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Apocalypse 22:2
(Annotée Neuchâtel)
Apocalypse 22:2 au milieu de la rue de la cité ; et sur les deux bords du fleuve, sont des arbres de vie, qui produisent douze récoltes, rendant leur fruit chaque mois, et les feuilles des arbres sont pour la guérison des nations.

Références croisées

22:2 Ap 22:1, Ap 21:21, Ez 47:1, Ez 47:12, Ap 22:14, Ap 2:7, Gn 2:9, Gn 3:22-24, Pr 3:18, Ap 21:24, Ps 147:3, Es 6:10, Es 57:18-19, Jr 17:14, Ez 47:8-11, Os 14:4, Ml 4:2, Lc 4:18, 1P 2:24
Réciproques : Ex 15:27, Dt 33:14, 2R 2:21, Ps 1:3, Pr 12:18, Pr 13:12, Ct 2:3, Es 33:24, Jr 30:17, Ez 47:7, Jl 3:18, Za 14:8, Mt 13:15, Mt 19:28, Lc 20:36, Jn 4:10, 2Tm 1:10, Ap 22:19

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Apocalypse 22
  • 22.2 au milieu de la rue de la cité ; et sur les deux bords du fleuve, sont des arbres de vie, qui produisent douze récoltes, rendant leur fruit chaque mois, et les feuilles des arbres sont pour la guérison des nations. Grec : de la rue d'elle, c'est-à-dire de la cité Apocalypse 21.21. Plusieurs de nos versions portent, ici et Apocalypse 21.21, place au lieu de rue. Mais il est plus conforme à l'image du fleuve de traduire par rue, il s'agit de la rue principale de la ville, qu'il faut se représenter comme très large, de sorte que le fleuve coule au milieu. Sur ses deux rives sont plantés des arbres de vie. Le texte porte le singulier : un arbre de vie, mais c'est une notion collective qui embrasse une pluralité de plantes de cette espèce : de l'arbre de vie.
    Comparer Apocalypse 1.7 ; Genèse 2.9 ; Ezéchiel 47.12. Cet arbre ne produit pas douze fruits divers, mais du fruit douze fois par an.
    Les feuilles de l'arbre sont pour la guérison des nations : cette déclaration divise les interprètes, comme celle de Apocalypse 21.24, (note).
    Pour les uns, cette guérison des nations serait un fait accompli dans le passé, avant le jugement dernier, (Apocalypse 20.11 et suivants) alors que les nations étaient encore assujetties à tous les maux du paganisme.
    Pour les autres, les nations représentent des rachetés, en état de salut puisqu'ils habitent la Jérusalem nouvelle mais qui doivent encore être guéris des restes du péché, qui ont à passer par un développement spirituel pour arriver à la perfection.
    D'autres enfin y ont vu l'indice de la possibilité qui serait accordée aux réprouvés de se convertir pour entrer dans la cité sainte.
    L'ordonnance générale de l'Apocalypse s'oppose à cette dernière explication. A Apocalypse 20, le sort de tous les adversaires de Christ et de son règne est définitivement réglé. Quant aux deux premières opinions, il faut reconnaître que l'idée d'un développement, d'une guérison progressive de certains habitants de la cité sainte est assez admissible.
    On ne sait pas trop ce que viendrait faire ici la mention rétrospective des effets salutaires exercés sur les païens par les feuilles de l'arbre de vie.
    Peut être aussi l'auteur n'entendait-il pas qu'on cherchât un sens précis à ce détail de son tableau. Il accumule les images pour indiquer l'abondance de la vie qui sera offerte aux habitants de la Jérusalem céleste.
    L'arbre de vie donne son fruit douze fois l'an : plus d'alternative de jouissance et de privation, d'hivers stériles et d'étés brûlants ; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits ; plus de passé avec ses regrets, ni d'avenir avec ses craintes, mais un présent éternel, au sein de la perfection. En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d'où l'homme pécheur avait été banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui, (Genèse 3.24) redit ici, pour la consolation et la joie des rachetés de Christ, que tous les ravages du péché sont réparés, que l'œuvre du Rédempteur est parfaite. Et qu'elle est admirable, l'ordonnance du plan de Dieu, révélé dans les saintes Ecritures !
    Ce recueil, qui s'ouvre par la création de l'homme et par la description de sa première demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son développement sous les miséricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure éternelle de l'humanité rachetée.
    Le dénouement revient au point de départ ; tous les mystères sont expliqués, tous les maux sont réparés, l'homme est rendu à sa destination, à la plénitude de la vie, qui se trouve dans la communion de Dieu lui-même. Telle est l'épopée divine qui se déroule du commencement de la Genèse à la fin de l'Apocalypse.