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Ephésiens 1:3
(Annotée Neuchâtel)
Ephésiens 1:3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ;

Références croisées

1:3 Gn 14:20, 1Ch 29:20, Ne 9:5, Ps 72:19, Dn 4:34, Lc 2:28, 2Co 1:3, 1P 1:3, Ap 4:9-11, Ap 5:9-14, Ep 1:17, Jn 10:29-30, Jn 20:17, Rm 15:6, 2Co 1:3, 2Co 11:31, Ph 2:11, Gn 12:2-3, Gn 22:18, 1Ch 4:10, Ps 72:17, Ps 134:3, Es 61:9, Ga 3:9, Ep 1:20, Ep 2:6, Ep 3:10, Ep 6:12, He 8:5, He 9:23, Ep 6:12, Ep 1:10, Jn 14:20, Jn 15:2-5, Jn 17:21, Rm 12:5, 1Co 1:30, 1Co 12:12, 2Co 5:17, 2Co 5:21
Réciproques : Gn 14:19, Gn 18:18, Gn 22:17, Gn 24:1, Gn 24:27, Gn 27:33, Gn 28:4, Gn 28:14, Gn 39:5, Gn 49:25, Gn 49:26, Ex 18:10, Nb 6:27, Nb 22:12, Js 22:33, 1R 1:48, 1R 8:15, 1Ch 16:36, 1Ch 17:27, 1Ch 29:10, 2Ch 6:4, 2Ch 31:8, Ne 8:6, Ps 3:8, Ps 21:3, Ps 21:6, Ps 24:5, Ps 41:13, Ps 45:7, Ps 67:1, Ps 68:19, Ps 85:12, Ps 96:2, Ps 115:12, Ps 115:15, Ps 128:5, Ps 144:15, Es 19:25, Jr 31:3, Jr 31:14, Dn 7:18, Os 13:9, Mi 5:4, Za 11:4, Mt 25:34, Lc 1:68, Lc 2:38, Ac 3:26, Rm 4:6, Rm 15:29, 1Co 8:6, 1Co 14:1, Ga 1:4, Ep 3:14, Col 1:19, 2Tm 1:9, He 1:9, He 6:20, He 7:14, Jc 3:9

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Ephésiens 1
  • 1.3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; Bénir Dieu, c'est le louer, le glorifier dans un sentiment d'adoration, de reconnaissance, d'amour. (2Corinthiens 1.3 ; 1Pierre 1.3 ; comparez Romains 9.5)
    - Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, désigne Dieu à la fois comme le Dieu et le Père de Jésus-Christ.
    Comme l'expression Dieu de Jésus-Christ n'est guère usitée dans le langage biblique, il serait conforme à l'esprit des auteurs sacrés de traduire : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur." Notre version, toutefois, est littérale, et cette désignation se retrouve sous la plume de Paul. (Ephésiens 1.17 et 2Corinthiens 11.31 ; comparez 1Corinthiens 15.24)
    Grec : "Dans les célestes," ce qui permet de suppléer, comme le font quelques traducteurs, entre autre Luther : "biens célestes" en place de "lieux célestes." Ce dernier terme est préférable, parce qu'il a pour lui le témoignage d'autres passages de notre épître où se trouve la même expression. (Ephésiens 1.20 ; Ephésiens 2.6 ; 3.10 ; 6.12)
    L'apôtre indique par là l'origine de toutes ces bénédictions dont il rend grâce à Dieu : elles viennent du ciel, dont tous les trésors nous sont ouverts ; elles nous mettent en communion avec le ciel et avec tous les esprits célestes qui contemplent la face de Dieu (comparez Ephésiens 2.6) elles nous sont enfin conservées dans le ciel, où nous les posséderons un jour avec plénitude. (Matthieu 6.20 ; Colossiens 1.5 ; 2Timothée 1.12 ; 1Pierre 1.4)
    - De là ce cri de reconnaissance et d'adoration par lequel Paul ouvre son épître : Béni soit Dieu !
    - Qu'on remarque ce contraste dans le même mot : Béni soit Dieu (passif), en paroles, c'est tout ce que peut l'homme. Qui nous a bénis (actif) par des faits, des bénédictions qui sont des grâces immenses, qui sont spirituelles, parce qu'elles émanent de son Esprit.
    - Dans les paroles qui suivent, (Ephésiens 1.4-14) l'apôtre énumère ces bénédictions éternelles dans un véritable chant de louanges, où les pensées qui remplissent son cœur s'échappent avec une impétuosité telle, que ces dix versets forment une seule phrase qu'aucun repos n'interrompt. (Remarque qui s'applique également aux versets Ephésiens 1.15-23)
    Le motif de cette adoration, la grande pensée de toute cette épître, c'est que Dieu, selon le conseil éternel de sa miséricorde, a appelé les pauvres païens de leurs profondes ténèbres à sa merveilleuse lumière, à sa communion, à l'alliance de grâce, autrefois traitée avec son peuple.
    D'ordinaire Paul commence ses épîtres par des actions de grâces au sujet des bénédictions accordées aux Eglises particulières auxquelles il écrit ; mais ici, dans cette lettre encyclique et pastorale qu'il adresse à diverses Eglises de ces vastes contrées païennes de l'Asie, son horizon s'étend, et la pensée du salut éternel de Dieu en Jésus-Christ saisit son âme d'autant plus vivement.
    De là, ces hauteurs célestes où il s'élève d'entrée ; de là, ce style qui, pressé de redire les immenses miséricordes de Dieu, surabonde et se précipite comme un torrent.