Jean 4:35
(Annotée Neuchâtel)
Jean 4:35
Ne dites-vous pas : Encore quatre mois, et la moisson arrive ? Voici, je vous dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes ; elles sont déjà blanches pour la moisson.
Références croisées
4:35 Jn 4:30, Mt 9:37-38, Lc 10:3Réciproques : Lv 26:5, Ct 6:2, Es 60:4, Am 4:7, Am 9:13, Mc 4:3, Lc 10:2, Lc 15:5, Jn 6:5, Ac 10:27, 1Co 3:9, 1Co 9:10, 2Tm 2:6
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJean 4
- 4.35 Ne dites-vous pas : Encore quatre mois, et la moisson arrive ? Voici, je vous dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes ; elles sont déjà blanches pour la moisson. Jésus a parlé avec bonheur de l'œuvre de Dieu qu'il accomplissait. (
verset 34
)
Maintenant, il en contemple d'avance les résultats dans ces Samaritains qu'il va amener au salut. Il peint ce triomphe de l'Evangile par une très belle image empruntée à la nature.
Dans les campagnes verdoyantes qui s'étendaient à l'entour on pouvait voir une promesse de la moisson, mais celle-ci ne devait être mûre que dans quatre mois.
Jésus invite ses disciples à regarder ces campagnes comme étant déjà blanches pour la moisson. Il entend par là la moisson spirituelle parmi ces habitants de la Samarie qu'il voyait accourir à lui.
- Tischendorf et, avec lui, plusieurs exégètes rattachent le mot déjà au commencement du verset suivant, qu'il faudrait alors traduire ainsi : "Et déjà celui qui moissonne, etc."
Nous préférons lui laisser la place que lui assigne le texte reçu ; Jésus veut marquer par ce mot le contraste entre les quatre mois qu'il y a encore jusqu'à la moisson naturelle et ces campagnes déjà blanches pour la moisson spirituelle.
- La moisson avait lieu en avril, les quatre mois dont parle Jésus nous reportent en décembre. Le séjour de Jésus en Judée, commencé à la fête de Pâque, s'était donc prolongé plus de huit mois.
- Quelques interprètes voient à tort dans ces mots : "Encore quatre mois et la moisson vient," un dicton populaire indiquant le temps qui s'écoule entre les semailles et la moisson. Ce prétendu proverbe ne se retrouve nulle part, et en Palestine on ne compte pas quatre mois mais six des semailles à la moisson.