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֑ם וַיָּבֹ֗אוּ עַד־ קְצֵה֙ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם וְהִנֵּ֥ה אֵֽין־ שָׁ֖ם אִֽישׁ׃
6 וַאדֹנָ֞י הִשְׁמִ֣יעַ ׀ אֶת־ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֗ם ק֥וֹל רֶ֙כֶב֙ ק֣וֹל ס֔וּס ק֖וֹל חַ֣יִל גָּד֑וֹל וַיֹּאמְר֞וּ אִ֣ישׁ אֶל־ אָחִ֗יו הִנֵּ֣ה שָֽׂכַר־ עָלֵינוּ֩ מֶ֨לֶךְ יִשְׂרָאֵ֜ל אֶת־ מַלְכֵ֧י הַחִתִּ֛ים וְאֶת־ מַלְכֵ֥י מִצְרַ֖יִם לָב֥וֹא עָלֵֽינוּ׃
7 וַיָּקוּמוּ֮ וַיָּנ֣וּסוּ בַנֶּשֶׁף֒ וַיַּעַזְב֣וּ אֶת־ אָהֳלֵיהֶ֗ם וְאֶת־ סֽוּסֵיהֶם֙ וְאֶת־ חֲמֹ֣רֵיהֶ֔ם הַֽמַּחֲנֶ֖ה כַּאֲשֶׁר־ הִ֑יא וַיָּנֻ֖סוּ אֶל־ נַפְשָֽׁם׃
8 וַיָּבֹאוּ֩ הַֽמְצֹרָעִ֨ים הָאֵ֜לֶּה עַד־ קְצֵ֣ה הַֽמַּחֲנֶ֗ה וַיָּבֹ֜אוּ אֶל־ אֹ֤הֶל אֶחָד֙ וַיֹּאכְל֣וּ וַיִּשְׁתּ֔וּ וַיִּשְׂא֣וּ מִשָּׁ֗ם כֶּ֤סֶף וְזָהָב֙ וּבְגָדִ֔ים וַיֵּלְכ֖וּ וַיַּטְמִ֑נוּ וַיָּשֻׁ֗בוּ וַיָּבֹ֙אוּ֙ אֶל־ אֹ֣הֶל אַחֵ֔ר וַיִּשְׂא֣וּ מִשָּׁ֔ם וַיֵּלְכ֖וּ וַיַּטְמִֽנוּ׃
9 וַיֹּאמְרוּ֩ אִ֨ישׁ אֶל־ רֵעֵ֜הוּ לֹֽא־ כֵ֣ן ׀ אֲנַ֣חְנוּ עֹשִׂ֗ים הַיּ֤וֹם הַזֶּה֙ יוֹם־ בְּשֹׂרָ֣ה ה֔וּא וַאֲנַ֣חְנוּ מַחְשִׁ֗ים וְחִכִּ֛ינוּ עַד־ א֥וֹר הַבֹּ֖קֶר וּמְצָאָ֣נוּ עָו֑וֹן וְעַתָּה֙ לְכ֣וּ וְנָבֹ֔אָה וְנַגִּ֖ידָה בֵּ֥ית הַמֶּֽלֶךְ׃
10 וַיָּבֹ֗אוּ וַֽיִּקְרְאוּ֮ אֶל־ שֹׁעֵ֣ר הָעִיר֒ וַיַּגִּ֤ידוּ לָהֶם֙ לֵאמֹ֔ר בָּ֚אנוּ אֶל־ מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֔ם וְהִנֵּ֥ה אֵֽין־ שָׁ֛ם אִ֖ישׁ וְק֣וֹל אָדָ֑ם כִּ֣י אִם־ הַסּ֤וּס אָסוּר֙ וְהַחֲמ֣וֹר אָס֔וּר וְאֹהָלִ֖ים כַּאֲשֶׁר־ הֵֽמָּה׃
11 וַיִּקְרָ֖א הַשֹּֽׁעֲרִ֑ים וַיַּגִּ֕ידוּ בֵּ֥ית הַמֶּ֖לֶךְ פְּנִֽימָה׃
12 וַיָּ֨קָם הַמֶּ֜לֶךְ לַ֗יְלָה וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־ עֲבָדָ֔יו אַגִּֽידָה־ נָּ֣א לָכֶ֔ם אֵ֛ת אֲשֶׁר־ עָ֥שׂוּ לָ֖נוּ אֲרָ֑ם יָדְע֞וּ כִּי־ רְעֵבִ֣ים אֲנַ֗חְנוּ וַיֵּצְא֤וּ מִן־ הַֽמַּחֲנֶה֙ לְהֵחָבֵ֤ה לֵאמֹ֔ר כִּֽי־ יֵצְא֤וּ מִן־ הָעִיר֙ וְנִתְפְּשֵׂ֣ם חַיִּ֔ים וְאֶל־ הָעִ֖יר נָבֹֽא׃
13 וַיַּעַן֩ אֶחָ֨ד מֵעֲבָדָ֜יו וַיֹּ֗אמֶר וְיִקְחוּ־ נָ֞א חֲמִשָּׁ֣ה מִן־ הַסּוּסִים֮ הַֽנִּשְׁאָרִים֮ אֲשֶׁ֣ר נִשְׁאֲרוּ־ בָהּ֒ הִנָּ֗ם כְּכָל־ יִשְׂרָאֵל֙ אֲשֶׁ֣ר נִשְׁאֲרוּ־ בָ֔הּ הִנָּ֕ם כְּכָל־ הֲמ֥וֹן יִשְׂרָאֵ֖ל אֲשֶׁר־ תָּ֑מּוּ וְנִשְׁלְחָ֖ה וְנִרְאֶֽה׃
14 וַיִּקְח֕וּ שְׁנֵ֖י רֶ֣כֶב סוּסִ֑ים וַיִּשְׁלַ֨ח הַמֶּ֜לֶךְ אַחֲרֵ֧י מַחֲנֵֽה־ אֲרָ֛ם לֵאמֹ֖ר לְכ֥וּ וּרְאֽוּ׃
15 וַיֵּלְכ֣וּ אַחֲרֵיהֶם֮ עַד־ הַיַּרְדֵּן֒ וְהִנֵּ֣ה כָל־ הַדֶּ֗רֶךְ מְלֵאָ֤ה בְגָדִים֙ וְכֵלִ֔ים אֲשֶׁר־ הִשְׁלִ֥יכוּ אֲרָ֖ם וַיָּשֻׁ֙בוּ֙ הַמַּלְאָכִ֔ים וַיַּגִּ֖דוּ לַמֶּֽלֶךְ׃
16 וַיֵּצֵ֣א הָעָ֔ם וַיָּבֹ֕זּוּ אֵ֖ת מַחֲנֵ֣ה אֲרָ֑ם וַיְהִ֨י סְאָה־ סֹ֜לֶת בְּשֶׁ֗קֶל וְסָאתַ֧יִם שְׂעֹרִ֛ים בְּשֶׁ֖קֶל כִּדְבַ֥ר יְהוָֽה׃
17 וְהַמֶּלֶךְ֩ הִפְקִ֨יד אֶת־ הַשָּׁלִ֜ישׁ אֲשֶׁר־ נִשְׁעָ֤ן עַל־ יָדוֹ֙ עַל־ הַשַּׁ֔עַר וַיִּרְמְסֻ֧הוּ הָעָ֛ם בַּשַּׁ֖עַר וַיָּמֹ֑ת כַּאֲשֶׁ֤ר דִּבֶּר֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים אֲשֶׁ֣ר דִּבֶּ֔ר בְּרֶ֥דֶת הַמֶּ֖לֶךְ אֵלָֽיו׃
18 וַיְהִ֗י כְּדַבֵּר֙ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִ֔ים אֶל־ הַמֶּ֖לֶךְ לֵאמֹ֑ר סָאתַ֨יִם שְׂעֹרִ֜ים בְּשֶׁ֗קֶל וּֽסְאָה־ סֹ֙לֶת֙ בְּשֶׁ֔קֶל יִהְיֶה֙ כָּעֵ֣ת מָחָ֔ר בְּשַׁ֖עַר שֹׁמְרֽוֹן׃
19 וַיַּ֨עַן הַשָּׁלִ֜ישׁ אֶת־ אִ֣ישׁ הָאֱלֹהִים֮ וַיֹּאמַר֒ וְהִנֵּ֣ה יְהוָ֗ה עֹשֶׂ֤ה אֲרֻבּוֹת֙ בַּשָּׁמַ֔יִם הֲיִהְיֶ֖ה כַּדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה וַיֹּ֗אמֶר הִנְּךָ֤ רֹאֶה֙ בְּעֵינֶ֔יךָ וּמִשָּׁ֖ם לֹ֥א תֹאכֵֽל׃
20 וַיְהִי־ ל֖וֹ כֵּ֑ן וַיִּרְמְס֨וּ אֹת֥וֹ הָעָ֛ם בַּשַּׁ֖עַר וַיָּמֹֽת׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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