Ezéchiel 17:5-6
(Annotée Neuchâtel)
5
Puis il prit du plant du pays et le confia à un sol fertile ; il le mit près d'une eau abondante et le planta comme un saule.
6 Le rejeton poussa et devint un cep de vigne, étendu, peu élevé, ses sarments tournés vers l'aigle et ses racines sous lui ; il devint un cep, donna des jets et poussa des rameaux.
6 Le rejeton poussa et devint un cep de vigne, étendu, peu élevé, ses sarments tournés vers l'aigle et ses racines sous lui ; il devint un cep, donna des jets et poussa des rameaux.
Références croisées
17:5 Ez 17:13, 2R 24:17, Jr 37:1, Dt 8:7-9, Ez 19:11-12, Es 15:7, Es 44:4Réciproques : Jb 40:22, Jr 11:17, Jr 12:2, Ez 17:8, Ez 31:4, Os 14:6
17:6 Ez 17:14, Pr 16:18-19
Réciproques : Ps 44:2, Ps 80:8, Es 18:5, Ez 17:8, Ez 19:10, Ez 29:15
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsEzéchiel 17
- 17.5 Il prit du plan du pays : un fils de la terre d'Israël, non un étranger. Nébucadnetsar aurait pu imposer au pays de Juda, après la destitution de Jéhojachin, un gouverneur babylonien; il préféra lui laisser un roi israélite descendant de David, Sédecias, dont il fit son vassal.
Près d'une eau abondante. Dans cette situation humble, le royaume pouvait pourtant encore jouir d'un certain bien-être.
Comme un saule. Cet arbre croît près des eaux, mais n'a aucune apparence, et n'atteint jamais qu'à une hauteur médiocre. Du reste, le sens du mot de l'original est incertain. - 17.6 On voit ici que le rejeton planté (verset 5) était celui d'un cep de vigne; il n'avait été nommé saule que par comparaison. On pouvait donc s'attendre à le voir porter des fruits qui ne seraient point à mépriser.
Un cep de vigne étendu. : Si le territoire actuel de Juda ne pouvait, pour son étendue, être comparé à l'empire de David et de ses successeurs, il était cependant encore, respectable.
Ses serments tournés : en ce que Sédécias dépendait de Babylone et tirait de là son pouvoir.
Ses racines sous lui : en ce qu'il possédait encore en quelque mesure l'usage de sa liberté dans l'administration du pays qui lui était confié.