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Luc 12:48
(Annotée Neuchâtel)
Luc 12:48 mais celui qui, ne l'ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui on a beaucoup confié, on demandera davantage.

Références croisées

12:48 Lv 5:17, Ac 17:30, Rm 2:12-16, 1Tm 1:13, Lc 16:2, Lc 16:10-12, Gn 39:8-23, Mt 25:14-29, Jn 15:22, 1Co 9:17-18, 1Tm 1:11, 1Tm 1:13, 1Tm 6:20, Tt 1:3, Jc 3:1
Réciproques : Gn 39:9, Ex 22:10, Nb 15:22, Dt 8:19, Dt 25:2, Js 17:15, Jb 24:13, Pr 16:12, Ez 16:51, Os 4:15, Am 3:2, Mt 11:22, Mt 23:14, Mt 25:15, Mc 12:2, Mc 12:40, Lc 7:41, Lc 10:14, Lc 19:15, Lc 20:47, Lc 23:34, Jn 13:17, Jn 19:11, Ac 12:23, Rm 2:9, 2Co 8:12, 1Tm 5:8, Jc 1:22, Jc 4:17, 1P 4:17, Ap 16:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 12
  • 12.48 mais celui qui, ne l'ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui on a beaucoup confié, on demandera davantage. Rien de plus juste que cette règle de rétribution. Connaître la volonté de Dieu et ne pas la faire, c'est se mettre en révolte contre cette volonté et assumer le plus haut degré de culpabilité.
    Celui qui n'a pas connu cette volonté est moins coupable, mais il n'est pas, pour cela, innocent ; il sera peu battu, mais il sera battu. Pourquoi ? Non pas à cause de son ignorance, à moins que cette ignorance ne fût volontaire, mais pour avoir fait des choses dignes de châtiment. Et quel homme n'en a pas fait ?
    Le Seigneur, comme Paul (Romains 2.14,15 ; comparez verset 12), parait tenir compte des lumières naturelles, qui suffiraient à l'homme pour connaître la volonté de Dieu si elles n'étaient pas obscurcies par le péché. Mais il reste vrai qu'il y aura des degrés très divers de peines pour les réprouvés, comme des degrés très divers de félicité pour les rachetés du Sauveur.
    - La plupart des versions traduisent : ne se sera pas tenu prêt, en ajoutant un pronom au texte original.
    L'idée empruntée à la parabole qui précède, (versets 42-46) est toujours celle d'un serviteur qui, non seulement ne s'est pas tenu prêt, mais n'a rien préparé pour l'arrivée de son maître.
    Ces paroles confirment et expliquent les précédentes. Plus les dons de Dieu à un homme ont été abondants, plus il lui a été confié pour l'avancement du règne de Dieu, plus il lui sera redemandé de fidélité, d'activité et de travail.
    Ce dernier mot : on demandera davantage, signifie qu'il sera exigé de lui plus que des autres qui ont moins reçu.
    Meyer l'entend en ce sens qu'il sera redemandé à cet homme plus qu'il n'avait reçu, comme dans la parabole des talents, (Matthieu 25.14 et suivants) où chaque serviteur doit rendre non seulement ce qui lui a été confié, mais d'autres talents gagnés par son activité. Cette idée est étrangère à notre contexte.