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Esaïe 24:21
(Annotée Neuchâtel)
Esaïe 24:21 Il arrivera, en ce jour-là, que l'Eternel visitera là-haut l'armée d'en-haut et les rois de la terre sur la terre.

Références croisées

24:21 Es 10:25-27, Es 14:1-2, Es 25:10-12, Es 34:2-17, Ps 76:12, Ps 149:6-9, Ez 38:1, Ez 39:29, Jl 3:9-17, Jl 3:19, Ag 2:21-22, Za 14:12-19, Ap 6:14-17, Ap 17:14, Ap 18:9, Ap 19:18-21
Réciproques : Js 10:16, Jb 12:21, Es 2:11, Es 13:10, Es 26:1, Es 40:23, Jr 8:13, Jr 21:14, Jr 25:35, Ez 30:3, Os 12:2, So 1:8, Za 10:3, Za 12:4, Rm 8:39, Ap 6:15

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Esaïe 24
  • 24.21 Les princes de la terre et les puissances célestes elles-mêmes ne pourront se soustraire à ce jugement.
    Visitera : pour châtier (10.12).
    L'armée d'en-haut : synonyme de l'armée des cieux; expression qui désigne tantôt les anges (1Rois 22.19), tantôt les astres (Deutéronome 4.19; Esaïe 40.26); voir 1.9, note. Il s'agit ici des astres, que le paganisme identifiait avec les divinités qui étaient censées les habiter. Le fond de toutes les religions de l'Orient était l'adoration des astres. Esaïe, d'accord avec le Nouveau Testament, ne traite pas ces divinités comme des êtres purement fictifs, mais comme des puissances qui exercent sur l'humanité une domination malfaisante. Dieu a pour un temps livré les peuples païens à l'influence de ces êtres supérieurs ou démons; il leur a soustrait le seul peuple d'Israël, qu'il a fait sien et qui par conséquent ne doit point adorer les faux dieux (Deutéronome 4.19-20; comparez Ephésiens 6.12; 1Corinthiens 8.5; 10.20). Le prophète entrevoit le moment où Dieu châtiera ces puissances et où leur domination tombera tout à fait. Car tous les peuples doivent finalement devenir la propriété de Jéhova (19.25). C'est donc la chute du paganisme qui est ici prophétisée.
    Aux puissances célestes le prophète associe dans le jugement les rois de la terre. En effet, la puissance des rois est constamment identifiée par le paganisme avec celle des dieux et des astres, et c'est à eux que les princes assyriens, dans les inscriptions, rapportent toujours leur autorité et leurs victoires. Leur pouvoir est le fondement de celui des rois qui les adorent. Voilà pourquoi les uns et les autres sont ici réunis dans la défaite : la chute des uns entraîne celle des autres.
    Ce passage est l'un des rares endroits de l'Ancien Testament qui nous fasse entrevoir les relations qui existent entre les choses de la terre et celles du monde invisible. La prévision d'un jugement sur les créatures supérieures desquelles procède l'idolâtrie se lie nécessairement à l'idée, si fréquemment exprimée par Esaïe, de l'universalité future du culte de Jéhova.