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Jean 11:4
(Annotée Neuchâtel)
Jean 11:4 Jésus ayant entendu cela, dit : Cette maladie n'est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

Références croisées

11:4 Jn 9:3, Mc 5:39-42, Rm 11:11, Jn 11:40, Jn 9:24, Jn 12:28, Jn 13:31-32, Ph 1:11, 1P 4:11, 1P 4:14, Jn 2:11, Jn 5:23, Jn 8:54, Jn 13:31-32, Jn 17:1, Jn 17:5, Jn 17:10, Ph 1:20, 1P 1:21
Réciproques : Ex 16:7, 1R 17:17, Ps 118:17, Mt 9:24, Lc 8:52, Jn 7:18, Jn 8:49, Jn 11:15, Ac 9:37, Ac 9:42, Ph 2:27, 2Th 1:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 11
  • 11.4 Jésus ayant entendu cela, dit : Cette maladie n'est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Point à la mort ? Jésus se serait il trompé ? Il faudrait, pour le penser, connaître bien peu sa manière énigmatique et profonde de parler. (Comparer Matthieu 9.24)
    Dès ce moment, il savait ce qui allait se passer à Béthanie. (versets 11,14)
    Ce qu'il veut dire, c'est que la mort ne sera pas le résultat définitif de cette maladie. Elle en aura un tout autre, la gloire de Dieu c'est-à-dire la manifestation de sa puissance et de son amour, par le triomphe de la vie sur la mort. (Romains 6.4)
    Et cette gloire resplendira sur le Fils de Dieu par qui le Père révèle toutes ses perfections et opère toutes ses œuvres. (Comparer Jean 9.3 ; 10.30,38)
    Jésus reviendra (verset 40) sur cette pensée de la gloire de Dieu, qui est le but suprême de tout ce récit et de toute l'œuvre du Sauveur. (Jean 17.4)
    - Cette grande parole pouvait soutenir les deux sœurs affligées jusqu'à l'arrivée du Sauveur. Elles devaient, quand elles verraient mourir leur frère, rattacher à cette parole l'espérance qui se manifesta réellement dans le cœur de Marthe. (verset 22) En même temps cette déclaration pouvait préparer les disciples de Jésus, et tous ceux qui l'écoutaient, au miracle qui allait s'accomplir. C'est ce qui ressort de ce terme général : il dit, il dit à tous, et non il répondit au messager de Marthe et de Marie.