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Genèse 2:8
(Annotée Neuchâtel)
Genèse 2:8 Et l'Eternel Dieu planta un arbre en Eden, à l'orient, et il mit là l'homme qu'il avait formé.

Références croisées

2:8 Gn 13:10, Ez 28:13, Ez 31:8-9, Jl 2:3, Gn 3:24, Gn 4:16, 2R 19:12, Ez 27:23, Ez 31:16, Ez 31:18, Gn 2:15
Réciproques : Nb 24:6, Ec 2:5, Es 37:12, Es 51:3, Ez 36:35

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 2
  • 2.8 8-14. Le paradis.
    La position du premier homme, dénué du secours de parents humains, rendait nécessaire l'existence d'un milieu approprié à sa faiblesse et à son inexpérience. Dieu y pourvoit en plantant un jardin propre à subvenir à ses premiers besoins.
    Il en est du terme de planter comme de ceux de former, de souffler, qui expriment sous une forme figurée des actions divines incompréhensibles pour nous.
    Un jardin. Le mot hébreu gan désigne un endroit entouré d'une clôture; il se retrouve dans toutes les langues sémitiques pour désigner les jardins et le parc environnant un palais.
    Les LXX l'ont traduit par un mot grec, paradeisos d'où est venu notre mot paradis; ce mot est la reproduction du mot persan païri-daéza, qui signifie un lieu protégé par un rempart. Ce mot a passé dans la langue hébraïque postérieure sous la forme de pardés.
    En Eden. La préposition en prouve qu'Eden désigne toute la contrée au sein de laquelle se trouvait le jardin. Comme nom commun, ce mot signifie délices. Est-ce ce nom commun qui, en raison de son sens, est devenu le nom propre du pays où était situé le paradis, ou bien est-ce le nom propre de ce pays, emprunté primitivement à une langue autre que l'hébreu, qui a pris dans celle-ci le sens de délices?
    On peut invoquer en faveur de cette seconde opinion le fait qu'il existe dans la langue assyro-babylonienne un mot tout semblable, édin ou édinou qui signifie plaine. Le nom d'Eden se retrouve ailleurs, mais avec d'autres voyelles. Comparez Esaïe 37.12; Ezéchiel 27.23; Amos 1.5, notes.
    A l'orient. On pourrait appliquer cette expression au rapport du jardin à la contrée d'Eden, dans la partie orientale de laquelle il aurait été situé mais il est plus naturel de l'expliquer par le point de vue du rédacteur, pour qui Eden et le jardin étaient situés bien loin à l'orient.
    Remarquons que, tandis que la plupart des autres peuples anciens se prétendent autochtones et placent l'origine de la race humaine sur leur propre territoire, les Hébreux se représentent le siège primitif de l'humanité dans une contrée autre que celle qu'ils habitent. Ce fait nous prouve l'ancienneté et la pureté des traditions sur lesquelles repose notre récit.
    Il mit là l'homme. Ces mots nous donnent l'idée de la sollicitude paternelle de Dieu envers l'homme, sa créature faible et privilégiée.