Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Comparer

Job 14

Jb 14 (King James)

1 Man that is born of a woman is of few days and full of trouble.
2 He cometh forth like a flower, and is cut down: he fleeth also as a shadow, and continueth not.
3 And doth thou open thine eyes upon such an one, and bringest me into judgment with thee?
4 Who can bring a clean thing out of an unclean? not one.
5 Seeing his days are determined, the number of his months are with thee, thou hast appointed his bounds that he cannot pass;
6 Turn from him, that he may rest, till he shall accomplish, as an hireling, his day.
7 For there is hope of a tree, if it be cut down, that it will sprout again, and that the tender branch thereof will not cease.
8 Though the root thereof wax old in the earth, and the stock thereof die in the ground;
9 Yet through the scent of water it will bud, and bring forth boughs like a plant.
10 But man dieth, and wasteth away: yea, man giveth up the ghost, and where is he?
11 As the waters fail from the sea, and the flood decayeth and drieth up:
12 So man lieth down, and riseth not: till the heavens be no more, they shall not awake, nor be raised out of their sleep.
13 O that thou wouldest hide me in the grave, that thou wouldest keep me secret, until thy wrath be past, that thou wouldest appoint me a set time, and remember me!
14 If a man die, shall he live again? all the days of my appointed time will I wait, till my change come.
15 Thou shalt call, and I will answer thee: thou wilt have a desire to the work of thine hands.
16 For now thou numberest my steps: dost thou not watch over my sin?
17 My transgression is sealed up in a bag, and thou sewest up mine iniquity.
18 And surely the mountains falling cometh to nought, and the rock is removed out of his place.
19 The waters wear the stones: thou washest away the things which grow out of the dust of the earth; and thou destroyest the hope of man.
20 Thou prevailest for ever against him, and he passeth: thou changest his countenance, and sendest him away.
21 His sons come to honour, and he knoweth it not; and they are brought low, but he perceiveth it not of them.
22 But his flesh upon him shall have pain, and his soul within him shall mourn.

Jb 14 (Segond 1910)

1 L'homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée.
2 Il naît, il est coupé comme une fleur ; Il fuit et disparaît comme une ombre.
3 Et c'est sur lui que tu as l'oeil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi !
4 Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n'en peut sortir aucun.
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir,
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, Pour qu'il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.
7 Un arbre a de l'espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons ;
8 Quand sa racine a vieilli dans la terre, Quand son tronc meurt dans la poussière,
9 Il reverdit à l'approche de l'eau, Il pousse des branches comme une jeune plante.
10 Mais l'homme meurt, et il perd sa force ; L'homme expire, et où est-il ?
11 Les eaux des lacs s'évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent ;
12 Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi !
14 Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l'ouvrage de tes mains.
16 Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'oeil sur mes péchés ;
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.
18 La montagne s'écroule et périt, Le rocher disparaît de sa place,
19 La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant ; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.
20 Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va ; Tu le défigures, puis tu le renvoies.
21 Que ses fils soient honorés, il n'en sait rien ; Qu'ils soient dans l'abaissement, il l'ignore.
22 C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur en son corps, C'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse en son âme.

Jb 14 (Nouvelle Edition de Genève)

Job décrit la misère de l'homme

1 L'homme né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée.
2 Il naît, il est coupé, comme une fleur; Il fuit et disparaît comme une ombre.
3 Et c'est sur lui que tu as l'œil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!
4 Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n'en peut sortir aucun.
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir,
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, Pour qu'il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.
7 Un arbre a de l'espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons;
8 Quand sa racine a vieilli dans la terre, Quand son tronc meurt dans la poussière,
9 Il reverdit à l'approche de l'eau, Il pousse des branches comme une jeune plante.
10 Mais l'homme meurt, et il perd sa force; L'homme expire, et où est-il?
11 Les eaux des lacs s'évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent;
12 Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
13 Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère soit passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi!
14 Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vienne à changer.
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l'ouvrage de tes mains.
16 Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'œil sur mes péchés;
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.
18 La montagne s'écroule et périt, Le rocher disparaît de sa place,
19 La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant; Ainsi tu détruis l'espérance de l'homme.
20 Tu es sans cesse à l'assaillir, et il s'en va; Tu le défigures, puis tu le renvoies.
21 Que ses fils soient honorés, il n'en sait rien; Qu'ils soient dans l'abaissement, il l'ignore.
22 C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur en son corps, C'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse en son âme.

Jb 14 (Ostervald)

1 L'homme né de femme a la vie courte, et est rassasié de trouble.
2 Comme une fleur, il éclot, et on le coupe; il fuit comme une ombre, et ne subsiste point.
3 Et c'est sur cet être que tu ouvres les yeux, et c'est moi que tu conduis en justice avec toi!
4 Qui peut tirer la pureté de la souillure? Personne.
5 Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est fixé par-devers toi, si tu lui as prescrit des limites qu'il ne passera pas,
6 Détourne tes regards de lui, et qu'il ait quelque repos, jusqu'à ce qu'il goûte, comme un mercenaire, la fin de sa journée.
7 Car il y a de l'espérance pour l'arbre, si on l'a coupé; il reverdit encore, et il ne cesse pas d'avoir des rejetons;
8 Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc est mort,
9 Dès qu'il sent l'eau, il pousse de nouveau, et il produit des branches comme un jeune plant.
10 Mais quand l'homme meurt, il reste gisant; quand l'homme a expiré, où est-il?
11 Les eaux de la mer s'écoulent, le fleuve tarit et se dessèche,
12 Ainsi l'homme se couche, et il ne se relève point. Tant qu'il y aura des cieux, ils ne se réveilleront point, et on ne les fera pas sortir de leur sommeil.
13 Oh! si tu me cachais dans le Sépulcre, si tu me mettais à couvert, jusqu'à ce que ta colère fût passée! Si tu me donnais un terme, après lequel tu te souviendrais de moi
14 (Si l'homme meurt, revivra-t-il? ), tout le temps de ma consigne, j'attendrais, jusqu'à ce que vînt mon remplacement!
15 Tu appellerais, et je répondrais; tu désirerais de revoir l'ouvrage de tes mains.
16 Mais, maintenant, tu comptes mes pas, et tu observes tous mes péchés.
17 Ma transgression est scellée dans le sac, et tu as ajouté à mon iniquité.
18 Mais la montagne s'éboule; le rocher est transporté hors de sa place;
19 Les eaux minent les pierres; les inondations entraînent la poussière de la terre: ainsi fais-tu périr l'espérance du mortel.
20 Tu ne cesses de l'assaillir, et il s'en va; tu changes son aspect, et tu le renvoies.
21 Que ses fils soient honorés, il n'en saura rien; qu'ils soient méprisés, il ne le verra pas.
22 C'est sur lui seul que sa chair s'afflige, et sur lui que son âme gémit.

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

Afficher une version unique pour accéder aux notes et références croisées