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Jean 15:5
(Annotée Neuchâtel)
Jean 15:5 Moi, je suis le cep, vous, vous êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.

Références croisées

15:5 Rm 12:5, 1Co 10:16, 1Co 12:12, 1Co 12:27, 1P 2:4, Jn 12:24, Pr 11:30, Os 4:8, Lc 13:6-9, Rm 6:22, Rm 7:4, 2Co 9:10, Ga 5:22, Ep 5:9, Ph 1:11, Ph 4:13, Ph 4:17, Col 1:6, Col 1:10, Jc 1:17, 2P 1:2-18, 2P 3:18, Ac 4:12, Jn 5:19, Jn 9:33, 2Co 13:8, Ph 4:13
Réciproques : 2Ch 32:31, Pr 12:12, Ez 17:23, Ez 34:27, Mt 13:21, Mc 4:8, Mc 4:20, Jn 3:21, Jn 6:56, Jn 14:20, Ac 9:36, Ac 13:43, Rm 8:10, 1Co 1:9, 1Co 3:7, 2Co 3:5, 2Co 5:17, Ep 2:12, Ep 4:16, Col 2:7, Col 3:11, 1Jn 2:5

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 15
  • 15.5 Moi, je suis le cep, vous, vous êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. Afin de rendre plus frappante encore la conséquence négative qui précède, Jésus déclare solennellement que c'est bien lui qui est le cep et que ses disciples sont les sarments ; mais c'est pour conclure encore une fois qu'en lui, ils porteront beaucoup de fruit, mais que, hors de lui, ils n'en porteraient aucun, pas plus que le sarment séparé du cep.
    Cette seconde idée, introduite par le mot car, parce que, semble donnée comme une preuve de la première affirmation, cela ne parait pas d'abord très logique le fait que hors de Christ ils ne peuvent rien faire ne prouve pas que, en Christ, ils porteront beaucoup de fruit.
    Mais ce fruit, qui le porte ? Celui-là seul qui demeure en moi, dit Jésus ; d'où il résulte que c'est l'Esprit de Christ, qui, comme la sève du cep dans le sarment, fait seul porter du fruit à l'homme ; c'est ce que confirme (car) le fait d'expérience que l'homme hors de Christ, comme le sarment détaché du cep, ne peut rien produire, rien de véritablement bon, rien qui supporte le regard du Dieu saint et qui lui soit agréable.
    Saint Augustin concluait de ce passage l'entière incapacité morale de l'homme pour le bien. A quoi M. Godet répond, avec Meyer et les exégètes modernes : "Le thème ici formulé n'est pas celui de l'impuissance morale de l'homme naturel pour tout bien ; c'est celui de l'infécondité du croyant laissé à sa force propre, quand il s'agit de produire ou d'avancer la vie spirituelle, la vie de Dieu, en lui ou chez les autres."