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Esaïe 46:1
(Annotée Neuchâtel)
Esaïe 46:1 Bel est tombé, Nébo chancelle ; les animaux et les bêtes de somme emportent leurs images ; ces idoles, que vous portiez, chargent de leur poids les bêtes fatiguées.

Références croisées

46:1 Es 21:9, Es 41:6-7, Ex 12:12, 1S 5:3, Jr 48:1-25, Jr 50:2, Jr 51:44, Jr 51:47, Jr 51:52, Es 2:20, Jr 10:5
Réciproques : Gn 31:30, Nb 32:38, Jg 6:31, Jg 18:17, 2S 5:21, 2R 19:18, 2Ch 25:15, Jb 39:11, Ps 96:5, Ps 115:4, Es 19:1, Es 30:6, Es 37:19, Es 44:9, Jr 25:12, Jr 43:12, Jr 48:7, Jr 48:13, Jr 50:38, Jr 51:18, Ez 23:14, Dn 3:14, Dn 4:8, Dn 11:8, Os 10:6, Na 1:14, Ha 2:18

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Esaïe 46
  • 46.1 Le prophète contemple la chute des dieux de Babylone : leurs statues, jadis portées avec honneur dans les processions solennelles, sont maintenant chargées sur des bêtes de somme et emportées au loin par les vainqueurs. Comparez 21.9.
    Bel et Nébo : deux des principales divinités des Chaldéens. Bel est le même dieu que le Baal des Phéniciens, dont la Bible parle si souvent; les deux noms signifient également Seigneur. Les monuments assyro-chaldéens attribuent à ce dieu le rang suprême et l'appellent le père des dieux, le créateur, le prince de l'univers. Son nom entrait dans un grand nombre de noms propres chaldéens (Bel-ibus, Bel-satsar, etc.). Le nom de Nébo (dans les inscriptions Nabu) a le même sens que le mot hébreu nabi (prophète) : l'interprète, le messager. Nébo était le révélateur, l'interprète divin, le Dieu de la science et de l'écriture. On l'identifiait, comme l'Hermès des Grecs, avec la planète Mercure (comparez Actes 14.12). Dans les derniers temps de l'empire chaldéen, il était, à coté de Mérodac (la planète Jupiter), le principal dieu adoré à Babylone. Son nom se retrouve dans celui de plusieurs souverains (Nabo-lassar, Nébu-cadnetsar, etc. C'est à ce dieu qu'était consacrée la tour à huit étages dont parle Hérodote (I, 181) et dont les restes sont encore visibles dans les ruines actuelles de Birs-Nimroud. Le même historien décrit (I, 183) un autre sanctuaire, proprement consacré à Mérodac, mais dont il parle comme d'un temple de Bel ou Bélus, parce que l'on identifiait volontiers le premier de ces dieux avec le second. Ce temple contenait deux statues d'or, l'une assise, l'autre debout; Xerxès enleva cette dernière, haute de douze coudées. Les ruines de cet édifice sont probablement celles qui portent aujourd'hui le nom de Babil, et qui sont situées sur la rive gauche de l'Euphrate, tandis que le Birs-Nimroud est sur la rive droite.