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Exode 3:2
(Annotée Neuchâtel)
Exode 3:2 Et l'ange de l'Eternel lui apparut en flamme de feu du milieu des buissons et Moïse s'aperçut que le buisson était en feu et que le buisson ne se consumait point.

Références croisées

3:2 Ex 3:4, Ex 3:6, Gn 16:7-13, Gn 22:15-16, Gn 48:16, Dt 33:16, Es 63:9, Os 12:4-5, Ml 3:1, Lc 20:37, Ac 7:30-35, Gn 15:13-17, Dt 4:20, Ps 66:12, Es 43:2, Es 53:10-11, Dn 3:27, Za 13:7, Jn 1:14, Rm 8:3, 2Co 1:8-10
Réciproques : Gn 15:17, Gn 16:10, Ex 19:18, Ex 23:20, Ex 24:17, Lv 9:24, Nb 20:16, Nb 22:22, Nb 22:32, Jg 2:1, Jg 13:6, 1R 19:12, Es 54:11, Za 3:1, Mc 12:26, Lc 2:8, Ap 8:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 3
  • 3.2 L'ange de l'Eternel, c'est-à-dire suivant le sens habituel de cette expression : Dieu se manifestant (mais non s'incarnant) sous une forme visible. Voir sur le sens de ce terme l'appendice en fin du chapitre 21 de Genèse.
    Du milieu des buissons. Le mot hébreu sené est le nom d'une sorte d'acacia épineux et velu, commun dans ces montagnes et qui leur a peut-être valu leur nom de Sinaï. Le mot hébreu au singulier a ici un sens collectif, ce qui explique l'article. Du milieu du taillis s'élevait la flamme provenant du buisson en feu.
    Le feu est un des faits de la nature qui nous représentent le mieux ce que Dieu est : lumière, chaleur, vie, détruisant ce qui est vil, purifiant ce qui est précieux. Aussi l'Esprit de Dieu est-il apparu à la Pentecôte en langues de feu et Dieu est-il appelé, un feu consumant (Exode 24.17; Deutéronome 4.24, etc.).
    Moïse remarque que le buisson enflammé demeure cependant complètement intact. C'est donc là un feu d'une nature particulière qui n'a besoin d'aucun aliment extérieur et qui s'entretient par lui-même. Dieu veut donner par là le magnifique emblème de ce qu'il est lui-même, comme la vie absolue, indépendante de toute matière, se reproduisant incessamment elle-même. C'est l'illustration de l'essence divine telle qu'il va la révéler à Moïse, en se désignant par le nom de Jéhova, Je suis (verset 14).
    On a voulu voir dans le buisson qui ne se consume pas l'image du peuple d'Israël qui, même dans la fournaise de la persécution égyptienne, ne périt point. Mais ce sens est contraire à l'expression hébraïque d'après laquelle le buisson en feu représentait l'ange de l'Eternel. D'ailleurs, il ne serait pas naturel que Dieu fût représenté comme sortant du milieu du peuple, ainsi que le feu du milieu des buissons. Enfin Dieu veut révéler ici à Moïse non ce qu'est Israël, mais ce qu'il est lui-même.