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Jean 3:6
(Annotée Neuchâtel)
Jean 3:6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit.

Références croisées

3:6 Gn 5:3, Gn 6:5, Gn 6:12, Jb 14:4, Jb 15:14-16, Jb 25:4, Ps 51:10, Rm 7:5, Rm 7:18, Rm 7:25, Rm 8:1, Rm 8:4, Rm 8:5-9, Rm 8:13, 1Co 15:47-49, 2Co 5:17, Ga 5:16-21, Ga 5:24, Ep 2:3, Col 2:11, Ez 11:19-20, Ez 36:26-27, Rm 8:5, Rm 8:9, 1Co 6:17, Ga 5:17, 1Jn 3:9
Réciproques : Gn 6:3, Gn 8:21, Jb 12:10, Ps 51:5, Ps 78:39, Pr 22:15, Lc 10:13, Lc 11:13, Jn 1:13, Jn 3:3, Rm 8:8, 1Co 15:48, Ga 5:19, Ep 1:19, He 12:9

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 3
  • 3.6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Par ce contraste profond entre la chair et l'Esprit, reproduisant nécessairement chacun son semblable, Jésus explique et motive la sentence qui précède.
    Le mot chair désigne l'homme naturel, tel qu'il naît, grandit et vit, depuis que, par la chute, le péché a envahi notre humanité. (Comparer Romains 1.3 ; 7.14, notes.)
    Le mot est pris ici dans son sens moral mais il renferme, en outre, la notion de l'infirmité, de la souffrance et de la mort qui sont la suite du péché. Or, d'un tel homme assujetti à la chair, il ne peut naître que des êtres en tout semblables à lui.
    Au contraire, ce qui est sous l'action puissante et créatrice de l'Esprit de Dieu est un être de nature spirituelle affranchi de la domination de la chair pénétré et dirigé par le même principe qui lui a donné la vie, le Saint-Esprit. (Voir la note précédante et, pour ce contraste de la chair et de l'esprit, Romains 8.5-9 ; Galates 5.16-24)
    Jésus aurait pu dire : "Ce qui est né de la chair est charnel ce qui est né de l'Esprit est spirituel ;" mais, en employant le substantif au lieu de l'adjectif, il donne à entendre que la chair ou l'Esprit sont l'essence même de l'être qui est sous la domination de l'une ou de l'autre de ces puissances. (Comparer Jean 6.63 ; 12.50)
    La première des deux sentences de ce verset formule, suivant M. Godet, la nécessité de la nouvelle naissance, la seconde sa réalité et par conséquent sa pleine possibilité.
    - Il faut remarquer encore avec Meyer que, bien que Jésus parle d'êtres personnels, il emploie le pronom neutre ce qui, afin d'indiquer d'autant mieux l'universalité du double principe qu'il pose ici.