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Actes 8:9
(Annotée Neuchâtel)
Actes 8:9 Or il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et remplissait d'étonnement le peuple de la Samarie, se disant être un grand personnage.

Références croisées

8:9 Ac 13:6, Ac 16:16-18, Ac 19:18-20, Ex 7:11, Ex 7:22, Ex 8:18-19, Ex 9:11, Lv 20:6, Dt 18:10-12, 2Tm 3:8-9, Ap 13:13-14, Ap 22:15, Ac 5:36, Jn 7:18, 2Th 2:4, 2Tm 3:2, 2Tm 3:5, 2P 2:18
Réciproques : Ex 7:12, Ex 22:18, Nb 22:6, 1Ch 10:13, Pr 22:12, Mt 24:5, Lc 21:8, Ac 8:19, Ac 19:19, 2Co 4:5, Ga 3:1, Ga 5:20, 2Th 2:9, 1Tm 6:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 8
  • 8.9 Or il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et remplissait d'étonnement le peuple de la Samarie, se disant être un grand personnage. Auparavant, c'est-à-dire avant que Philippe vînt à Samarie.
    Ce Simon était un de ces imposteurs (goêtes) très nombreux alors, qui prétendaient posséder les secrets de la nature et communiquer avec le momie invisible.
    Ils se livraient aux arts occultes, faisaient profession de prédire l'avenir, d'évoquer les morts, de faire des guérisons miraculeuses, d'exorciser les possédés ; en un mot ils exerçaient la magie avec toutes ses mensongères pratiques, et ils trouvaient dans la superstition populaire un terrain propice qu'ils exploitaient pour satisfaire leur cupidité.
    De là cet étonnement ou plutôt ce ravissement du peuple, mis hors de lui-même par le magicien (sens du mot grec, de même à verset 11).
    - Simon le Magicien joue un rôle considérable dans la littérature du second siècle. La tradition fait de lui le chef d'une secte gnostique et l'ardent adversaire de l'apôtre Pierre.
    Mais il ne faut pas conclure des légendes qui se sont greffées sur son nom que Simon n'a jamais existé. L'histoire a conservé la trace certaine de deux hommes avec lesquels on peut identifier le personnage de notre récit. L'un, dont parle Josèphe (Antiq. XX, 7, 2), fut, vers l'an 60, employé par le gouverneur Félix pour détourner la reine Drusille de son époux, Azize roi d'Emèse, en Syrie. Mais il s'agit plutôt d'un autre Simon, que Justin (Apol. I, 26) mentionne comme originaire de Gitta en Samarie, tandis que Josèphe donne au Simon dont il parle l'île de Chypre pour patrie.
    Le Simon nommé par Justin est considéré par les Pères, depuis Irénée (Contre les hérés. I, 23), comme 1'instigateur de toutes les hérésies.