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Luc 4:22
(Annotée Neuchâtel)
Luc 4:22 Et tous lui rendaient témoignage, et étaient dans l'étonnement des paroles de la grâce qui sortaient de sa bouche ; et ils disaient : Celui-ci n'est-il pas le fils de Joseph ?

Références croisées

4:22 Lc 2:47, Lc 21:15, Ps 45:2, Ps 45:4, Pr 10:32, Pr 16:21, Pr 25:11, Ec 12:10-11, Ct 5:16, Es 50:4, Mt 13:54, Mc 6:2, Jn 7:46, Ac 6:10, Tt 2:8, Mt 13:55-56, Mc 6:3, Jn 6:42
Réciproques : Jb 29:11, Ps 141:6, Pr 10:13, Pr 22:11, Ec 10:12, Ct 4:3, Ct 5:13, Mt 1:16, Mt 7:28, Mt 22:33, Mc 11:18, Lc 3:23, Jn 1:45, Jn 7:15, Jn 7:27, Ac 13:12, Ep 4:29, Col 4:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 4
  • 4.22 Et tous lui rendaient témoignage, et étaient dans l'étonnement des paroles de la grâce qui sortaient de sa bouche ; et ils disaient : Celui-ci n'est- il pas le fils de Joseph ? Il y a, entre la première et la seconde partie de ce verset, une sorte de contradiction qui ne se comprend pas au premier abord.
    D'une part, un témoignage favorable rendu par tous au Sauveur, à la suite de ce qu'ils venaient d'entendre ; un étonnement ou une admiration (le mot a les deux sens), de cette grâce divine qu'il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d'autre part, une question qui suppose le doute, la défiance, et qui signifiait : Quoi ? cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !
    Evidemment la réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui iront jusqu'à l'incrédulité, jusqu'à la fureur. (verset 28. Comparer Matthieu 13.55-58 ; Jean 5.44)
    Celles-ci expliquent les paroles de Jésus qui vont suivre, et la déplorable issue de sa première prédication dans sa ville natale.
    - Les interprètes, qui n'admettent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposent celui-ci divisé en deux partis, dont l'un aurait éprouvé les impressions d'abord décrites, tandis que l'autre aurait d'emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph.
    Mais cette explication est exclue par le texte qui dit expressément, d'une part : Tous admiraient (verset 22) et, d'autre part : Tous furent remplis de colère. (verset 28)