Genèse 2:18
(Annotée Neuchâtel)
Genèse 2:18
Et l'Eternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui soit sa pareille.
Références croisées
2:18 Gn 1:31, Gn 3:12, Rt 3:1, Pr 18:22, Ec 4:9-12, 1Co 7:36, Gn 3:12, 1Co 11:7-12, 1Tm 2:11-13, 1P 3:7Réciproques : Gn 2:20, Gn 4:19, Ps 115:12, Ec 4:8, Ml 2:14, Mt 19:10, Jn 2:1, 1Co 11:9, 1Tm 2:13
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsGenèse 2
- 2.18 18-25. La création de la femme.
La création de la femme avait été indiquée1.7
par une expression sommaire. Elle est racontée maintenant dans tous ses détails et placée au moment précis où elle a eu lieu.
L'Eternel Dieu dit. Comme la création de la femme est l'achèvement de celle de l'homme, elle est précédée, de même que celle-ci, d'une délibération en Dieu. C'est ici le seul Et Dieu dit, de ce chapitre; il rappelle les : Et Dieu dit, du chapitre 1.
Il n'est pas bon. Dieu attend, pour donner à l'homme sa compagne, qu'il ait vécu seul un certain temps, sans doute parce que ce don doit répondre à un besoin que le sentiment de la solitude aura fait naître chez lui.
Ainsi l'on peut s'expliquer qu'il arrive un moment où l'état primitif de l'homme, qui avait été déclaré très bon (1.31
), ne l'est plus absolument. Ce qui était bon pour l'enfant peut ne l'être plus pour le jeune homme.
Plus tard, lorsque le don de Christ aura répondu plus complètement encore aux besoins du cœur de l'homme, saint Paul pourra dire : Il est bon à l'homme d'être seul. (1Corinthiens 7.26
)
Je lui ferai une aide. Dieu ne corrige pas son œuvre il la complète au moment où le réclame la loi du progrès qui la domine dès le commencement. Adam a maintenant besoin d'une aide pour sa tâche; elle lui est donnée.
C'est de ce mot que Paul a tiré cette expression : La femme est la gloire de l'homme. La gloire d'un être est d'être aimé; il n'y a pas pour l'homme de gloire comparable à celle d'avoir reçu pour compagne et aide dévouée un être aussi parfait que la femme.
Qui soit sa pareille. Littéralement son vis-à-vis, son pendant, un second lui-même.