Luc 11:2
(Annotée Neuchâtel)
Luc 11:2
Or il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne.
Références croisées
11:2 Ec 5:2, Os 14:2, Mt 6:6-8, Es 63:16, Mt 6:9-15, Rm 1:7, Rm 8:15, 1Co 1:3, 2Co 1:2, Ga 1:4, Ep 1:2, Ph 1:2, Ph 4:20, Col 1:2, 1Th 1:1, 1Th 1:3, 1Th 3:11-13, 2Th 1:1-2, 2Th 2:16, 2Ch 20:6, Ps 11:4, Ec 5:2, Dn 2:28, Mt 5:16, Mt 10:32, Lv 10:3, Lv 22:23, 1R 8:43, 2R 19:19, Ps 57:11, Ps 72:18-19, Ps 108:5, Ez 36:23, Ha 2:14, Ap 15:4, Lc 10:9-11, Es 2:2-5, Dn 2:44, Dn 7:18, Dn 7:27, Ap 11:15, Ap 19:6, Ap 20:4, Ps 103:20, Es 6:2-3, Mt 6:10Réciproques : Lv 22:32, Ps 33:14, Lc 11:13, Lc 15:18, Ac 21:14, Ga 4:6, Ap 12:10
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsLuc 11
- 11.2 Or il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. Luc assigne à la prière du Seigneur une place tout autre que Matthieu (
Matthieu 6.9
et suivants) Selon ce dernier, elle fait partie du sermon sur la montagne, tandis que, d'après notre évangéliste, elle fut enseignée plus tard à la demande expresse d'un disciple.
Un grand nombre d'excellents exégètes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) en ont conclu que Matthieu, selon son habitude de grouper certains enseignements homogènes du Sauveur, avait librement introduit cette prière dans le discours sur la montagne, tandis que Luc lui assigne sa vraie place. Cette opinion peut s'appuyer sur plus d'un fait semblable. Mais est-il vrai que cette prière soit déplacée dans le sermon sur la montagne ?
Dans ces instructions sur les diverses manifestations de la piété, l'aumône, la prière, le jeûne, après avoir condamné les prières hypocrites, faites avec ostentation, et en "usant de vaines redites," n'était-il pas tout naturel que Jésus ajoutât : "Vous, mes disciples, priez ainsi," et que, au milieu de la foule qui l'entourait, les yeux levés vers le ciel, il prononçât d'un ton pénétré cette prière si profonde dans sa simplicité, si riche dans sa brièveté ? Nul n'en aurait jamais douté, sans le récit de Luc qui nous occupe.
Mais ce récit nous oblige-t-il à rejeter celui de Matthieu ? Nullement, à moins qu'on n'admette que jamais Jésus n'ait pu, en des circonstances différentes, redire quelques-unes de ses paroles les plus importantes. Or, les évangiles nous présentent des exemples nombreux de paroles prononcées à diverses reprises.
Pourquoi Jésus n'aurait-il pas répondu à ce disciple qui lui demandait de lui enseigner à prier, en répétant cette admirable prière, qu'il présente du reste dans une forme différente et quelque peu abrégée ?
Ainsi l'ont admis Tholuck, Meyer, Stier, Gess et d'autres, qui voient une confirmation de leur opinion dans le fait que Matthieu seul nous a conservé dans sa plénitude cet inimitable modèle de prière.