Jean 1:12
(Annotée Neuchâtel)
Jean 1:12
Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ; à ceux qui croient en son nom,
Références croisées
1:12 Mt 10:40, Mt 18:5, Col 2:6, Es 56:5, Jr 3:19, Os 1:10, Rm 8:14, 2Co 6:17-18, Ga 3:26, Ga 4:6, 2P 1:4, 1Jn 3:1, Jn 2:23, Jn 3:18, Jn 20:31, Mt 12:21, Ac 3:16, 1Jn 3:23, 1Jn 5:12Réciproques : Dt 14:1, 2S 7:24, Ps 87:5, Es 53:1, Mt 13:38, Mc 4:8, Mc 16:16, Lc 8:8, Jn 3:15, Jn 3:36, Jn 8:47, Jn 20:17, Ac 16:31, Ac 18:27, Rm 5:11, Rm 9:16, Rm 10:10, Ga 4:5, Ga 4:31, Ep 1:5, Ep 2:8, Ep 5:1, Ph 1:29, Col 2:12, 1Tm 1:15, 1Jn 5:13
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJean 1
- 1.12 Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ; à ceux qui croient en son nom, Jusqu'ici l'évangéliste, en nous retraçant l'histoire de la Parole éternelle, n'a eu à signaler que l'aveuglement et l'incrédulité de ceux qui l'ont méconnue, rejetée.
Maintenant il passe, par un mais significatif, au côté lumineux du sujet, à la foi de ceux qui, en recevant le Sauveur, sont devenus, par lui, enfants de Dieu.
A tous ceux qui l'ont reçu ; c'est là l'opposé direct du fait signalé dans lesversets 5,10,11
. Et, afin qu'il ne reste aucun doute sur ce que l'apôtre entend par recevoir le Sauveur, il s'explique en ajoutant : à ceux qui croient en son nom.
La foi, une confiance intime du cœur en Celui qui s'offre à nous comme Sauveur tel est le moyen de nous unir à lui, de l'embrasser, de le posséder avec toutes les richesses de sa grâce.
Croire en son nom, c'est, au fond, croire en lui, mais Jean emploie ce terme parce que, dans le style de l'Ecriture, qui est celui de la vérité, le nom exprime l'essence intime et réelle d'un être. (Matthieu 6.9
, 3e note,Jean 3.18 ; 1Jean 3.23
)
- A ceux qui croient en lui, le Sauveur communique une grâce immense : le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Il est difficile de rendre en français le sens complet du mot grec que nous traduisons par pouvoir. Ce n'est point le "droit," selon nos anciennes versions, même celles de Lausanne et de Rilliet ; car ce mot est déplacé quand il s'agit d'une grâce divine, ce n'est point non plus la "dignité," ni le "privilège," ni la "prérogative ;" ce serait plutôt "l'autorité," la "compétence," en ajoutant à cette notion l'idée d'une force morale communiquée à l'homme par Dieu, et résultant de la position nouvelle dans laquelle le croyant est placé par sa foi : c'est ce que nous appelons le pouvoir. La version anglaise dit : power ; Luther : Macht.
Jésus donne à ses disciples autorité sur les esprits impurs, c'est-à-dire évidemment "le pouvoir de les chasser et de guérir toute maladie." (Matthieu 10.1 ; Marc 3.15
)
Voilà pourquoi on trouve ce mot d'autorité uni à celui de puissance. (Luc 4.36 ; 9.1
)
Or le Sauveur seul peut donner à de pauvres pécheurs, qui sont "par nature enfants de colère," (Ephésiens 2.3
) le pouvoir de devenir des enfants de Dieu ; seul il peut les enrichir de toutes les dispositions morales que suppose ce beau titre. C'est là l'œuvre de Dieu, l'effet et la preuve de son amour immense. (1Jean 3.1
)
Le verset suivant nous apprend comment s'opère cette transformation morale.