Hébreux 4:1
(Annotée Neuchâtel)
Hébreux 4:1
Craignons donc que quelqu'un d'entre vous, bien que la promesse d'entrer dans son repos subsiste, ne pense être venu trop tard
Références croisées
4:1 He 4:11, He 2:1-3, He 12:15, He 12:25, He 13:7, Pr 14:16, Pr 28:14, Jr 32:40, Rm 11:20, 1Co 10:12, He 4:9, Nb 14:34, 1S 2:30, Rm 3:3-4, 2Tm 2:13, He 4:3-5, He 3:11, Mt 7:21-23, Mt 7:26, Mt 7:27, Mt 24:48-51, Mt 25:1-3, Lc 12:45-46, Lc 13:25-30, Rm 3:23, 1Co 9:26-27Réciproques : Dt 11:16, Ps 2:11, Ps 90:7, Es 11:10, Mi 2:10, Mt 11:28, Mt 19:30, Mt 25:8, Mc 4:8, Jn 20:25, Ac 5:11, Ac 24:25, 2Co 7:1, 2Co 7:11, 2Co 13:5, Ph 2:12, Col 2:17, 2Th 1:7, He 2:3, He 13:22, 1P 1:17, 1P 4:18
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsHébreux 4
- 4.1 Craignons donc que quelqu'un d'entre vous, bien que la promesse d'entrer dans son repos subsiste, ne pense être venu trop tard ; Chapitre 4.
1 à 14 La promesse du repose de Dieu subsiste. La Parole de Dieu.
Poursuivant l'application duPsaumes 95
, l'auteur veut, conformément à la grande pensée de toute son épître, montrer ici encore la supériorité de la nouvelle économie sur l'ancienne, et prémunir les chrétiens auxquels il s'adresse contre l'idée qu'il ne reste plus de promesse de repos, dès le moment où l'ancien peuple l'avait perdue par son incrédulité.
Nul ne doit penser (comparez pour ce sens du mot :Luc 13.2,4
) qu'il est venu trop tard, ou "resté en arrière" (d'autres traduisent ce verbe par "se priver de," commeHébreux 12.15
, ou par "manquer de," commeMatthieu 19.20 ; Luc 22.35
; mais la suite du raisonnement recommande le sens que nous avons adopté) : car nous avons une promesse bien plus glorieuse qu'elle ne pouvait être faite à Israël.
Et pour justifier cette affirmation, clairement énoncée àHébreux 4.9,10
,1'auteur se livre à une suite de considérations qui seront expliquées dans les notes suivantes, autant du moins que l'on peut être sûr d'en avoir saisi le sens ; car dans ces versets règne une concision qui les rend très difficiles à comprendre.
- Les anciennes versions faisaient de cette parole une menace à l'adresse de ceux qui auraient été tentés d'abandonner la promesse et de s'en priver, comme les Israélites. Tous les interprètes modernes repoussent ce sens et adoptent une traduction qui ajoute à l'avertissement contre l'incrédulité née du découragement une consolation pour ceux qui craindraient d'être venus trop tard, alors que la promesse, faite à Israël, subsiste, est encore laissée pour eux.