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Esaïe 65:1
(Annotée Neuchâtel)
Esaïe 65:1 Je suis recherché de ceux qui ne me réclamaient pas ; je me laisse trouver de ceux qui ne me cherchaient pas ; j'ai dit : Me voici ! me voici ! à une nation qui ne portait point mon nom.

Références croisées

65:1 Es 2:2-3, Es 11:10, Es 55:5, Ps 22:27, Rm 9:24-26, Rm 9:30, Rm 10:20, Ep 2:12-13, Es 40:9, Es 41:27, Es 45:22, Jn 1:29, Es 43:1, Es 63:19, Os 1:10, Za 2:11, Za 8:22-23, 1P 2:10
Réciproques : 1S 22:12, 2S 1:7, 2S 22:44, 2Ch 15:4, Jb 38:35, Es 6:8, Es 62:12, Es 66:19, Am 9:12, Lc 13:12, Jn 1:36, Jn 1:43, Jn 5:6, Ac 15:17, Rm 3:11, Rm 9:16, Rm 15:21

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Esaïe 65
  • 65.1 1 à 7 La rébellion opiniâtre et le rejet d'Israël.
    Saint Paul cite, Romains 10.20-21, les versets 1 et 2 d'après la version des LXX et applique le verset 1 à la vocation des païens et le verset 2 à l'incrédulité des Juifs. Calvin, Zwingle interprètent ce passage de la même manière. La plupart des interprètes modernes, au contraire, appliquent déjà le verset 1 à Israël, dans ce sens : J'étais accessible (à portée). pour des gens (les Juifs) qui ne se souciaient pas de moi. Mais on fausse ainsi le sens des verbes hébreux, qui peuvent bien signifier : je me suis laissé (ou fait) chercher, trouver, mais non pas : j'étais trouvable (sans avoir été réellement trouvé). Comment, d'ailleurs, appliquer aux Juifs l'expression : une nation qui ne porte point mon nom? Comparez la locution : ceux qui portent mon nom, pour désigner précisément Israël 43.7. Quelques-uns modifient la ponctuation et traduisent : une nation qui n'invoque pas mon nom. Mais ce titre ne conviendrait pas même à Israël infidèle (Jérémie 10.25). L'application du verset 1 aux païens est confirmée par l'opposition entre le terme une nation, au verset 1 (goï, le mot qui désigne ordinairement les païens), et le terme peuple (am), au verset 2, opposition qui ne peut guère être accidentelle. Les versets 1 et 2 font donc ressortir le grand contraste entre les païens, qui ne connaissaient pas Dieu et dont Dieu se fait trouver, et les Juifs; que Dieu a si longtemps cherchés et qui ont refusé de se laisser trouver par lui (voyez ce même contraste 52.15-53.1. Israël s'est plaint que son Dieu le traitât comme s'il n'était plus son peuple (63.19). Dieu répond : Il est vrai, ce sont les païens qui désormais sont mon peuple. Comparez Matthieu 21.13 : Le royaume vous sera ôté pour être donné à une nation qui en rendra les fruits, et la parole de Moïse Deutéronome 32.20-21. Dieu n'est lié par ses promesses à la race d'Abraham que sous la condition de la foi. Si cette foi est refusée, il saura susciter à Abraham une nouvelle postérité spirituelle. Comparez 44.5; 45.22.
    Qui ne me réclamaient, ne me cherchaient pas. Ces expressions ne renferment pas ici un reproche à l'adresse des païens; s'ils n'invoquaient pas l'Eternel c'est qu'ils ne le connaissaient pas. Dieu vient au-devant d'eux dans leur ignorance, et il n'a qu'à se montrer pour être accueilli par eux.