Jean 12:3
(Annotée Neuchâtel)
Jean 12:3
Marie donc ayant pris une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et essuya ses pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
Références croisées
12:3 Jn 11:2, Jn 11:28, Jn 11:32, Mt 26:6, Mt 26:7-13, Mc 14:3-9, Lc 10:38-39, Ps 132:2, Ct 1:12, Ct 4:10, Ct 4:13, Ct 4:14, Mc 14:3, Lc 7:37-38, Lc 7:46, Ct 1:3Réciproques : Ex 30:35, Ps 133:2, Pr 27:9, Pr 27:16, Am 6:6, Mt 28:9, Ph 4:18, Ap 18:13
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJean 12
- 12.3 Marie donc ayant pris une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et essuya ses pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Pour bien comprendre l'action de Marie, cette effusion de sa vénération et de son amour dont le parfum qui se répand est le symbole, il faut se rappeler les mœurs de l'Orient.
Lorsqu'on recevait dans une maison un hôte de distinction, on lui offrait, avant tout, une huile odoriférante pour oindre sa tête et de l'eau tiède pour laver ses pieds couverts de poussière, ablution que l'usage des sandales rendait nécessaire. C'étaient là des soins remis à des serviteurs. Marie s'en acquittera elle-même.
Elle prend un vase, un flacon d'albâtre, rempli d'un parfum de grand prix, (voirMarc 14.3
, note) elle oint d'abord la tête de son Sauveur (Matthieu et Marc), puis elle répand encore l'huile sur ses pieds comme si ce parfum de grand prix n'était que de l'eau, et avec tant de profusion, qu'elle doit les essuyer avec ses cheveux.
Par ces derniers traits, Jean achève le tableau de la tendre et humble vénération de Marie pour son Maître.
D'après les deux premiers évangiles, elle n'aurait oint que la tête de Jésus. Jean nous la montre oignant ses pieds et essuyant ses pieds. Nos versions, même les plus modernes, suppriment cette répétition voulue.
La critique négative ne craint pas de s'attaquer à cet admirable récit, pour le mettre en contradiction avec celui des deux premiers évangiles ! Il faut se garder d'identifier notre récit avec celui de la femme pécheresse, ou tout est différent. (Voir à ce sujetLuc 7.36
, note.)