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Deutéronome 30:11-14
(Annotée Neuchâtel)
   11 Car ce commandement que je te prescris aujourd'hui n'est pas quelque chose de trop élevé pour toi, ni de trop éloigné. 12 Il n'est pas dans les cieux, pour que l'on dise : Qui montera pour nous aux cieux et l'ira prendre pour nous le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? 13 Et il n'est pas au-delà de la mer, pour que l'on dise : Qui ira pour nous de l'autre côté de la mer et l'ira prendre pour nous le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? 14 Car la parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, pour que tu l'accomplisses.

Références croisées

30:11 Ps 147:19-20, Es 45:19, Rm 16:25-26, Col 1:26-27
Réciproques : Ec 7:24, Lc 10:11, Rm 10:6
30:12 Pr 30:4, Jn 3:13, Rm 10:6-7
Réciproques : Rm 2:13
30:13 Ac 10:22, Ac 10:33, Ac 16:9, Rm 10:14-15, Pr 2:1-5, Pr 3:13-18, Pr 8:11, Pr 16:6, Mt 12:42, Jn 6:27, Ac 8:27-40
30:14 Ez 2:5, Ez 33:33, Lc 10:11-12, Jn 5:46, Ac 13:26, Ac 13:38-41, Ac 28:23-28, He 2:1-3, Jr 12:2, Ez 33:31, Mt 7:21, Rm 10:8-10
Réciproques : Ex 13:9, Js 1:8, Es 51:5

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Deutéronome 30
  • 30.11 11 à 20 Conclusion des chapitres 29 et 30. Moïse, connaissant bien le cœur naturel de l'homme, prévoit une objection de la part des Israélites : Qui mettra cette loi à la portée de notre intelligence et de notre force? La première image (montera aux cieux) paraît se rapporter surtout à la difficulté de parvenir à l'accomplissement de la loi, et la seconde (au-delà de la mer) à la difficulté de se l'approprier par l'intelligence. Moïse répond par : tout près de toi qui est opposé à : au-delà de la mer; c'est-à-dire facile à saisir par l'intelligence; puis par : dans ta bouche et dans ton cœur, qui est opposé à : au ciel; immédiatement reconnue bonne par la conscience du plus simple d'entre vous, et facilement répétée et professée par chacun au milieu des siens.
    Cette réponse ne signifie pas que l'Israélite soit capable par lui-même d'une observation parfaite des commandements; à quoi bon dans ce cas l'institution des sacrifices et le secours divin constamment offert à la prière? Mais elle signifie qu'en employant fidèlement les moyens de grâce qui lui sont offerts dans la loi elle-même, chaque Israélite pourra demeurer irréprochablement dans l'alliance de son Dieu et jouir de sa bénédiction. Cet élément de grâce, qui n'était dans la loi qu'à l'état rudimentaire, Paul le voit complètement déployé dans l'Evangile par le sacrifice parfait de Christ et l'œuvre régénératrice de son Esprit; et c'est là ce qui lui permet d'appliquer au don de la justice, offert à la foi par l'Evangile, ce que Moïse avait dit du don de la loi dans l'économie israélite.