Actes 2:42
(Annotée Neuchâtel)
Actes 2:42
Et ils persévéraient dans la doctrine des apôtres et dans la communion mutuelle, dans la fraction du pain et dans les prières.
Références croisées
2:42 Ac 2:46, Ac 11:23, Ac 14:22, Mc 4:16-17, Jn 8:31-32, 1Co 11:2, Ga 1:6, Ep 2:20, Col 1:23, 2Tm 3:14, He 10:39, 2P 3:1-2, 2P 3:17, 2P 3:18, 1Jn 2:19, Ac 4:23, Ac 5:12-14, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, Ac 20:7, Ac 20:11, 1Co 10:16-17, 1Co 10:21, 1Co 11:20-26, Ac 1:14, Ac 4:31, Ac 6:4, Rm 12:12, Ep 6:18, Col 4:2, He 10:25, Jud 1:20Réciproques : Rt 1:18, 2R 2:4, Ps 116:17, Pr 4:13, Pr 8:34, Pr 13:20, Mt 28:20, Ac 17:4, Ph 4:1, Col 2:5, 2Tm 3:10, Jc 1:19, Jc 1:25, 2Jn 1:9
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsActes 2
- 2.42 Et ils persévéraient dans la doctrine des apôtres et dans la communion mutuelle, dans la fraction du pain et dans les prières. La plupart des commentateurs et éditeurs récents (Holtzmann, Wendt, Nestle) rattachent
verset 42
à ce qui précède. Ceux dont il parle sont les trois mille baptisés.
Luc nomme quatre moyens de grâce dans lesquels ils persévéraient. Ces moyens sont, selon leur nature, placés deux à deux, unis par la conjonction et.
Ce sont :
1° La doctrine ou plutôt l'enseignement des apôtres, d'autant plus nécessaire que la plupart de ces convertis avaient encore fort peu de lumières lors de leur baptême.
2° La communion, par où il ne faut entendre ni la sainte cène qui vient ensuite, ni la communauté des biens, ni la communication des aumônes aux pauvres, (Romains 15.26 ; 2Corinthiens 8.4
) ainsi que l'ont pensé quelques exégètes ; mais bien la communion mutuelle, cette union intime dans l'amour du même Sauveur qui constitue l'Eglise.
Les premiers chrétiens la pratiquaient, même au dehors, en s'assemblant chaque jour. (verset 46
)
Le texte occidental portait : la communion mutuelle de la fraction du pain ; les deux moyens de grâce qui sont distingués dans le texte ordinaire sont donc réunis en un seul qui est la sainte cène. M. Blass affirme même que ce texte est le seul authentique et que la leçon des principaux manuscrits est le résultat d'une erreur de copiste.
3° La fraction du pain qu'on rompait en célébrant la cène et dans les repas pris en commun.
4° Enfin les prières. Ce pluriel ne désigne pas, selon l'opinion de Meyer, diverses espèces de prières, demandes, actions de grâces, etc., ni les heures réservées à la prière chez les Juifs. (Psaumes 55.18 ; Daniel 6.10
) Il est motivé par la fréquence de ces prières en commun, dans chaque assemblée, spécialement avant et après la cène.
Ces moyens de grâce étaient tout ce qu'il y avait de plus propre à développer la vie de l'Esprit dans les âmes et dans l'Eglise ; ils restent aujourd'hui encore, pour les chrétiens, les vrais éléments du progrès et de la sanctification. Mais pour cela il s'agit de persévérer.