Jacques 4:1
(Annotée Neuchâtel)
Jacques 4:1
D'où viennent les guerres et d'où les combats parmi vous ? N'est-ce pas de ceci, de vos voluptés qui luttent dans vos membres ?
Références croisées
4:1 Jc 3:14-18, Jc 1:14, Gn 4:5-8, Jr 17:9, Mt 15:19, Mc 7:21-23, Jn 8:44, Rm 8:7, 1Tm 6:4-10, Tt 3:3, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:2-3, 2P 2:18, 2P 3:3, 1Jn 2:15-17, Jud 1:16-18, Jc 4:3, Rm 7:5, Rm 7:23, Ga 5:17, Col 3:5Réciproques : Gn 8:21, Gn 13:7, Jg 12:1, 2S 19:43, 1R 12:14, 2Ch 10:14, Ps 68:30, Pr 10:12, Pr 13:10, Pr 20:3, Pr 21:10, Jr 7:9, Jr 41:1, Ez 20:31, Am 4:12, Za 11:14, Mt 20:24, Mt 24:12, Mc 7:20, Ac 23:10, Rm 6:12, Rm 6:13, 1Co 1:11, 1Co 3:3, 1Co 6:7, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ep 2:3, Ep 4:31, Ph 2:14, Col 2:18, 1Tm 3:3, 2P 1:4, 1Jn 3:15
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJacques 4
- 4.1 D'où viennent les guerres et d'où les combats parmi vous ? N'est-ce pas de ceci, de vos voluptés qui luttent dans vos membres ? RELATIONS AVEC LE PROCHAIN, AVEC LE MONDE, AVEC DIEU. Ch. 4 :1 à 5 :6
Chapitre 4.
1 à 12 Convoitises funestes. Amour du monde et amour de Dieu.
La "sagesse terrestre, charnelle et diabolique" qu'a décrite l'apôtre (Jacques 3.15
) a pour fruits naturels ces guerres et ces combats, mots choisis à dessein pour exprimer fortement l'idée des divisions et des querelles.
Le premier indique l'état permanent, le second les éclats par lesquels il se manifeste. Il ne s'agit pas de discussions entre docteurs, mais de disputes sur le tien et le mien. Jacques en appelle à la conscience de ses lecteurs. Elle leur montrera la cause de ces luttes dans leurs passions charnelles, (versets 1-3
) dans leur cœur partagé entre l'amour de Dieu et l'amour du monde. (verset 4
et suivants)
Jacques considère ces voluptés (grec plaisirs) établies dans nos membres, dans la chair en général, (Romains 6.13 ; 7.23
) comme sur un terrain, où elles luttent (grec batailler) contre les meilleures dispositions de l'âme (1Pierre 2.11
) et portent en elle le trouble. Toute convoitise à laquelle on laisse un libre cours détruit tôt ou tard l'union entre les chrétiens.