Luc 14:21
(Annotée Neuchâtel)
Luc 14:21
Et le serviteur, étant de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur : Sors promptement dans les places et les rues de la ville, et fais entrer ici les pauvres et les estropiés et les aveugles et les boiteux.
Références croisées
14:21 Lc 9:10, 1S 25:12, Mt 15:12, Mt 18:31, He 13:17, Lc 14:24, Ps 2:12, Mt 22:7-8, He 2:3, He 12:25-26, Ap 15:1-8, Ap 19:15, Lc 24:47, Pr 1:20-25, Pr 8:2-4, Pr 9:3-4, Jr 5:1, Za 11:7, Za 11:11, Mt 21:28-31, Jn 4:39-42, Jn 7:47-49, Jn 9:39, Ac 8:4-7, Jc 2:5, Ap 22:17, Lc 14:13, Lc 7:22-23, 1S 2:8, Ps 113:7-8, Mt 11:5, Mt 11:28, Ps 38:7, Es 33:23, Es 35:6Réciproques : Pr 8:3, Ct 3:2, Ez 17:23, Mt 13:47, Mt 15:31, Mt 20:7, Mt 22:9, Mc 9:43, Mc 16:15, He 4:6
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsLuc 14
- 14.21 Et le serviteur, étant de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur : Sors promptement dans les places et les rues de la ville, et fais entrer ici les pauvres et les estropiés et les aveugles et les boiteux. Le serviteur, de retour de sa mission, rend compte au maître des refus qu'il a essuyés.
Stier voit dans ce trait un écho des douloureuses plaintes que l'ingratitude et l'endurcissement de son peuple arrachaient au Sauveur et qu'il exhalait dans ses prières à son Père.
La colère du maître de la maison n'est que trop justifiée par la secrète inimitié de ceux qui ont méprisé son invitation. Plus l'amour de Dieu est grand, plus sa colère sera terrible.
- La seconde invitation s'adresse a tous les malheureux ici désignés, qui n'ont d'autre retraite que les places et les rues de la ville.
On peut entendre ces mots à la lettre, car "l'Evangile est annoncé aux pauvres ;" (Luc 7.22
) mais en supposant que leur misère extérieure les a amenés à sentir leur pauvreté morale. Ce sentiment seul les rend capables de répondre à l'invitation et d'entrer dans la salle du festin. A ce point de vue, on peut admettre que, sous les traits de ces malheureux, Jésus a voulu représenter aussi les péagers et les pécheurs qui venaient à lui pressés par le repentir. (Luc 15.1
)