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Jean 11:42
(Annotée Neuchâtel)
Jean 11:42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai dit ceci à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.

Références croisées

11:42 Jn 11:22, Jn 8:29, Jn 12:27-28, Mt 26:53, He 5:7, He 7:25, Jn 11:31, Jn 12:29-30, Jn 11:45-50, Jn 9:24-34, Jn 10:37-38, Jn 20:31, Mt 12:22-24, Jn 3:17, Jn 6:38-40, Jn 7:28-29, Jn 8:16, Jn 8:42, Jn 10:36, Jn 17:8, Jn 17:21, Jn 17:25, Rm 8:3, Ga 4:4, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:14
Réciproques : Ex 4:5, Ex 40:26, Nb 16:28, 1R 9:3, 1R 17:24, 1R 18:36, 2R 4:33, 2R 19:20, Ps 20:4, Es 49:8, Jn 6:27, Jn 8:28, Jn 9:31, Jn 12:37, Jn 17:3, Jn 18:11, Jn 19:35, 1Jn 5:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 11
  • 11.42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai dit ceci à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Pourquoi Jésus a-t-il prononcé à haute voix et devant tous son action de grâce ?
    Non pas parce qu'il aurait considéré le miracle que Dieu lui donnait d'accomplir comme une chose nouvelle, inattendue ou extraordinaire dans sa vie. Dieu qui l'exauçait toujours, parce qu'il vivait avec lui dans une communion intime, avait souvent opéré par lui des actes de sa puissance, en répondant à ses prières. Sa mission habituelle était de manifester les perfections de Dieu dans notre humanité déchue.
    Mais cette grande vérité, il fallait que la foule qui l'entourait la comprit et en fût pénétrée ; sans cela le plus grand des miracles de Jésus n'aurait été, à ses yeux, qu'un prodige propre à exciter son étonnement et n'aurait point créé en elle la vraie foi. Or, le désir ardent de Jésus, c'est qu'elle soit amenée par ce miracle à le reconnaître comme l'envoyé de Dieu, le Sauveur.
    L'effet de la guérison de l'aveugle-né avait été annulé par cette affirmation des adversaires : une œuvre accomplie en violation du sabbat ne peut être de Dieu.
    C'est pourquoi, avant de ressusciter Lazare, Jésus prend Dieu à témoin, le met en demeure de lui accorder ou de lui refuser sa demande, l'institue garant de l'œuvre qu'il va accomplir. (Luc 5.22-24 ; comparez 1Rois 18.36) Il écarte ainsi par avance tous les obstacles qui pourraient arrêter le développement de la foi chez ceux qui l'entourent.
    Ce but si élevé et si saint de sauver les âmes aurait dû prévenir, ce semble, l'objection de certains exégètes qui trouvent étrange que Jésus adresse à Dieu des paroles qui ont l'air d'une réflexion plutôt que d'une prière. Ce n'est pas une prière en effet, mais un témoignage rendu à la vérité et distinct de l'action de grâce prononcée d'abord, (verset 41) en présence de ce tombeau, où la vie allait triompher de la mort.