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Cantique 7-8

Ct 7-8 (Catholique Crampon)

1 LE CHOEUR. Reviens, reviens, Sulamite ? Reviens, reviens, afin que nous te regardions. L'ÉPOUX. Pourquoi regardez-vous la Sulamite, comme une danse de Machanaïm LE CHOEUR.
2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbure de tes reins est comme un collier, oeuvre d'un artiste.
3 Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatisé ne manque pas. Ton ventre est un monceau de froment, entouré de lis.
4 Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle.
5 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les piscines d'Hésébon, près de la porte de cette ville populeuse. Ton nez est comme la Tour du Liban, qui surveille le côté de Damas.
6 Ta tête est posée sur toi comme le Carmel, la chevelure de ta tête est comme la pourpre rouge ; un roi est enchaîné à ses boucles. L'ÉPOUX.
7 Que tu es belle, que tu es charmante, mon amour, au milieu des délices !
8 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à ses grappes.
9 J'ai dit : je monterai au palmier, j'en saisirai les régimes. Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes, et ton palais comme un vin exquis ! L'ÉPOUSE.
10 Qui coule aisément pour mon bien-aimé, qui glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment.
11 Je suis à mon bien-aimé, et c'est vers moi qu'il porte ses désirs.
12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs ; passons la nuit dans les villages.
13 Dès le matin nous irons aux vignes, nous verrons si la vigne bourgeonne, si les bourgeons se sont ouverts, si les grenadiers sont en fleurs ; là je te donnerai mon amour.
14 Les mandragores font sentir leur parfum, et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits ; les nouveaux et aussi les vieux : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8


1 Oh ! que ne m'es-tu un frère, qui aurait sucé les mamelles de ma mère ! Te rencontrant dehors, je t'embrasserais, et on ne pourrait me mépriser.
2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère : tu m'enseignerais ; et je te ferais boire du vin aromatisé, le jus de mes grenades.
3 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite me tient embrassée.
4 L'ÉPOUX. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée ; avant qu'elle le veuille.
5 LE CHOEUR. Quelle est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? L'ÉPOUX. Je t'ai réveillée sous le pommier ; là, ta mère t'a conçue ; là, elle t'a conçue, là, elle t'a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le schéol. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Yahweh.
7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour, et les fleuves ne le submergeraient pas. Un homme donnerait-il pour l'amour toutes les richesses de sa maison, on ne ferait que le mépriser.
8 LE CHOEUR. Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles : que ferons-nous à notre soeur le jour où on la recherchera ?
9 Si elle est un mur, nous lui ferons un couronnement d'argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec des ais de cèdre.
10 L'EPOUSE. Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours, aussi suis-je, à ses yeux, celle qui a trouvé la paix,
11 LE CHOEUR. Salomon avait une vigne à Baal-Hamon, il remit la vigne à des gardiens, et pour son fruit chacun devait lui apporter mille sicles d'argent.
12 L'EPOUSE. La vigne qui est à moi, j'en dispose : à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit.
13 L'ÉPOUX. Toi qui habites les jardins les compagnons prêtent l'oreille à ta voix : daigne me la faire entendre
14 L'ÉPOUSE. Cours, mon bien aimé, et sois semblable à la gazelle, ou au faon des biches, sur les montagnes des baumiers !

Ct 7-8 (Martin)

Autre description mystérieuse de la beauté de l'Epouse ; Amour fidèle de l'Eglise pour Jésus-Christ.

1 Fille de Prince, combien sont belles tes démarches, avec [ta] chaussure ! Le tour de tes hanches est comme des colliers travaillés de la main d'un excellent ouvrier.
2 Ton nombril est [comme] une tasse ronde, toute comble de breuvage, ton ventre est [comme] un tas de blé entouré de muguet.
3 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d'une chevrette.
4 Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont [comme] les viviers qui sont en Hesbon, près de la porte de Bathrabbim ; ton visage est comme la tour du Liban qui regarde vers Damas.
5 Ta tête est sur toi comme du cramoisi, et les cheveux fins de ta tête sont comme de l'écarlate ; Le Roi est attaché aux galeries [pour te contempler].
6 Que tu es belle, et que tu es agréable, amour délicieuse !
7 Ta taille est semblable à un palmier, et tes mamelles à des grappes.
8 J'ai dit : Je monterai sur le palmier, et j'empoignerai ses branches ? et tes mamelles me seront maintenant comme des grappes de vigne ; et l'odeur de ton visage, comme l'odeur des pommes ;
9 Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien-aimé, et qui fait parler les lèvres des dormants.
10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir est vers moi.
11 Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit aux villages.
12 Levons-nous dès le matin pour aller aux vignes, et voyons si la vigne est avancée, et si la grappe est formée, et si les grenadiers sont fleuris ; là je te donnerai mes amours.
13 Les mandragores jettent leur odeur, et à nos portes il y a de toutes sortes de fruits exquis, des fruits nouveaux, et des fruits gardés, que je t'ai conservés, ô mon bien-aimé.

Cantique 8

Amour réciproque de l'Eglise pour Jésus-Christ, et de Jésus-Christ pour l'Eglise.


1 Plût à Dieu que tu me fusses comme un frère qui a sucé les mamelles de ma mère ! je t'irais trouver dehors, je te baiserais, et on ne m'en mépriserait point.
2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison de ma mère, tu m'enseignerais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates, et du moût de mon grenadier.
3 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse.
4 Je vous adjure, Filles de Jérusalem, que vous ne réveilliez point celle que j'aime, que vous ne la réveilliez point, jusqu'à ce qu'elle le veuille.
5 Qui est celle-ci qui monte du désert, mollement appuyée sur son bien-aimé ? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où celle qui t'a conçue, t'a enfanté.
6 Mets-moi comme un cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras ; car l'amour est fort comme la mort, et la jalousie est cruelle comme le sépulcre ; leurs embrasements sont des embrasements de feu, et une flamme très-véhémente.
7 Beaucoup d'eaux ne pourraient point éteindre cet amour-là, et les fleuves mêmes ne le pourraient pas noyer ; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
8 Nous avons une petite soeur qui n'a pas encore de mamelles ; que ferons nous à notre soeur le jour qu'on parlera d'elle ?
9 Si elle est [comme] une muraille, nous bâtirons sur elle un palais d'argent ; et si elle est [comme] une porte, nous la renforcerons d'un entablement de cèdre.
10 Je suis [comme] une muraille, et mes mamelles sont comme des tours ; j'ai été alors si favorisée de lui, que j'ai trouvé la paix.
11 Salomon a eu une vigne en Bahalhamon, qu'il a donnée à des gardes, et chacun d'eux en doit apporter pour son fruit mille [pièces] d'argent.
12 Ma vigne, qui est à moi, est à mon commandement : Ô Salomon, que les mille [pièces d'argent soient] à toi, et [qu'il y en ait] deux cents pour les gardes du fruit de la vigne.
13 Ô toi qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix ; fais que je l'entende.
14 Mon bien-aimé, fuis-t'en aussi vite qu'un chevreuil, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des drogues aromatiques.

Ct 7-8 (Ostervald)

1 Fille de prince, que tes pieds sont beaux dans ta chaussure! Le contour de tes hanches est comme un collier travaillé de la main d'un excellent ouvrier.
2 Ton sein est une coupe arrondie, pleine d'un vin aromatisé; ton ventre est un tas de blé entouré de lis.
3 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle.
4 Ton cou est comme une tour d'ivoire, tes yeux sont les viviers en Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim; ton visage est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas.
5 Ta tête est élevée comme le Carmel, et les cheveux de ta tête sont comme de l'écarlate. Un roi serait enchaîné par tes boucles.
6 Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour et mes délices!
7 Ta taille est semblable à un palmier, et tes mamelles à des grappes de raisins.
8 J'ai dit: Je monterai sur le palmier, et je saisirai ses branches; que les mamelles soient pour moi comme des grappes de vigne, et le parfum de ton souffle comme l'odeur des pommes,
9 Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien-aimé, et qui fait parler les lèvres de ceux qui dorment.
10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir tend vers moi.
11 Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit aux villages.
12 Levons-nous le matin pour aller aux vignes; et voyons si la vigne est avancée, et si la grappe est formée, et si les grenadiers sont fleuris; c'est là que je te donnerai mes amours.
13 Les mandragores exhalent leur odeur, et à nos portes il y a de toutes sortes de fruits exquis, des fruits nouveaux et des anciens, que je t'ai gardés, ô mon bien-aimé!

Cantique 8


1 Plût à Dieu que tu fusses comme mon frère, allaité des mamelles de ma mère! J'irais te trouver dehors, je te baiserais, et on ne me mépriserait point.
2 Je t'amènerais et t'introduirais dans la maison de ma mère; et tu m'instruirais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates et du moût de mon grenadier.
3 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse!
4 Je vous adjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.
5 Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée doucement sur son bien-aimé? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où t'a enfantée celle qui t'a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras. L'amour est fort comme la mort, et la jalousie est inflexible comme les enfers; leurs embrasements sont des embrasements de feu et une flamme de l'Éternel.
7 Beaucoup d'eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
8 Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles; que ferons-nous de notre soeur au jour qu'on parlera d'elle?
9 Si elle est comme un mur, nous bâtirons dessus un palais d'argent; et si elle est comme une porte, nous la fermerons par une planche de cèdre.
10 Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours; j'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
11 Salomon a eu à Baal-Hamon une vigne, qu'il a donnée à des gardes; chacun d'eux doit en apporter pour son fruit mille pièces d'argent.
12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde, ô Salomon! A toi les mille pièces, et deux cents à ceux qui gardent le fruit!
13 O toi, qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix; fais que je l'entende!
14 Mon bien-aimé, enfuis-toi aussi vite qu'une gazelle, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des aromates.

Ct 7-8 (Segond 21)

1 Reviens, reviens, Sulamite! Reviens, reviens afin que nous puissions te regarder! Qu'avez-vous à regarder la Sulamite comme la danse de deux camps?
2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince! Les contours de tes hanches sont comme des ornements, œuvre des mains d'un artiste.
3 Ton bassin est une coupe arrondie où le vin parfumé ne manque pas. Ton ventre est un tas de blé entouré de lis.
4 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle.
5 Ton cou est comme une tour d'ivoire. Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim. Ton nez est comme la tour du Liban qui monte la garde face à Damas.
6 Ta tête se dresse aussi fièrement que le Carmel et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre. Un roi est prisonnier de boucles!
7 Que tu es belle, que tu es agréable, mon amour, au milieu des délices!
8 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes.
9 Je me dis: «Je veux monter sur le palmier pour attraper ses grappes!» Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes
10 et ton palais comme un vin excellent!Il coule aisément pour mon bien-aimé et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment!
11 Je suis à mon bien-aimé et son désir se porte vers moi.
12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans la campagne pour passer la nuit au village!
13 Dès le matin nous irons aux vignes pour voir si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.
14 Les mandragores diffusent leur parfum, à nos portes se trouvent tous les meilleurs fruits, nouveaux et anciens. Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

Cantique 8


1 Si seulement tu étais comme mon frère, si seulement tu avais été allaité par ma mère! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais et l'on ne me mépriserait même pas.
2 Je te conduirais, je t'amènerais chez ma mère, tu m'instruirais et je te ferais boire du vin parfumé, du jus de mes grenades.
3 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m'enlace!
4 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille!
5 Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé? Je t'ai réveillé sous le pommier. C'est là que ta mère est tombée enceinte de toi, c'est là qu'elle est tombée enceinte et t'a donné le jour.
6 Fais de moi comme une empreinte sur ton cœur, comme une empreinte sur ton bras, car l'amour est aussi fort que la mort, la passion est aussi inflexible que le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l'Eternel.
7 Les grandes eaux ne pourront pas éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger. Même si un homme offrait tous les biens de sa maison contre l'amour, il ne s'attirerait que le mépris.
8 Nous avons une petite sœur qui n'a pas encore de poitrine. Que ferons-nous de notre sœur, le jour où on la réclamera?
9 Si elle est un rempart, nous construirons sur elle des créneaux en argent; si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre.
10 Je suis un rempart et mes seins sont comme des tours. A ses yeux, j'ai été pareille à celle qui trouve la paix.
11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon. Il a confié la vigne à des gardiens: chacun apportait 1000 pièces d'argent pour récolter son fruit.
12 Ma vigne à moi, je la garde. A toi, Salomon, les 1000 pièces, et 200 à ceux qui gardent son fruit!
13 Habitante des jardins, des compagnons prêtent attention à ta voix. Fais-la-moi entendre!
14 Prends la fuite, mon bien-aimé! Montre-toi pareil à la gazelle ou au jeune cerf sur les montagnes aux aromates!

Ct 7-8 (Codex W. Leningrad)

1 שׁ֤וּבִי שׁ֙וּבִי֙ הַשּׁ֣וּלַמִּ֔ית שׁ֥וּבִי שׁ֖וּבִי וְנֶחֱזֶה־ בָּ֑ךְ מַֽה־ תֶּחֱזוּ֙ בַּשּׁ֣וּלַמִּ֔ית כִּמְחֹלַ֖ת הַֽמַּחֲנָֽיִם׃
2 מַה־ יָּפ֧וּ פְעָמַ֛יִךְ בַּנְּעָלִ֖ים בַּת־ נָדִ֑יב חַמּוּקֵ֣י יְרֵכַ֔יִךְ כְּמ֣וֹ חֲלָאִ֔ים מַעֲשֵׂ֖ה יְדֵ֥י אָמָּֽן׃
3 שָׁרְרֵךְ֙ אַגַּ֣ן הַסַּ֔הַר אַל־ יֶחְסַ֖ר הַמָּ֑זֶג בִּטְנֵךְ֙ עֲרֵמַ֣ת חִטִּ֔ים סוּגָ֖ה בַּשּׁוֹשַׁנִּֽים׃
4 שְׁנֵ֥י שָׁדַ֛יִךְ כִּשְׁנֵ֥י עֳפָרִ֖ים תָּאֳמֵ֥י צְבִיָּֽה׃
5 צַוָּארֵ֖ךְ כְּמִגְדַּ֣ל הַשֵּׁ֑ן עֵינַ֜יִךְ בְּרֵכ֣וֹת בְּחֶשְׁבּ֗וֹן עַל־ שַׁ֙עַר֙ בַּת־ רַבִּ֔ים אַפֵּךְ֙ כְּמִגְדַּ֣ל הַלְּבָנ֔וֹן צוֹפֶ֖ה פְּנֵ֥י דַמָּֽשֶׂק׃
6 רֹאשֵׁ֤ךְ עָלַ֙יִךְ֙ כַּכַּרְמֶ֔ל וְדַלַּ֥ת רֹאשֵׁ֖ךְ כָּאַרְגָּמָ֑ן מֶ֖לֶךְ אָס֥וּר בָּרְהָטִֽים׃
7 מַה־ יָּפִית֙ וּמַה־ נָּעַ֔מְתְּ אַהֲבָ֖ה בַּתַּֽעֲנוּגִֽים׃
8 זֹ֤את קֽוֹמָתֵךְ֙ דָּֽמְתָ֣ה לְתָמָ֔ר וְשָׁדַ֖יִךְ לְאַשְׁכֹּלֽוֹת׃
9 אָמַ֙רְתִּי֙ אֶעֱלֶ֣ה בְתָמָ֔ר אֹֽחֲזָ֖ה בְּסַנְסִנָּ֑יו וְיִֽהְיוּ־ נָ֤א שָׁדַ֙יִךְ֙ כְּאֶשְׁכְּל֣וֹת הַגֶּ֔פֶן וְרֵ֥יחַ אַפֵּ֖ךְ כַּתַּפּוּחִֽים׃
10 וְחִכֵּ֕ךְ כְּיֵ֥ין הַטּ֛וֹב הוֹלֵ֥ךְ לְדוֹדִ֖י לְמֵישָׁרִ֑ים דּוֹבֵ֖ב שִׂפְתֵ֥י יְשֵׁנִֽים׃
11 אֲנִ֣י לְדוֹדִ֔י וְעָלַ֖י תְּשׁוּקָתֽוֹ׃
12 לְכָ֤ה דוֹדִי֙ נֵצֵ֣א הַשָּׂדֶ֔ה נָלִ֖ינָה בַּכְּפָרִֽים׃
13 נַשְׁכִּ֙ימָה֙ לַכְּרָמִ֔ים נִרְאֶ֞ה אִם פָּֽרְחָ֤ה הַגֶּ֙פֶן֙ פִּתַּ֣ח הַסְּמָדַ֔ר הֵנֵ֖צוּ הָרִמּוֹנִ֑ים שָׁ֛ם אֶתֵּ֥ן אֶת־ דֹּדַ֖י לָֽךְ׃
14 הַֽדּוּדָאִ֣ים נָֽתְנוּ־ רֵ֗יחַ וְעַל־ פְּתָחֵ֙ינוּ֙ כָּל־ מְגָדִ֔ים חֲדָשִׁ֖ים גַּם־ יְשָׁנִ֑ים דּוֹדִ֖י צָפַ֥נְתִּי לָֽךְ׃

Cantique 8


1 מִ֤י יִתֶּנְךָ֙ כְּאָ֣ח לִ֔י יוֹנֵ֖ק שְׁדֵ֣י אִמִּ֑י אֶֽמְצָאֲךָ֤ בַחוּץ֙ אֶשָׁ֣קְךָ֔ גַּ֖ם לֹא־ יָב֥וּזוּ לִֽי׃
2 אֶנְהָֽגֲךָ֗ אֲבִֽיאֲךָ֛ אֶל־ בֵּ֥ית אִמִּ֖י תְּלַמְּדֵ֑נִי אַשְׁקְךָ֙ מִיַּ֣יִן הָרֶ֔קַח מֵעֲסִ֖יס רִמֹּנִֽי׃
3 שְׂמֹאלוֹ֙ תַּ֣חַת רֹאשִׁ֔י וִֽימִינ֖וֹ תְּחַבְּקֵֽנִי׃
4 הִשְׁבַּ֥עְתִּי אֶתְכֶ֖ם בְּנ֣וֹת יְרוּשָׁלִָ֑ם מַה־ תָּעִ֧ירוּ ׀ וּֽמַה־ תְּעֹֽרְר֛וּ אֶת־ הָאַהֲבָ֖ה עַ֥ד שֶׁתֶּחְפָּֽץ׃
5 מִ֣י זֹ֗את עֹלָה֙ מִן־ הַמִּדְבָּ֔ר מִתְרַפֶּ֖קֶת עַל־ דּוֹדָ֑הּ תַּ֤חַת הַתַּפּ֙וּחַ֙ עֽוֹרַרְתִּ֔יךָ שָׁ֚מָּה חִבְּלַ֣תְךָ אִמֶּ֔ךָ שָׁ֖מָּה חִבְּלָ֥ה יְלָדַֽתְךָ׃
6 שִׂימֵ֨נִי כַֽחוֹתָ֜ם עַל־ לִבֶּ֗ךָ כַּֽחוֹתָם֙ עַל־ זְרוֹעֶ֔ךָ כִּֽי־ עַזָּ֤ה כַמָּ֙וֶת֙ אַהֲבָ֔ה קָשָׁ֥ה כִשְׁא֖וֹל קִנְאָ֑ה רְשָׁפֶ֕יהָ רִשְׁפֵּ֕י אֵ֖שׁ שַׁלְהֶ֥בֶתְיָֽה׃
7 מַ֣יִם רַבִּ֗ים לֹ֤א יֽוּכְלוּ֙ לְכַבּ֣וֹת אֶת־ הָֽאַהֲבָ֔ה וּנְהָר֖וֹת לֹ֣א יִשְׁטְפ֑וּהָ אִם־ יִתֵּ֨ן אִ֜ישׁ אֶת־ כָּל־ ה֤וֹן בֵּיתוֹ֙ בָּאַהֲבָ֔ה בּ֖וֹז יָב֥וּזוּ לֽוֹ׃
8 אָח֥וֹת לָ֙נוּ֙ קְטַנָּ֔ה וְשָׁדַ֖יִם אֵ֣ין לָ֑הּ מַֽה־ נַּעֲשֶׂה֙ לַאֲחֹתֵ֔נוּ בַּיּ֖וֹם שֶׁיְּדֻבַּר־ בָּֽהּ׃
9 אִם־ חוֹמָ֣ה הִ֔יא נִבְנֶ֥ה עָלֶ֖יהָ טִ֣ירַת כָּ֑סֶף וְאִם־ דֶּ֣לֶת הִ֔יא נָצ֥וּר עָלֶ֖יהָ ל֥וּחַ אָֽרֶז׃
10 אֲנִ֣י חוֹמָ֔ה וְשָׁדַ֖י כַּמִּגְדָּל֑וֹת אָ֛ז הָיִ֥יתִי בְעֵינָ֖יו כְּמוֹצְאֵ֥ת שָׁלֽוֹם׃
11 כֶּ֣רֶם הָיָ֤ה לִשְׁלֹמֹה֙ בְּבַ֣עַל הָמ֔וֹן נָתַ֥ן אֶת־ הַכֶּ֖רֶם לַנֹּטְרִ֑ים אִ֛ישׁ יָבִ֥א בְּפִרְי֖וֹ אֶ֥לֶף כָּֽסֶף׃
12 כָּרְמִ֥י שֶׁלִּ֖י לְפָנָ֑י הָאֶ֤לֶף לְךָ֙ שְׁלֹמֹ֔ה וּמָאתַ֖יִם לְנֹטְרִ֥ים אֶת־ פִּרְיֽוֹ׃
13 הַיוֹשֶׁ֣בֶת בַּגַּנִּ֗ים חֲבֵרִ֛ים מַקְשִׁיבִ֥ים לְקוֹלֵ֖ךְ הַשְׁמִיעִֽינִי׃
14 בְּרַ֣ח ׀ דּוֹדִ֗י וּֽדְמֵה־ לְךָ֤ לִצְבִי֙ א֚וֹ לְעֹ֣פֶר הָֽאַיָּלִ֔ים עַ֖ל הָרֵ֥י בְשָׂמִֽים׃

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

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