Genèse 3:6
(Annotée Neuchâtel)
Genèse 3:6
Et la femme vit que l'arbre était bon à manger et qu'il était agréable aux yeux et que l'arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
Références croisées
3:6 Js 7:21, Jg 16:1-2, Ez 24:16, Ez 24:21, Ez 24:25, Gn 6:2, Gn 39:7, Js 7:21, 2S 11:2, Jb 31:1, Mt 5:28, 1Jn 2:16, 1Tm 2:14, Gn 3:12, Gn 3:17, Os 6:7, Rm 5:12-19Réciproques : Gn 12:14, Gn 13:10, Gn 38:2, Ex 20:17, Jg 14:17, 1R 13:19, 1R 21:2, 1R 21:5, Jb 2:9, Jb 20:12, Jb 33:20, Pr 9:17, Pr 19:3, Pr 20:17, Ec 2:10, Ec 7:16, Ec 7:29, Ec 11:9, Jr 44:19, Ez 23:16, Mc 9:47, Rm 5:16, Rm 5:17, Rm 7:7, 1Co 15:22, Col 2:23, Jc 1:15
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsGenèse 3
- 3.6 Le récit ne mentionne pas le fait intérieur par lequel la femme a acquiescé à l'invitation du serpent, et qui a été la cause réelle de la chute : c'est l'affaiblissement de sa foi en la bonté de Dieu. Par là la porte de son cœur a été ouverte à la séduction.
Cette séduction s'opère par le moyen de trois convoitises qui s'allument à mesure que s'éteint la confiance en Dieu :- la convoitise de la chair, le fruit était :
bon à manger - celle des yeux :
agréable à voir - et celle de l'orgueil :
devenir intelligent
1Jean 2.15-16
Et en mangea. Et pourtant elle ne mourut point. Ce fut sans doute avec cette bonne nouvelle qu'elle porta du fruit à son mari.
Qui était avec elle. Est-ce à dire qu'il ait été présent à la scène précédente? Mais eût-il pu dans ce cas ne prendre aucune part à l'entretien? Et au verset 17 Dieu ne lui reprocherait-il pas d'avoir laissé Eve commettre la faute? Il faut donc prendre ces mots dans le même sens qu'au verset 12 : la femme que tu as mise auprès de moi, littéralement avec moi.
Et il en mangea. Par cet acte d'Adam, la chute de la race, qui n'était que commencée, est consommée. Que serait-il arrivé s'il eût refusé? Peut-être aurait-il été appelé à être le sauveur de sa femme. ComparezEphésiens 5.25
Cette violation flagrante du commandement divin n'a pas seulement été une faute qui a attiré la condamnation sur l'homme; il en est résulté une disposition permanente dans la race entière à subordonner la conscience au penchant, à préférer la recherche de la jouissance à l'accomplissement du devoir; une pente naturelle à mettre sa propre volonté à la place de celle de Dieu. - la convoitise de la chair, le fruit était :