Galates 3:19
(Annotée Neuchâtel)
Galates 3:19
Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité, à qui la promesse avait été faite ; elle fut promulguée par des anges, par l'entremise d'un médiateur.
Références croisées
3:19 Rm 3:1-2, Rm 7:7-13, Ga 3:21-24, Dt 4:8-9, Ps 147:19-20, Lc 16:31, Jn 5:45-47, Jn 15:22, Rm 2:13, Rm 3:19-20, Rm 4:15, Rm 5:20-21, Rm 7:7-13, 1Tm 1:8-9, Ga 3:16, Ga 3:25, Ga 4:1-4, Dt 33:2, Ac 7:53, He 2:2, He 2:5, Ex 20:19-22, Ex 24:1-12, Ex 34:27-35, Lv 15:32, Dt 5:5, Dt 5:22-33, Dt 9:13-20, Dt 9:25-29, Dt 18:15-19, Ps 106:23, Jn 1:17, Ac 7:38Réciproques : Ex 19:24, Ex 24:3, Dt 18:18, Es 41:8, Jn 7:19, Ac 6:14, Ga 3:23, Ga 4:3, He 8:6
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsGalates 3
- 3.19 Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité, à qui la promesse avait été faite ; elle fut promulguée par des anges, par l'entremise d'un médiateur. Les Juifs devaient nécessairement opposer à l'apôtre l'objection qu'il prévient ici : Puisque le salut est par grâce, fondé uniquement sur la promesse de Dieu et reçu par la foi sans les œuvres de la loi, pourquoi cette loi sainte donnée avec tant d'éclat, qui remplit une si immense place dans la vie du peuple d'Israël ? (Voyez la même question
Romains 3.31
)
La réponse de l'apôtre est conforme à tous les enseignements de l'Ecriture sur le but de la loi : Elle a été ajoutée à cause des transgressions, c'est-à-dire, d'une part, pour donner au transgresseur la conscience humiliante de son péché, faire abonder en lui le péché, le porter par là à soupirer après la rédemption, et ainsi le ramener à la "promesse ;" (Romains 3.20 ; 5.20 ; 7.13
) d'autre part, pour empêcher, ne fût-ce que par la crainte du châtiment, les plus grossières manifestations de la corruption. (versets 23,24
)
C'est-à-dire Christ, la vraie postérité. (Comparerverset 16
, note.)
L'Ancien Testament ne mentionne pas la présence ou le ministère des anges dans la promulgation de la loi sur le Sinaï, à moins qu'il ne s'agisse de "l'ange de l'alliance" ou "de l'ange de la face de l'Éternel." Dieu parlait lui-même à Moïse. Mais cette idée, introduite dans la théologie juive par la traduction grecque du passageDeutéronome 33.2
(qui rend saints par anges), fut dès lors généralement reçue.
- Paul et le Nouveau Testament l'adoptent (Actes 7.53 ; Hébreux 2.2
) en conformité avec cette notion biblique que le Dieu souverain ne se communique pas directement aux hommes. (Exode 33.20-23 ; Jean 1.18
)
- Quant au médiateur de la loi, il ne peut être que Moïse, et nullement, comme le veulent Calvin et d'autres, le Fils de Dieu, ce qui serait en contradiction avec le raisonnement de l'apôtre au verset suivants
- Mais quelle est l'intention de l'apôtre en rappelant ces circonstances de la promulgation de la loi ? Les uns pensent qu'il veut en relever la dignité ; les autres, qu'il veut en faire sentir l'infériorité relativement à la nouvelle alliance. Ce fut le peuple lui-même qui alors demanda avec instance la médiation de Moïse, ne pouvant supporter la présence ni la parole directe de l'Éternel, (Exode 20.18,19 ; Deutéronome 5.5
) preuve nouvelle que ce n'est pas la loi qui réconcilie le pécheur avec le Dieu saint. (verset 21
)
"Le peuple ne pouvait pas même entendre la loi : comment eûtelle pu le rendre juste ?" Luther.