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Actes 8:26
(Annotée Neuchâtel)
Actes 8:26 Or un ange du Seigneur parla à Philippe en disant : Lève-toi, et va, vers midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza ; il est désert.

Références croisées

8:26 Ac 5:19, Ac 10:7, Ac 10:22, Ac 12:8-11, Ac 12:23, Ac 27:23, 2R 1:3, He 1:14, 1Ch 22:16, Es 60:1-22, Js 13:3, Js 15:47, Za 9:5, Mt 3:1-3, Lc 3:2-4
Réciproques : Js 10:41, 1Ch 21:18, Es 56:3, Am 1:6, So 2:7, Lc 22:10, Jn 2:7, Ac 6:5, Ac 9:11, Ac 10:20, Ac 16:9, Ac 21:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 8
  • 8.26 Or un ange du Seigneur parla à Philippe en disant : Lève-toi, et va, vers midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza ; il est désert. 26 à 40 Conversion de l'Ethiopien.
    Le récit plein d'intérêt qui va suivre se rattache tout naturellement à celui qui précède, car il nous fait connaître un nouveau progrès de l'Evangile en dehors du judaïsme.
    Il nous montre aussi l'action miséricordieuse de la Providence pour le salut d'une âme qui par sa simplicité et sa droiture contraste singulièrement avec celle de Simon. Philippe est encore ici l'instrument de cette œuvre de grâce, et c'est un ange, un messager de Dieu, (Hébreux 1.14) qui l'engage à se rendre là où il y a une âme à sauver, sans lui indiquer le but de ce voyage.
    - Gaza était une très ancienne ville philistine, (Genèse 10.19) située près de la mer Méditerranée.
    Plusieurs chemins y conduisaient de Jérusalem ; l'ange désigne à Philippe celui qu'il doit prendre, en lui disant qu'il est désert, solitaire c'est-à-dire traversant une contrée peu habitée et peu cultivée.
    C'est à tort qu'on a souvent appliqué cette épithète à la ville et non à la route qui y conduit (l'adjectif grec permet l'un et l'autre), car Gaza n'était point déserte, et comme Philippe ne devait pas y aller, il n'y avait aucune raison de la caractériser d'une manière spéciale, tandis qu'il était très important qu'il connût bien le chemin qu'il devait suivre.
    Cette remarque est peut-être aussi destinée à préparer la suite du récit qui nous montre l'Ethiopien absorbé dans sa lecture et nous rapporte le grave entretien qu'il eut avec Philippe. (Voir sur les diverses routes qui conduisent de Jérusalem à Gaza, L. Gautier, Souvenirs de Terre Sainte, p. 140.)
    - La locution que nous traduisons par vers midi, à l'heure de midi, était rendue dans nos anciennes versions par vers le midi, dans la direction du sud. Mais cette indication eût été oiseuse, puisque Philippe avait ordre de se rendre sur le chemin de Gaza. Dans les Septante cette expression est toujours employée pour désigner le temps. (Nestle.)