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Cantique 6Ct 6 (Segond 1910)
1 Où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi. 2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin, Au parterre d'aromates, Pour faire paître son troupeau dans les jardins, Et pour cueillir des lis. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; Il fait paître son troupeau parmi les lis. -4 Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, Agréable comme Jérusalem, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières. 5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de Galaad. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis, Qui remontent de l'abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile. 7 Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile... 8 Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, Et des jeunes filles sans nombre. 9 Une seule est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l'unique de sa mère, La préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse ; Les reines et les concubines aussi, et elles la louent. - 10 Qui est celle qui apparaît comme l'aurore, Belle comme la lune, pure comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ? -
11 Je suis descendue au jardin des noyers, Pour voir la verdure de la vallée, Pour voir si la vigne pousse, Si les grenadiers fleurissent. 12 Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable Aux chars de mon noble peuple. - 13 (7:1) Reviens, reviens, Sulamithe ! Reviens, reviens, afin que nous te regardions. -Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe Comme une danse de deux choeurs ?
Ct 6 (Martin)
Dialogue entre l'Epoux et l'Epouse.
1
Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté est allé ton bien-aimé, et nous le chercherons avec toi ? 2
Mon bien-aimé est descendu dans son verger, aux carreaux des drogues aromatiques, pour paître [son troupeau] dans les vergers, et cueillir du muguet. 3
Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît [son troupeau] parmi le muguet.
4
Ma grande amie, tu es belle comme Tirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des armées qui marchent à enseignes déployées. 5
Détourne tes yeux qu'ils ne me regardent ; car ils me forcent ; Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres qu'on tond [lorsqu'elles sont descendues] de Galaad. 6
Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir, et qui sont toutes deux à deux, et il n'y en a pas une qui manque. 7
Ta tempe est comme une pièce de pomme de grenade au dedans de tes tresses. 8
[Qu'il y ait] soixante Reines, et quatre-vingts concubines, et des vierges sans nombre ; 9
Ma colombe, ma parfaite, est unique ; elle est unique à sa mère, à celle qui l'a enfantée ; les filles l'ont vue, et l'ont dite bienheureuse ; les Reines et les concubines l'ont louée, [en disant] : 10
Qui est celle-ci qui paraît comme l'aube du jour, belle comme la lune, brillante comme le soleil, redoutable comme des armées qui marchent à enseignes déployées ?
11
Je suis descendu au verger des noyers, pour voir les fruits de la vallée qui mûrissent, et pour voir si la vigne s'avance, et si les grenadiers ont poussé leur fleur. 12
Je ne me suis point aperçu que mon affection m'a rendu semblable aux chariots d'Haminadab. 13
Reviens, reviens, ô Sulamite ! reviens, reviens, et que nous te contemplions. Que contempleriez-vous en la Sulamite ? Comme une danse de deux bandes.
Ct 6 (Vulgate)
1 [ut pascatur in hortis, et lilia colligat.
2 Ego dilecto meo, et dilectus meus mihi,
qui pascitur inter lilia.
3
suavis, et decora sicut Jerusalem ;
terribilis ut castrorum acies ordinata.
4 Averte oculos tuos a me,
quia ipsi me avolare fecerunt.
Capilli tui sicut grex caprarum
quæ apparuerunt de Galaad.
5 Dentes tui sicut grex ovium
quæ ascenderunt de lavacro :
omnes gemellis fœtibus,
et sterilis non est in eis.
6 Sicut cortex mali punici, sic genæ tuæ,
absque occultis tuis.
7 Sexaginta sunt reginæ, et octoginta concubinæ,
et adolescentularum non est numerus.
8 Una est columba mea, perfecta mea,
una est matris suæ, electa genetrici suæ.
Viderunt eam filiæ, et beatissimam prædicaverunt ;
reginæ et concubinæ, et laudaverunt eam.
9 Quæ est ista quæ progreditur quasi aurora consurgens,
pulchra ut luna, electa ut sol,
terribilis ut castrorum acies ordinata ?
10
ut viderem poma convallium,
et inspicerem si floruisset vinea,
et germinassent mala punica.
11 Nescivi : anima mea conturbavit me,
propter quadrigas Aminadab.
12
revertere, revertere ut intueamur te.]
La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.
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